mardi 30 juillet 2013

Tunisie : L'attentat de Chambi et les assassinats de nos députés portent la signature de réseau criminel hautement professionnel ne pouvant être orchestré que par des officines gouvernementales étrangères

Le tiroir AQMI de couverture en tant que commanditaire ( ils ne sont que des mercenaires exécutants à la solde d'officines gouvernementales étrangères ) selon les analyses émises par certains services de renseignements, n'est plus crédible et il est dépassé. Les "AbouMachins" qui surgissent ça et là au Maghreb et au gré des conjonctures sont, pour certains d'entre eux, que des mercenaires maquillés, organisés en bande ou secte au service des plus offrants et pour tout commerce ou engagement armé illicite. La démocratie tunisienne, parce qu'elle risque de faire tâche d'huile,  dérange et elle subit les foudres de la nouvelle guerre froide économico-politique qui s'installe dans le monde et dont la Syrie et l'Egypte en sont les témoins récents. Les coups d'état contre les légitimités démocratiques et les actions de déstabilisation des gouvernances en faveur du retour des  classiques mafias politico-financières sont le principal objectif de ces officines qui manipulent ainsi et parmi d'autres acteurs légaux locaux, ces bandes criminelles organisées.. 
Hélas, certains politiciens locaux sont soit complices et bénéficiaires directe ou indirecte de ces officines soit aveuglés par leurs égos démesurés pour, non seulement  ne pas voir le danger qui guette la maison Tunisie et sa démocratie mais surtout tirer profit de ces tsunamis téléguidés pour aggraver le contexte politique faisant fi de l'économie, du tourisme, des investissements ou des risques de paralysie des administrations. La chaise avant tout. L'expérience de nos frères algériens il y a peu de temps et la souffrance de son peuple devraient nous faire méditer : des centaines de milliers de morts, des nébuleuses armées aguerries manipulées par tous les bords, personne ne sait qui est qui et qui tue qui, 10 ans de guerre civile, une économie paralysée malgré des richesses de sous sol énormes, un peuple divisé. Il a fallu l'arrivée salutaire du président Bouteflika, un grand monsieur,  pour juguler l'hémorragie en appelant et pratiquant l'union nationale et la paix des esprits contre vents et marées. Il a réussi ce que certains pensaient impossible même si certaines séquelles logiques sont encore présentes et font mal. Nous comptons beaucoup sur notre voisin et frère algérien pour coopérer honnêtement et loyalement pour éradiquer le fléau terroriste et leurs commanditaires dans le respect mutuel et la confiance sans équivoque. Cela n'est pas difficile avec tous les moyens technologiques de repérages et les spécialistes le savent, il faut y mettre de la volonté politique et de la transparence. 
Oui, comme partout, la politique a ses priorités. La lutte contre la criminalité organisée en est une des premières.
A qui profite ces réseaux déstabilisants et ces crimes odieux scientifiquement programmés dans le temps et dans l'espace ( dans la même semaine, 4 actions terroristes succédant sur la scène publique à des rumeurs et désinformations bien ficelées et ciblées. Du travail de professionnel...qui dépassent largement le QI de ces bandes organisées des jebels frontaliers coordonnant avec celles des villes de l'intérieur)  ?
Nous avons une confiance entière en nos alliés historiques USA, France, Europe, Canada aux cotés de toutes les forces démocratiques de ce monde pour soutenir par tous les moyens toutes les légitimités démocratiques exerçant dans un cadre démocratique qu'elles que soient leur appartenance politique jusqu'aux urnes transparentes et pour aider à contenir les assauts terroristes de ces bandes et de leur commanditaire des officines criminelles professionnelles travaillant pour de nouveaux rapports de force de la nouvelle guerre froide.Les démocraties vaincront avec les spécificités de chacune ( l'exemple égyptien du blocage du processus va confirmer mes propos dans les prochaines semaines à venir à moins que le général Sissi ne rétablisse la légitimité des urnes avec Mohamed Morsi mais sous conditions fermes de réajustements clairs pour une gouvernance plus efficiente. La société civile et l'opposition assureront les autres contre-pouvoirs nécessaires.. Il est encore temps pour l'unité de l’Égypte et cela sera en son honneur). Les dictatures de ce monde sont à bout de souffle, elles ne se relèveront pas et c'est leurs derniers barouds d'honneur. La planète est toute petite. Il ne faut pas baisser les bras, l'histoire donne toujours raison, avec le temps, aux grands hommes et femmes de ce monde, dirigeants de grandes nations,  aux intentions hautement louables et qui se reconnaitront. Je salue au passage certains dirigeants arabes et du moyen-orient qui ont su entreprendre progressivement les réformes nécessaires ou en cours pour rester avec leur spécificité locale dans le giron du bloc mondial des démocraties.

