lundi 8 décembre 2014

Lecture - Tunisie élections : "le débat confisqué" ( source debatunisie)

Source: http://www.debatunisie.com/archives/2014/12/08/31103157.html
09 décembre 2014
Le débat confisqué

Il y a sept ans, j'ai ouvert un blog que j'avais appelé "Débatunisie". Mon rêve de jeune tunisien d'alors était de reconstituer virtuellement et à mon échelle un semblant de débat public. La Tunisie de cette lointaine époque était muette. Zaba trônait en chef absolu. La police, la censure et la propagande composaient le triumvirat de son pouvoir. Puis se déclencha une révolution en 2011. Toutes les conditions furent réunies pour enfin réhabiliter ce débat public. Même si la liberté d'expression est acquise (sauf pour critiquer Allah et son secrétaire) et qu'une forme de pluralisme politique a émergé de ce magma, des vieux réflexes empoisonnent la scène publique. De quelque bord qu'ils soient, les médias, les intellectuels et les politiques sont les premiers responsables de ce blocage. Mais j'avoue des fois, que la médiocrité et le populisme moutonnier du bord tartouriste m'horrifient beaucoup moins que la machine médiatico-intello-bourgeoise mise en place par le Bajboujisme. La "Bajboujosphère" semble s'être mobilisée spontanément pour tirer unilatéralement contre la tartourie et flatter l'égo de son chef sans le moindre sens critique. Personne n'a encore compris en quoi cet octogénaire nommé Béji Caïd Essebsi était LA solution. On sait juste que ce monsieur incarne selon eux une vague idée d'un progressisme à la tunisienne...
debatconfisque
Bajbouj pas touche !
http://www.debatunisie.com/archives/2014/12/08/31103157.html



Parmi ces nombreux soutiens aveugles je cite au hasard Héla Béji, une éminente universitaire spécialiste en décolonisation. Cette dernière vient de se surpasser en prenant sa plus belle plume pour défendre Bajbouj contre les moqueries de Ruquier (voir ici). Ce pauvre Ruquier dans sa dernière émission hautement culturelle de France 2 ("ONPC") a attiré les foudres de la Bajboujie tunisoise en raillant l'âge avancé du candidat Essebsi. Heureusement que notre vaillante universitaire était là pour rétablir l'honneur de Béji et de tous les tunisiens qui ont voté pour lui. Pour elle ce "grand homme" qu'elle compare à un Stéphane Hessel, est d'une "éloquence et d'un humour" que les pauvres français sont incapables de saisir. A lui seul, le "spiritiuel Béji" (elle fait sûrement allusion à son "barra rahez") "crèverait le plafond de l’audimat" et je vous jure, elle n'est point ironique. "Mais", ajoute-t-elle avec dédain, "vous ignorez tout de sa langue, ce n’est pas votre faute". Notre spécialiste en décolonisation supporte mal la critique contre son candidat fétiche surtout quand cela émane d'un français. A croire que cela réveille en elle un profond complexe de décolonisée...

Bref, qu'une universitaire perde son temps à répondre à l'animateur d'une insignifiante émission de divertissement d'un pays étranger, démontre bien que notre élite est définitivement à côté de la plaque. ( Inutile d'évoquer le cas Olfa Youssef & Co...)

Les médias caniches

Mes amis, il se fait tard, et je n'ai pas le courage de terminer ce paragraphe sur les médias. Contentez-vous de bien regarder les caniches du dessin ci-dessus, et de lire au hasard n'importe quel article de Businessnews, TunisieFocus, Kapitalis... et autres conneries sur le net et vous comprendrez pourquoi le débat demeure confisqué.

