Vêtements soudain jetés a terre, bruits et cris hystériques,
slogans étudiés, opération commando face aux caméras, logistique discrètement organisée par 2
partis politiques de la place et financement par une association, le cocktail Femen
devenu classique, alimente ainsi les discussions des salons bourgeois. La rue,
quant à elle, intelligemment, joue l’indifférence, le tunisien lamda flairant
les dessous des enjeux malsains de cette catégorie de "référents politiques et médiatiques"
qui croient s’honorer en portant aux anges ses « sex expressions » et en jouant
au quotidien au tissage des petites ficelles croyant pouvoir bouger de grandes marionnettes.On cherche alors le bouc émissaire de service.
Le diable de circonstance sciemment et malicieusement désigné par toutes les oppositions,
patron de tous les maux, ne devinez pas, évidemment la troïka, le triangle Ennahda (
Rached Ghannouchi) en premier puis "les dits complices" - CPR ( Moncef Marzouki) - Ettakatol (Mustapha Ben Jaafar) au
pouvoir à qui on va reprocher maintenant de voler la liberté des femmes et des filles, car religieusement trop les habillent ou, par dépit trop les déshabillent.
En fait, l’ombre de la course aux élections et au pouvoir plane
sur la tête de nos anges aux seins nues et tous les coups, par une certaine
opposition, sont permis…
Pour la circonstance, sages, anciens, psychologues, associations préventives, pédagogie,
assistance aux familles éprouvées et déchirées, bref la panoplie classique de la prise en
charge physiologique de telles situations psychodramatiques hyper démonstratives, brille par sa
totale absence. Cela n’est plus de mode face au chacun pour soi...
Alors, le rouleau compresseur de nos sociétés de communication
dites « modernes » broie à tout va les fragiles, les démunis, les
solitaires au nom de la liberté retrouvée.
De plus, 23 ans de déshumanisation, d’injustice et de
passe-droits de l'ex mafia, cela laisse des traces, certaines visibles et d’autres encore
cachées et qui vont, certainement, réserver de sacrées surprises dans le futur.
Honte aux politiques complices qui exploitent à des fins
politiciennes, la souffrance interne et
la fragilité psychologique de ces filles, victimes de sociétés en perte de
repères, de spiritualité, de générosité et d’amour.
Amina, ma fille, je ne partage pas ce que tu fais mais pardon au nom de tous les adultes et parents démissionnaires…
Rafaat Mrad Dali
الندى الجمهوري
( رفعت
مراد الدالي)
AR : Observatoire
vigilant de propositions et d'alertes contre toutes voies ou dérives
antidémocratiques d'où qu'elles viennent..
« Les Valeurs de civisme et de respect au cœur de toutes les Actions et Réformes »