Rafaat Mrad Dali




PS en réponse à certains commentaires : je rappelle haut et fort qu'en Tunisie je ne suis partisan d'aucun parti ou idéologie de la place. Ayant exercé le pouvoir durant plus de 10 ans à l'ombre du plus haut sommet de l'état sous Bourguiba, j'exprime, à travers ce blog, la riche expérience de ce vécu local avec ses hauts et ses bas, expérience qui m'a valu d'être, également et jusqu'à ce jour, un élu français, tête de liste de surcroit ( je suis un double national), vivant en direct en France l'esprit et la forme démocratique. Je ne suis actuellement, grâce à Dieu,  ni dans l'enfer de la gouvernance transitionnelle post révolutionnaire ni dans l'opposition guidés plus par les égos et les intérêts bassement partisans. Mon seul guide politique est ma conscience au service de l'humanisme, du respect d'autrui et de l'intérêt général. Je suis et reste profondément respectueux du choix des urnes. 
L'Appel Républicain est un observatoire vigilant contre tout dérapage envers la démocratie et les urnes.

Tunisie: Lotfi Ben Jeddou confirme : il n'y a pas de police parallèle, mais l’institution sécuritaire est infiltrée!

Lotfi Ben Jeddou, ministre de l'intérieur
Le ministre de l'intérieur a reconnu l’infiltration des services de sécurité de l’aéroport de Tunis Carthage et a procédé aux mesures nécessaires..
Il a refuté l''existence de sécurité parallèle et celui qui a des preuves du contraire se doit de les fournir.
Lotfi Ben Jeddou a également reconnu l' infiltration de certains agents des forces de l’ordre par différents partis. Il a déclaré qu’il luttait contre ce phénomène par l’éloignement et l’isolement.


PS : Au passage, nous saluons le travail de l'institution sécuritaire dans son ensemble malgré quelques reliquats non républicains et rendons hommage à son chef, le ministre Lotfi Ben Jeddou dont l'efficacité et l'intégrité, à ce jour, ne sont plus à démontrer. Il fait son possible malgré toutes les forces d'inertie présentes.

NB : nous avons également et à maintes reprises dont la semaine dernière (voir posts précédents et dates ) alerté sur l'infiltration des systèmes sécuritaires et judiciaires par des éléments contre révolutionnaires refusant l'instauration de la démocratie en Tunisie.



PS en réponse à certains commentaires : je rappelle haut et fort qu'en Tunisie je ne suis partisan d'aucun parti ou idéologie de la place. Ayant exercé le pouvoir durant plus de 10 ans à l'ombre du plus haut sommet de l'état sous Bourguiba, j'exprime, à travers ce blog, la riche expérience de ce vécu local avec ses hauts et ses bas, expérience qui m'a valu d'être, également et jusqu'à ce jour, un élu français, tête de liste de surcroit ( je suis un double national), vivant en direct en France l'esprit et la forme démocratique. Je ne suis actuellement, grâce à Dieu,  ni dans l'enfer de la gouvernance transitionnelle post révolutionnaire ni dans l'opposition guidés plus par les égos et les intérêts bassement partisans. Mon seul guide politique est ma conscience au service de l'humanisme, du respect d'autrui et de l'intérêt général. Je suis et reste profondément respectueux du choix des urnes. 
L'Appel Républicain est un observatoire vigilant contre tout dérapage envers la démocratie et les urnes.