Conclusion

Avant de rejoindre ma sebkha nocturne, je trouve bien minable le refus de Bajbouj de débattre avec Marzouki à la télévision. Parmi tous ses soutiens, ni Héla Béji ni tous les autres bajboujeux n'ont relevé ce mépris flagrant pour l'idée même du débat. Le refus d'un tel débat, est un refus de démocratie. En cela Bajbouj est un héritier naturel de cette Tunisie autocratique, dominée par ses vieux réflexes, ses vieilles manies et ses vieux cons. Et c'est en cela qu'il est un homme doté du sens de l'Etat diront en choeur les Ben Simpsons !



samedi 6 décembre 2014

Réponse de Rifal de Tunisie à Business News à propos de l'article : "ces occidentaux qui n'ont rien compris à la révolution tunisienne"

Source : http://www.businessnews.com.tn/ces-occidentaux-qui-nont-rien-compris-a-la-revolution-tunisienne,519,51799,3

Nous dire qu'ils n'ont rien compris, voilà donc encore l'erreur.
Rifal |06-12-2014 20:08

Nous dire qu'ils n'ont rien compris, voilà donc encore l'erreur.
Partie 1 : Monsieur Bahloul, vous nous avez tracé la Chronologie des grands événements douloureux qui ont traversé ces 3 dernières années la post révolution en citant des faits précis avec des dates. Nous ne pouvons que vous remercier pour ce rappel connaissant toute la difficulté de votre métier et tout l'apport que vous apportez à l'information en Tunisie. Je ne suis pas toujours d'accord avec vos analyses et encore moins en lisant certains commentaires haineux qui suivent le train...et qui poussent à la haine et la division des tunisiens. Mais je vous reconnais le grand mérite d'accepter tous les commentaires contradictoires ce qui n'est pas le cas de portails électroniques de la place.
Une question de principe : en présence de tout conflit ou drame à résoudre, tout juge qui veut la vérité pour juger en toute conscience face à des faits, réunit tous les éléments en recevant et écoutant les avis de tous les protagonistes à la recherche du ou des responsabilités.
Le procureur enfonce les accusés et passe du revers de la main les avis contradictoires.
L'avocat, de par sa fonction, les défends. C'est le cheminement logique pour se rapprocher le plus possible de la vérité . Le jury ou le juge, en toute conscience, conclut et rend le verdict. Ceci est la vrai justice.
Dans cet article, Nizar Bahloul, vous vous êtes tout simplement comporté en procureur et accusateur en laissant de coté tous les éléments contradictoires permettant de vous rapprocher du bon diagnostic.
Une thèse sans aucune antithèse nous ramène automatiquement à une conclusion et vérité faussées même si les faits relatés sont réels. C'est ainsi que l'on risque de perdre sa crédibilité  et par conséquent tout appui.

La politique est un puits profond, une jungle complexe où se côtoie sournoisement les loups, les renards et les requins etc chacun essayant d'affaiblir l'autre pour mieux l'éliminer de son chemin vers le pouvoir. Logique mais... quand l'éthique et l'honnêteté intellectuelle sont absentes de la bataille, alors tous les coups sont permis y compris la désinformation et la manipulation tous azimuts accompagnés du « laisser pourrir la situation » même au dépens de l'intérêt général et du pays. C'est ce qui tout observateur averti perçoit à travers les visites, les écrits et les évolutions de tout échiquier politique. Seulement en politique, pour revenir à ce qui a été dit ci-dessus, très souvent les crimes sont maquillés dans la présentation et l'habillage pour pointer un accusé qui peut ne pas en être un et écarter par la même, le vrai commanditaire. C'est une base et vous connaissez très bien la technique et la méthode, ayant vous même, survécu à la précédente dictature monsieur Bahloul. Il ne faut pas être agrégé pour connaître ces balbutiements et manipulations que nos amis occidentaux relèvent comme pour tous observateurs avertis. Eux écoutent toutes les parties du sommet au bas (médias compris avec de plus un supplément lecture entre les lignes) et de ce fait ne sont plus dupes de ce que l'on peut leur raconter ou leur faire croire.
Nous dire qu'ils n'ont rien compris, voilà donc encore l'erreur. Ils en savent plus que vous et moi Monsieur Bahloul. Certaines réactions de politiques locaux croyant jouer à la fine duplicité font tout simplement sourire localement et à l'étranger.
Texte trop partisan : ainsi, en toute simplicité,  les accusés à charge sont la troïka et les occidentaux. Le bénéficiaire heureux et complet , c'est Nidaa tounes et Beji Caid Essebssi. La charge est tracée. La partie non constructive de l'opposition tunisienne : aucune responsabilité. La gouvernance actuelle non plus. De tous les orages que vient de traverser la Tunisie post- révolutionnaire, la mafia de l'argent et de la corruption ( et ses corollaires) encore omniprésente sort blanchie comme neige et peut évoluer en transparence comme « eau de roche ».. En écartant volontairement certaines responsabilités flagrantes de parties mal intentionnées qui refuse l'installation de la démocratie en Tunisie, vous affaiblissez le contenu de votre argumentaire.
A la lecture de cette réponse, merci de ne pas m'accuser de prendre partie pour un camp ou un autre. Mon seul souci est la transparence et l'approche de la vérité propre loin de toutes manipulations ou désinformations. J'attend toujours les résultats de l'enquête et les noms des vrais commanditaires de l'assassinat de Belaid et Brahmi. Je veux la vérité, la vraie.
PS : lorsque je passe chez moi en Tunisie, je n'ai pas pu, à ce jour, « avaler » d'avoir à mettre la main dans la poche pour acheter l'eau pour abreuver ma soif. Même l'eau à boire.....(celle du robinet, que je paye bien sûr, étant imbuvable). Mais cela, personne n'en parle.....Casser du secteur public, dans l'éducation, la santé, l'environnement, la sécurité , toujours puiser dans la poche du citoyen, voilà les dégâts omniprésents, occultés comme par hasard et difficilement réparables de l'ancien régime que certains tentent de réhabiliter. Alors,comment reconstruire ? Et vite ?
Rifal

En réponse à  l'article de Business News : Source : http://www.businessnews.com.tn/ces-occidentaux-qui-nont-rien-compris-a-la-revolution-tunisienne,519,51799,3


vendredi 25 juillet 2014

Les commentaires de Rifal de Tunisie : "Facebook est la porte d'entrée de votre chambre à coucher".

En réponse à article de Business News Tunisie : "Nouvelle photo du groupe terroriste responsable de l'attaque de Henchir Tella" en date du 22 juillet 2024
"Celles et ceux qui pensent que les pages facebook sont non repérables sont dans l'erreur. Facebook est la porte d'entrée de votre chambre à coucher. Cela veut tout dire. En Europe et ailleurs, on ramène dans les 24 h tout pseudo recherché pour le trainer devant les juges. Cette photo surement truquée, trompeuse et suggestive, prélevée de n'importe quoi, datée de quand ? a été postée car l'auteur de la page sait qu'il ne risque rien (repéré mais protégé par qui ?) mais l'objectif est de faire passer un message amalgamé et amalgamant à destination des “moutons”. “Prière” égal “Islam” + “armes” égal “terroristes”donc Islam égal terrorisme alors que l'Islam est la religion de la modération et du juste milieu malgré la présence de minorités religieuses hyperconservatrices mais peu représentatives comme pour toutes les croyances. La diaboliser, c'est le jeu de la guerre de civilisation, vieille comme le temps. La diaboliser, c'est diviser une population à majorité modérée pour mieux l'assouvir et la manipuler. Les dictateurs en savent quelque chose, c'était leur gagne pain. Pendant ce temps, les bandits terroristes vrais, pauvres bougres bien financés, sont à la solde du plus offrant (contrebande d'armes, de drogue, de produits divers, crimes à la demande). Le premier danger d'une révolution à travers toute l'histoire, c'est la contre révolution bien plus dangereuse que les erreurs de la gouvernance car elle paralyse toute gouvernance et pousse à la division pernicieuse tout azimut. Elle est également bien financée et utilise tous les moyens humains et matériels avec les habillages nécessaires pour orienter ailleurs les traces des commanditaires..tirant les ficelles à partir de l'extérieur..D'où l'importance de la recherche des financements et des commanditaires de tous les assassinats politiques autant que les simples ...exécutants, maquillés sur mesure et à la solde du plus offrant".