Tunisie : Assassinat à Chambi de 8 soldats martyrs : la suite logique du complot......

Ali Larayedh, premier ministre.
L'assassinat de 8 soldats martyrs est la suite logique du complot  programmé et planifié à l'avance avec des actions ciblées coordonnées dans le temps et dans l'espace ( un calme de 3 mois puis en une seule semaine  une campagne de presse hypervirulante, assassinat d'un nouveau député, puis  assassinat de 8 soldats et enfin une mine qui explose en plein Tunis sans faire de victimes) dont j'ai prédit la probable survenue une semaine auparavant du fait de faisceau de signaux significatifs......pour déstabiliser la jeune démocratie tunisienne. L'habillage des assassins est souvent trompeur et n'est pas des plus imprtants, tout s'achète dans ces milieux criminels et tout se manipule. L'attentat de Chambi et les assassinats de nos députés portent la signature de réseau criminel hautement professionnel ne pouvant être orchestré que par des officines gouvernementales étrangères. Le tiroir AQMI de couverture pour certains services de renseignements est dépassé. La démocratie tunisienne dérange et elle subit, entre autres, les foudres de la nouvelle guerre froide qui s'installe dans le monde.
Ali Larayedh, premier ministre, a pris la bonne décision. Le gouvernement doit gouverner. On ne peut plus se permettre de tergiverser. Je regrette profondément la position d'Ettakatol  et de Mustapha Ben Jaafar (dont je connais les grandes qualités politiques et humaines et que j'ai toujours eu en haute estime).de plier au diktat post complot de quelques partis en mal de sensationnel . Même en politique, sans les principes, on laisse toujours des plumes. J'adhère  fondamentalement à l'appel à l'unité nationale du président de la république Moncef Marzouki en en cette période où des parties cherchent à semer le trouble et la zizanie par la terreur et ses dérivées .
Le peuple a mieux saisi la situation et les manipulations que les politiciens locaux dont les égos ne connaissent plus de limites les menant jusqu'à l'aveuglement. Il sait que dans ce genre de kermesse, c'est lui qui laissera des plumes et qui paiera la note, les politiques trouvant toujours des arrangements entre eux. Les contre-révolutionnaires et les ennemis de la démocratie, de l'intérieur comme de l'extérieur, mettent tous leurs moyens matériels et logistiques pour mener la Tunisie à la guerre civile et au chaos. Ils ne réussiront pas parce que, contrairement à l'aveuglement de certains politiques,  l'ensemble du peuple, quoique peu indulgent vis à vis de la situation de son quotidien, est conscient des vrais enjeux.. Le gouvernement ne démissionnera pas. Il fera les réajustements nécessaires.
La seule légitimité est celle des urnes même avec le retard transitionnel dont on connait bien la raisons imputables à toute la classe politique et au contexte de déstabilisation. Toute la classe politique doit se concentrer sur la préparation et la tenue des prochaines élections dans la transparence la plus totale. Et que le meilleur gagne.
Je demande à mon ami, le général  Rachid Ammar, héros de la révolution et avec qui je partage le sentiment profond d'ingratitude à son égard de la part de la Troïka gouvernementale qui l'a poussé allégrement à la sortie et de façon cavalière ( encore une erreur de principe grossière de la part de celle-ci.  Voir les posts précédents), de ne pas se joindre à un gouvernement illégitime d'où qu'il sorte.(Son nom a été cité par un plagiat de Front de Salut National Tunisien, copié sur le FTSN  pour être un éventuel président provisoire d'un gouvernement de salut national porté par une certaine rue et quelques inconscients)..Je demande au peuple tunisien de la patience et à toute la classe politique qui dispose d'une conscience de se concentrer, encore une fois et essentiellement aux prochaines élections et à leur environnement adéquat.
Le chant des sirènes et les kermesses, on connait. Attention à la gueule de bois qui s'en suit.