Lien http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?a=48137&t=520&lang=fr&temp=3

 Autres commentaires :

http://www.tunisienumerique.com/tunisie-ghannouchi-tout-est-bon-pour-sattaquer-au-regime-egyptien/230916
Rifal : “Nous aimons l'Egypte et les égyptiens mais s'il venait à débarquer un équivalent Sissi chez nous, bonjour la catastrophe et un grand nombre d'entre vous serait appelé à oublier vos posts et commentaires politiques pour revenir vous consacrer uniquement au spectacle des dribbles du ballon au stade. Avec en plus le retour d'une maladie connue des dictatures qui est le torticolis chronique du peuple (à force de tourner la tête à droite et à gauche pour vous assurer que vous n'êtes pas écoutés..) Dieu merci, les tunisiens ne tomberont pas dans ce piège et nous pourrons à loisir lire vos commentaires de toutes les couleurs sans peurs et sans reproches. Et cela fera, bien sûr, le bonheur de Tunisie numérique et des autres portails électroniques....ni ligotés, ni bâillonnés.”

 
http://www.tunisienumerique.com/tunisie-ce-qui-resterait-a-faire-pour-se-donner-une-chance-de-vaincre-les-terroristes/230691
Rifal : "Mehdi Jomaa a pris la bonne décision en créant la cellule permanente de crise réunissant les principaux acteurs de la lutte antiterroriste. Pour le reste, il lui est recommandé d' être d'une grande prudence quand aux actions qui pourraient fragiliser cette délicate limite entre le combat antiterroriste d'une part et les amalgames - stigmatisations qui divisent, isolent les tunisiens et favorisent davantage la haine . Ce serait tomber dans le piège classique de certaines parties qui jouent le pourrissement pour monter au créneau. Il n' y a qu'à lire les commentaires et les articles de certaines presses électroniques qui sont de véritables appels à la haine contre l'Islam et à la discorde entre les tunisiens, qui font pousser les « barbes » à tout va et à tout vent, à n'importe qui et n'importe quoi, et qui, bien sûr, poussent le gouvernement à adopter la technique de la « fuite en avant » qui, à moyen terme et long terme, ne peut être qu' improductive car menant au cercle vicieux. Les expériences multiples dans l'histoire des états et des transitions sont hautement significatives. La Tunisie a besoin, avant tout, de l'unité de ses enfants car le combat est sur plusieurs fronts....Cette unité passe également par l'accompagnement du dialogue et de la pédagogie même si le prix est lourd."

 

lundi 9 juin 2014

La police, la police des « polices », la police de « la police des polices » ... : Commentaire de Rifal de Tunisie

Commentaire de Rifal de Tunisie :
La police, la police des « polices », la police de « la police des polices » et les pompiers pyromanes

Toutes nos condoléances aux familles des policiers tombés sous le feu du terrorisme aveugle à Kasserine. On ne peut être que choqué.
Dans les pays avancés, en matière de sécurité et de justice, rien n'est acquis, tout doit être vérifié et analysé puis contre-expertisé pour aboutir à la vérité et cerner non seulement les exécutants, mais leurs commanditaires, leurs intermédiaires et leurs financements. D'où l'existence non seulement de la police, mais aussi la police des « polices » ainsi que la police de « la police des polices ». Idem pour les autres corps de sécurité (gendarmerie etc) et de justice. L'habillage trompeur des crimes politiques et l'infiltration du système sont parmi les outils les plus importants des commanditaires et des terroristes pour atteindre leurs objectifs et, souvent, ces commanditaires ( je dis bien commanditaires, des grosses pointures pour la plupart des cas téléguidant les opérations de l'étranger à travers le mille feuille d'intermédiaires) ne sont pas ceux affichés par les enquêtes préliminaires ou les compte rendus de presse. Quand aux exécutants, bien équipés et rénumérés, ils disposent d'une feuille de route spécifique bien ficelée y compris en cas d'arrestation, pour tromper davantage les enquêteurs. Tout ceci pour dire combien les choses ne sont pas aussi simples en particulier lorsque l'on sait qu'en période de transition, des parties écartées du pouvoir ( politico -mafieuses en particulier) ne baissent jamais les bras pour refaire surface et tous les moyens financiers et matériels sont bons pour mettre le feu à toute transition afin de préparer leur retour ( L'histoire des révolutions et la réalité présente dans notre voisinage ( réveil en force des kadhafistes et retour du pouvoir militaro-financier en Egypte) rengorgent d'exemples concrets). Tout leur réseau politique, sécuritaire, médiatique et judiciaire est concomitamment et comme par miracle mis en branle (quelquefois à l'insu du manipulé resté indépendant) pour compléter le tout en jouant allègrement au moment voulu aux pompiers pyromanes. Le réseau est encore là, le rapport de force avec.. Dans l'environnement politico- mafieux, jamais un homme politique déchu ne baisse les bras et s'il dispose de grands moyens financiers et de « dossiers », alors bonjour les dégâts et les coups maquillés. Ceci est l'abc de ce genre de situations et c'est aussi une règle d'or à connaître pour éviter les éventuelles complications à venir. Le médecin, face à l'abcès, analyse de façon méthodique le mal, en recherche les causes profondes et favorisantes ainsi que leur cheminement horizontalement et verticalement et c'est ensuite qu'il engage le traitement curatif parallèlement au traitement préventif en toute connaissance de la chose et exceptionnellement à l'aveugle. En fait, tout doit être parfaitement programmé pour que le mal ne revienne pas ou ne reprenne pas de nouvelles forces? Ce qui n'est pas, hélas, le cas lorsque la main qui veut guérir, n'a pas l'expérience voulue ou tremble ou manque de propreté ou bien si elle-même est infectée ou infiltrée sans le savoir. On reste alors dans le palliatif porte ouverte à la chronicité. En politique, il faut à coté de l'action et des valeurs qui l'accompagnent, être quotidiennement porté au doute y compris de soi même car l'erreur est humaine. De ce fait, la naïveté n'a pas sa place dans cette « jungle ». Voilà pour la pédagogie. Pour le reste, les tunisiens doivent poursuivre leur vigilance face à toutes les tentatives visant à rompre cette transition avant les élections, tentatives toutes vouées à l'échec comme cela a été le cas face aux précédentes. D'ici peu et après les urnes, chacun respectera le (ou les) vainqueur (s) quel qu'il soit et ce sera ainsi.
Enfin pour terminer, nous invitons le ministre Ben Jeddou que je salue au passage et pour lequel j'exprime ma compassion pour lui et les siens, de diffuser le maximum d'information au public sur le déroulé et circonstances des attentats ou incidents de ce genre (en préservant bien sûr les aspects hautement sécuritaires) comme cela se pratique dans les pays avancés. Cela a pour intérêt de mieux faire aboutir les recherches en faisant participer le maximum de gens à la lutte contre la violence aveugle et surtout écarter tout doute envers la qualité de la prise en charge des opérations. En ce moment, et suite à cet incident qui nous a tous choqué, les tunisiens sont nombreux à se poser des questions et des interrogations.