L'appel républicain, observatoire vigilant...Ex Front Tunisien de Salut National, FTSN, parti d'opposition historique à Ben Ali et son système politicomafieux.
RMD 

 
Rappel : les tunisiens doivent assumer le choix de leur vote jusqu'au prochaines urnes (référendum ou élections normales dans la transparence la plus rigoureuse). Ils sont actuellement mieux préparés pour saisir l'importance des urnes, du climat dans lequel elles se déroulent et de leur prochain choix des hommes politiques.
Je rappelle, pour information, que j''étais le seul, oui le seul, à refuser de participer aux dernières élections mises en place sous Beji Caîd Essebssi pour leur manque de transparence dans le financement et l'organisation du scrutin. Par respect du choix final des tunisiens, j'ai ensuite respecté rigoureusement le choix de ces urnes malgré mes réserves préalables.

Jebel Chambi, à la frontière algérienne....

PS en réponse à certains commentaires : je rappelle haut et fort que je ne suis partisan d'aucun parti ou idéologie de la place. Ayant exercé le pouvoir durant plus de 10 ans à l'ombre du plus haut sommet de l'état sous Bourguiba, j'exprime, à travers ce blog, la riche expérience de ce vécu avec ses hauts et ses bas, expérience qui m'a valu d'être, également et jusqu'à ce jour, un élu français ( je suis un double national) , vivant en direct l'esprit et la forme démocratique. Je ne suis actuellement, grâce à Dieu,  ni dans l'enfer de la gouvernance transitionnelle post révolutionnaire ni dans l'opposition guidés plus par les égos et les intérêts bassement partisans. Mon seul guide politique est ma conscience au service de l'humanisme, du respect d'autrui et de l'intérêt général. Je suis et reste profondément respectueux du choix des urnes. 
L'Appel Républicain est un observatoire vigilant contre tout dérapage envers la démocratie et les urnes.



lundi 29 juillet 2013

Rafaat Mrad Dali : La Tunisie face à une opposition impatiente et inconsciente qui a pour seule stratégie : le vide

Hélas, la Tunisie transitionnelle n'a pas bénéficié d'une véritable opposition constructive telle que nous la concevons en Europe.
La destruction de tout ce que peut faire la gouvernance est le mot d'ordre au quotidien. Au diable l'intérêt du pays ou l'intérêt général. Tout ce beau monde veut la chaise et vite. Tous les moyens sont bons.
Sits in, grèves paralysants l'économie fragile à la moindre occasion, fermeture d'usines et perte de milliers d'emplois pour inquisition syndicale, insultes dans les discours et les réseaux sociaux, rumeurs malfaisantes et dégradantes colportées ça et là, quelques médias irresponsables mais jouissant de la toute liberté nouvelle, pour assurer la courroie de transmission en dehors de toute éthique, sans compter toutes les tentatives de déstabilisation organisées par des officines professionnelles criminelles étrangères et locales sous la forme d'assassinats accompagnant la manipulation dans toute sa splendeur à travers les réseaux sociaux. La diabolisation de l'autre avec tous les qualificatifs et superlatifs a été l'axe directeur de la stratégie de cette opposition vis à vis du gouvernement semant ainsi la haine et la division dans la grande famille tunisienne, voila leur bilan.
En face, un gouvernement faible ( certes la tâche n'est pas facile) qui n'assume pas toujours la gouvernance avec ses risques et ses obstacles, un gouvernement muni d'un certain nombre de conseillers novices de copinage face à des loups (aguerris pour la manipulation et la désinformation et soutenus...) et qui, de plus, est empêché de travailler au quotidien.
Ca suffit. Le peuple se désintéresse dangereusement des politiciens et de leurs discours cacophoniques et démagogiques, il n'a aucune confiance dans la majorité des partis et leur slogan creux. Ces pseudos politiciens qui veulent tenter la rue, mener le pays au chaos, ils ne connaissent pas les désastres de la rue et du chaos post élections.
Ils ne respectent pas les urnes même avec retard eh bien ils ne connaissent pas les conséquences pour la crédibilité et la sérénité des prochaines élections. Prenez la peine de regarder ce qui se passe en Egypte et ce que valent les « DEGAGE » après les urnes. C'est le peuple et sa voix, en fait, qui dégagent, opposition, société civile et gouvernance élue comprises pour laisser la place aux engraissés, aux nostalgiques et aux passes droits des ex dictatures. Et ce n'est pas terminé pour ce pays frère, si cher à nos cœurs..à moins qu'il ne se ressaisisse entretemps pour ramener la légitimité mais avec conditions de gouvernance plus efficiente et plus démocratique.
Si ce gouvernement sait faire son job et s'il sait corriger ses erreurs, alors l'occupation de la rue par certains ne doit pas décider de l'avenir de la Tunisie.
A lui de s'améliorer encore davantage, de se remettre en question au quotidien et de perfectionner son image et sa communication tout en préservant l'ordre par tous les moyens légaux. Place alors, rapidement à des élections transparentes dans un climat apaisé et sous la supervision d'observateurs internationaux..et que le meilleur gagne et gouverne sous le contrôle de l'opposition et de la société civile.