jeudi 3 avril 2014

Commentaire de Rifal dans Babnet : USA -Tunisie : rappel historique

Les USA ont été fermement aux cotés de la Tunisie pour sa lutte pour l' indépendance au moment où vos parents et grands parents étaient surnommés « des indigènes » par les colons et l'administration coloniale..
Les USA ont libéré l'Europe et le monde libre des bottes du nazisme qui considéraient que les autres races, dont la nôtre, étaient inférieures. 
Les USA ont été aux cotés du peuple tunisien lors de sa révolution pour la dignité et je comprends parfaitement que les rares nostalgiques de l'ex dictature rongent leurs freins et soient pris d'accès fébriles aigues. Nul n'est parfait dans ce bas monde mais dans la balance.....
Les USA est un pays ami historique et non de conjoncture. Obama est un grand homme; comme Martin Luther King, il a consacré sa vie à défendre à sa façon les droits civiques des minorités raciales et l'union de tous les américains dans l'égalité des droits. Son pays et leurs institutions l'ont honoré en lui accordant l'investiture suprême.
En honorant Mahdi Jomaa, à qui nous avons accordé le préjugé favorable de départ, le peuple américain et son leader honorent le peuple tunisien.
http://www.babnet.net/cadredetail-82861.asp

vendredi 28 mars 2014

Rafaat Mrad Dali : Egypte : la condamnation à mort de 529 personnes nous rappelle les pires épisodes des dictatures sanguinaires.

Le respect de l'humain a fait bond en arrière de la façon la plus spectaculaire. Nous sommes tristes  pour l'Egypte. Le général Sissi pourra t'il dormir un jour la conscience tranquille? Quel message compte t'il laisser aux enfants et à la jeunesse égyptienne ? Quelle comptabilité divine sera la sienne ?
Le peuple égyptien ne veut pas du sang des arènes des époques révolues ni des jugements collectifs. Le dialogue, même difficile, peut toujours aboutir au consensus. En condamnant radicalement le présent, il assombrit lourdement l'avenir.

Commentaires d'actualités tunisiennes lus et soulignés : Issam Chebbi ( El Jamhouri)

Issam Chebbi ou la politique de seconde zone
source : Dans une déclaration à Jawhara fm, Al Joumhouri appelle à revoir les nominations des diplomates tunisiens et plus..
Commentaire de Rifal Mrad :
Issam Chebbi
« Taper sur le tas, taper, toujours taper ». Voilà la réaction type du politique destructeur et diviseur qui détruit l'image, le prestige et la notion même de l'état. Les Omdas, les Délégués, les Gouverneurs, les Consuls, les Ambassadeurs, Monsieur Issam Chebbi du Parti Al Joumhouri veut les ballotter selon ses désirs en troupeau comme le bétail pour les mener à l'abattoir en communauté. Monsieur ne juge pas de la compétence ou des erreurs de tel ou tel responsable pour proposer, il décide de tous les changer ou les muter car ceux là sont des tunisiens à barbe et non imperbes, ou bien parce qu'ils sont petits et non grands, parce qu'ils sont blancs et pas jaunes. Si la Tunisie post révolutionnaire peine à avancer, si la Tunisie est divisée, le mérite en revient à ce type de profil de politiques immatures qui ont oeuvré eux véritablement contre l'assainissement de la vie et du climat politique, pour creuser davantage le fossé entre les tunisiens et pour empêcher toute gouvernance de gouverner. « Après moi le déluge », telle est leur devise. Nous en souffrons actuellement et ce n'est pas fini avec ce type d'élucubrations de seconde zone. Désolé pour Issam Chebbi qui dispose de hautes qualités par ailleurs.

mardi 4 mars 2014

Rafaat Mrad Dali : Ukraine : la fuite en avant hors du temps de Vladimir Poutine.

Il vient d'officialiser concrètement le retour à la guerre froide associée à une confrontation de modèle de civilisation. On pointe du doigt les excès de l'autre et le refuse en exemple. Poutine est allé vite et fort en besogne. Le pouvoir quasi absolu voile l'esprit et consolide le dogme. A l'heure où les peuples comprennent mieux les enjeux sociétaux et politiques, ils exigent plus du politique quitte à se révolter. Vladimir Poutine a raté un virage, celui du dialogue et de plus de  réformes chez lui et ses alliés pour amortir et traiter en douceur le choc sociétal qui est en fait un phénomène mondial. 
Avec la crise Ukrainienne, le juste milieu est dépassé et l'excessif a pris le dessus.. Paradoxalement, les choses sont clarifiées, l'abcès est crevé. Est-il en mesure de faire marche arrière ? Oui je le pense. Poutine est un testeur qui pousse à la limite. A l'heure de l'épanouissement des extrêmes et des déséquilibres sociétaux (favorisés par l'explosion anarchique des réseaux sociaux) avec son lot exponentiel d' inquiétudes au sein de toute les sociétés, nous devons tous nous engager pour les adoucir avant l'explosion et rendre la vie plus sereine. Il y va de l'intérêt du monde et l'affaire est à prendre au sérieux. La Russie avec Poutine, parce que c'est une grande nation et une puissance de ce monde, doit prendre la mesure des choses et s'engager avec les autres grandes puissances, USA, Europe et Chine à éviter le pire et donner l'exemple du dialogue constructif au reste du monde encore sous perfusion.
L'avertissement de Barack Obama et des grands dirigeants européens ( France, Allemagne et Grande Bretagne) est clair.  On ne peut laisser les choses ainsi.

vendredi 28 février 2014

Rafaat Mrad Dali : Les ligues de protection de la révolution et la contre - révolution

Les LPR sont une association légalisée qui fait partie d'un équilibre déjà fragile et nous savons tous combien les équilibres sont importants en transition et en démocratie. Qui peut prétendre ne pas vouloir protéger la révolution alors que les contre révolutionnaires nostalgiques font encore la pluie et le beau temps, croulent sous les financements liquides occultes et rampent dans tous les rouages du système et de l'échiquier? Les ennemis de la révolution sont encore puissants et poursuivent malgré quelques défaites, leur infiltration sournoise et déstabilisatrice de façon hautement scientifique profitant de la naïveté de certains politiques de l'opposition comme de la dernière gouvernance.
Tout amalgame ou généralisation vis à vis de cette association LPR ou d'une quelconque autre association légale, n'a pas de sens et peut constituer un précédent dangereux.. Seule la loi juste et équitable, oui la loi, est souveraine au cas par cas en cas de délit.
Nous nous opposerons fermement à toute chasse aux sorcières hystérique et à toute atteinte ou amalgame vis à vis de cette association en dehors de la loi juste équitable et souveraine jugeant le délit caractérisé.
RMD : observatoire vigilant.
Note : "La critique constructive remplace le meilleur conseil" car la sincérité, même douloureuse, alerte au mieux ... alors que les porteurs de calculs sordides faisant fi de l'intérêt général, font mine de baisser la garde face aux décideurs pour mieux les tromper et les frapper". Attention :
"Quand la haine appelle la haine, la violence même verbale appelle la violence..Quand la loi, qui est censée nous réglementer, s’affaiblit, alors tout lien qui nous unit dans le respect vole en éclat. Enrager un animal même super docile et pacifique en seulement quelques semaines, c'est l'ABC de l'ouvrage des spécialistes en division et de certaines officines spécialisées.. Facilité par l'explosion des réseaux sociaux et des sites voyous sous agenda  ( nous en avons un fameux en Tunisie qui se dénomme « Tunisiens libres et Tolérants » sur facebook et qui prétend être une filiale d'un parti "Doustourna") qui sèment à tout va les mensonges, la calomnie,  la vulgarité rien de plus facile que de diviser et d'extrêmiser les gens puis enrager les foules. Facebook, bien qu'elle ait apporté une liberté d'expression certaine, doit balayer devant sa porte pour éviter une casse énorme au niveau des jeunes, des femmes, des familles avec son lot d'isolés, de déréglés, de déséquilibrés et d'hystérisés.
Il faut trouver cet équilibre entre la nécessité de préserver la liberté d'expression avec l'impératif de prévenir le respect de la dignité des individus et juger les conséquences sociétales des abus exprimés par des malintentionnées et ils sont de plus en plus nombreux. Le rouleau compresseur et broyeur se retourne alors contre tous, prend le dessus et il est difficile de le stopper....et le frère tourne définitivement le dos à son frère.  Liens cassés. Tous affaiblis et pas assez solides pour empêcher une autre ou l'ex dictature de s'installer comme un couteau dans le beurre".RMD