PS en réponse à certains commentaires : je rappelle haut et fort qu'en Tunisie je ne suis partisan d'aucun parti ou idéologie de la place. Ayant exercé le pouvoir durant plus de 10 ans à l'ombre du plus haut sommet de l'état sous Bourguiba, j'exprime, à travers ce blog, la riche expérience de ce vécu local avec ses hauts et ses bas, expérience qui m'a valu d'être, également et jusqu'à ce jour, un élu français, tête de liste de surcroit ( je suis un double national), vivant en direct en France l'esprit et la forme démocratique. Je ne suis actuellement, grâce à Dieu,  ni dans l'enfer de la gouvernance transitionnelle post révolutionnaire ni dans l'opposition guidés plus par les égos et les intérêts bassement partisans. Mon seul guide politique est ma conscience au service de l'humanisme, du respect d'autrui et de l'intérêt général. Je suis et reste profondément respectueux du choix des urnes. 
L'Appel Républicain est un observatoire vigilant contre tout dérapage envers la démocratie et les urnes.

jeudi 25 juillet 2013

Rafaat Mrad Dali : l'assassinat de Mohamed Brahmi est un triste jour pour la Tunisie. La condamnation est unanime.

Mohamed Brahmi (Tuniscope)
Toutes nos sincères condoléances à toute sa famille et à ses proches.
L 'éternel question. Qui a commandité et à qui profite ce crime horrible?
Je suis convaincu que les tunisiens sauront vivre ce deuil avec tout le calme et la détermination nécessaires en vue de connaître la vérité, toute la vérité comme nous l'avons toujours exigé, sans relâche,  pour Chokri Belaïd..La diabolisation de l'autre à outrance est devenu un sport national chez les politiques et cela ne peut que mener à la haine et à la violence en particulier chez les personnes manipulables et ils sont légions.. Nous n'avons jamais cessé de le rappeler à la classe politique et à certains médias, gagnés plus par l'hystérie et les rumeurs dégradantes que par les échanges et débats constructifs...C'est ainsi que l'on fragilise une société pour mieux la déstabiliser. Ben Ali,  ses adeptes et ses hommes de main doivent surement relever la tête en ces temps -ci.

NB : dans un communiqué publié avant hier, j'avais lancé une alerte qualifiée de significative sur le climat de tension particulier entretenu en vue d'une tentative de déstabilisation proche préparée par certains parties contre révolutionnaires bien infiltrées dans les rouages du système sécuritaire et judiciaire.
Mes prémonitions s'avèrent encore exactes..