Liens associés : 
http://www.babnet.net/rttdetail-80764.asp
 http://www.businessnews.com.tn/25-d%C3%83%C2%A9put%C3%83%C2%A9s-chez-Lotfi-Ben-Jeddou-pour-d%C3%83%C2%A9fendre-Imed-Deghij-%28Audio%29,520,44564,3

عبد الرؤوف العيادي: غياب المحاسبة جعل القضاة الفاسدين يتمردون على الثورة والنقابات لوبيات لحماية الفاسدين

25 députés chez Lotfi Ben Jeddou pour défendre Imed Deghij (Audio)

 

 

samedi 8 février 2014

Tunisie : incident diplomatique à la cérémonie de l'ANC ( festivités de la constitution)

Quand on invite un ami ou un allié chez soi, la moindre des politesses et la tradition d'hospitalité font qu'on ne lui lâche pas un voisin belliqueux ( délégation iranienne) qui va l'insulter haut et fort à qui veut l'entendre dans une cérémonie officielle. Quand de plus, cet invité ami a été celui parmi ceux qui ont le plus soutenu le peuple tunisien dans sa révolution puis dans sa transition (USA), c'est que l'on est passé à coté de la politique, de la diplomatie et des bonnes manières... Quand aux conséquences....nous pouvons les qualifier d'ores et déjà de regrettables. Elles sauront être dépassées par le bon sens.

PS: diplomatie myope et novice......


lundi 27 janvier 2014

Rafaat Mrad Dali : Tant que les assassins de Brahmi et Belaid ainsi que les responsables de l'attaque de l'ambassade US à Tunis circulent toujours, la retenue des gouvernants doit prévaloir.

Tant que les personnalités qui ont joué un rôle clef dans le départ de l'ex dictateur sont volontairement mis au ban du système, sans la moindre reconnaissance, à l'exemple du général Rachid Ammar héros de la révolution et d'autres parties amies qui se sont rangés aux cotés du peuple et qui ont toute notre reconnaissance, nous considérerons que la révolution est toujours en danger et nous maintiendrons avec tous nos amis à l'intérieur comme à l'international une réserve et une vigilance accrues. Il n'y aura aucun chèque en blanc pour aucun gouvernement dans ce contexte même s'il a notre préjugé favorable de tout début. C'est dans la douleur que se forge la perle.
Je souhaiterai rappeler à Monsieur Ban Ki-Moon, que je respecte profondément et qui a toute notre reconnaissance, que la Tunisie n'avait pas une feuille toute blanche en matière de constitution, qu'elle a eu un grand leader qui était Bourguiba qui a mis en place un état et des institutions qui n'existaient pas, des lois anti tribales mais qui malheureusement ont été bafoué dans l'exercice par l'âge avancé puis par la précédente dictature sans ménagement. Vous avez encore des exemples récents de bafouage de la constitution élue dans un grand pays au Moyen Orient et d'autres dits modernistes. Un pas important dans le dialogue national a été fait malgré le refus des dirigeants et de l'opposition au départ, il n'a pas été le fruit du hasard, le plus important est encore à faire, la justice sociale, la justice tout court, la lutte contre la corruption généralisée qui puise allégrement et encore dans les caisses de l'état et les valeurs de civisme et de respect. Oui la vigilance reste toujours de règle.
Au final, nous demandons la soumission du projet de constitution au peuple par référendum.

 Appel Républicain :  observatoire vigilant. Nos critiques ou remarques se veulent avant tout constructives pour mieux construire et corriger lorsque cela s'avère nécessaire.