PS en réponse à certains commentaires : je rappelle haut et fort qu'en Tunisie je ne suis partisan d'aucun parti ou idéologie de la place. Ayant exercé le pouvoir durant plus de 10 ans à l'ombre du plus haut sommet de l'état sous Bourguiba, j'exprime, à travers ce blog, la riche expérience de ce vécu local avec ses hauts et ses bas, expérience qui m'a valu d'être, également et jusqu'à ce jour, un élu français, tête de liste de surcroit ( je suis un double national), vivant en direct en France l'esprit et la forme démocratique. Je ne suis actuellement, grâce à Dieu,  ni dans l'enfer de la gouvernance transitionnelle post révolutionnaire ni dans l'opposition guidés plus par les égos et les intérêts bassement partisans. Mon seul guide politique est ma conscience au service de l'humanisme, du respect d'autrui et de l'intérêt général. Je suis et reste profondément respectueux du choix des urnes. 
L'Appel Républicain est un observatoire vigilant contre tout dérapage envers la démocratie et les urnes.

mercredi 24 juillet 2013

Tunisie : Le délire absolu des procédures judiciaires dans toutes leurs splendeurs mais aussi un signal dangereux significatif...

Voilà ce que l'on peut lire, entre autres, à travers la presse tunisienne dont vous trouverez ci-dessous le contenu..
Il s'agirait d'une plainte "originale" déposée par un certain syndicat de la police crée par Béji Caid Essebssi à l'époque où il était chef du gouvernement avant les premières élections post révolutionnaires afin de faire juger prochainement, tenez vous bien, Rachid Ammar, (celui qui a refusé de tirer sur le peuple le 14 janvier et qui a sauvé la révolution), et d'autres hauts responsables pendant que l'on libère, la semaine dernière tous les anciens symboles et tortionnaires de l'ancien régime sans que cela fasse frémir ce fameux « syndicat de sécurité intérieure. ».. L'information peut paraître loufoque mais c'est le signe d'une belle conspiration contre- révolutionnaire qui commence et qui confirme d'autres données non moins suggestives sur l'infiltration rampante de la justice et de la police..C'est le début de la nouvelle revanche de Ben Ali sur ses délogeurs.
Une alerte significative.......

Lien sur Kapitalis: http://www.kapitalis.com/politique/17303-tunisie-politique-d-anciens-hauts-responsables-devant-le-tribunal-militaire.html
Titre de l'article : D'anciens hauts responsables devant le tribunal militaire
Contenu de l'article paru dans la presse :
« Le général Rachid Ammar, chef d'Etat major des trois armées démissionnaire, et d'autres symboles de l'ancien régime seront entendus par le tribunal militaire permanent de Tunis.



La plainte déposée par le Syndicat des forces de sécurité intérieure contre le général Rachid Ammar et d'autres responsables de l'ancien régime, notamment l'ex-Premier ministre Mohamed Ghannouchi, l'ex-président par intérim Foued Mebazaa, le général Ahmed Chabir, ex-Directeur général de la Sûreté nationale, ainsi que Larbi Nasra, patron de Hannibal TV, pour complot contre la sûreté de l'Etat.

Le syndicat accuse ces anciens hauts responsables de l'Etat d'avoir commis, ordonné et participé à des meurtres, propagé de fausses informations et incité les citoyens à s'entretuer.

La requête sera examinée dans les jours qui viennent par le tribunal militaire.

Selon le Syndicat, les présumés accusés seront poursuivis selon les articles 32, 70, 71, 74, 201 et 205 du Code pénal. Par cette action en justice, il souhaite lever définitivement le voile sur ce qui s'est exactement passé les jours suivants le 14 janvier 2011, après la fuite de l'ancien président Ben Ali, qui a enregistré plusieurs morts et blessés par balles. »

jeudi 4 juillet 2013

François Hollande en visite en Tunisie. Un geste hautement amical à l'image de l'excellence des relations Franco-Tunisiennes

Le président de la république française a déjà effectué une visite post- révolution très appréciée en tant que candidat aux élections présidentielles et réitéré son soutient à la transition.

mardi 2 juillet 2013

Rafaat Mrad Dali : L’Égypte manque douloureusement de référents éclairés.

Les égos de toutes les parties dominent la raison. Le peuple est pris en étau et fait l'objet de toutes les manipulations improductives internes et externes.
Renverser les urnes par la rue ou par les baïllonnettes n'est pas la solution car il constituera un précédent encore plus redoutable et l’Égypte souffrira davantage.. Attention à la gueule de bois après la kermesse.