vendredi 28 octobre 2011

Le parti « L’Appel Républicain » (Ennida ElJomhouri) félicite le parti Ennahda..et recommande...

Le parti « L’Appel Républicain » « Ennida ElJomhouri » félicite le parti Ennahda pour sa victoire aux élections de la constituante avec un score honorable, établi par les urnes.
Au cours de ce premier scrutin pluraliste au suffrage universel, le peuple tunisien, dans sa grande majorité, a marqué sa volonté d’être présent sur la scène politique en faisant son « devoir citoyen » en glissant sa voix dans l’urne.
Aux dirigeants et acteurs politiques d'assumer maintenant les leurs envers le peuple, sa souveraineté et sa révolution.
« Ennida ElJomhouri » (l’Appel Républicain) rappelle à toutes les parties et à toutes fins utiles, que l’assemblée constituante est transitoire, qu’elle a pour principale mission, au delà de toutes tentations partisanes ou de politique politicienne, d’engager le pays, le plus rapidement possible, dans un processus démocratique réel et définitif  ramenant avant tout la confiance, condition essentielle à toute forme de développement et de coopération.

Rafaat Dali
Président de l’AR (EJ)
Fondateur du Front Tunisien de Salut National (FTSN depuis 1989)
P.A.R-EJ « Le Parti des Valeurs au cœur de toutes les Actions et Réformes »
Observatoire vigilant de propositions et d'alertes contre toutes voies ou dérives antidémocratiques d'où qu'elles viennent..

vendredi 21 octobre 2011

Communiqué : L’appel Républicain (Ennida El Jomhouri) salue la fin de l’épreuve libyenne et demande une enquête sur les circonstances de la mort de Kadhafi

L’Appel Républicain (Ennida El Jomhouri) félicite le peuple frère libyen pour sa victoire, avec l'aide de ses alliés, contre les ennemis de la souveraineté du peuple. Place actuellement au cheminement vers la démocratie et la république des valeurs, celles de la paix, de l’unité nationale et de la reconstruction.Le chemin sera long et difficile si la raison ne prévaut pas sur les passions.
Dans le même temps, et pour éviter des suites et conséquences nuisibles à l'unité nationale, l’Appel Républicain (Ennida El Jomhouri) demande une enquête sur les circonstances de la mort ou de l’exécution de Kadhafi blessé tels que visualisées à travers les images indécentes de certaines chaînes de télévision. Quels que soient les crimes inhumains commis par Kadhafi durant 43 ans de règne sans partage, c’est au peuple et à la justice de le juger humainement. La  révolution doit autant que possible, être l’exemple pour préparer, en douceur et avec sérénité, le lit de la transition démocratique.


Pour le bureau
Rafaat Dali
Président fondateur du Front Tunisien de Salut National (FTSN)
Président du parti l'Appel Républicain 

dimanche 16 octobre 2011

Moncef Marzouki : Il ne faut pas croire aux fausses promesses d’emploi, ils sont en train de vous mentir !!!

 par H.Manel-  Publié par Tuniscope
La campagne électorale qui commence à tirer vers la fin a été l’objet d’annonces diverses qui nous ont permis de saisir partiellement les enjeux de cette étape et les grandes lignes tracées par des dizaines de partis politiques. Constat : Les hommes politiques continuent à nous citer des listes et des listes de promesses qui ne se réalisent que lorsqu'un Tunisien vit au pays des merveilles !
M.Marzouki : Il ne faut pas croire aux fausses promesses d’emploi, ils sont en train de vous mentir !!!
Evoquant l’avenir de l’emploi au cours d’un meeting tenu récemment, M.Moncef Marzouki, président du Congrès pour la République (CPR) a appelé les gens à boycotter ces discours politiques mensongères et à rompre avec ces fausses promesses irréalisables et inexécutables :

"Quand je vois des gens qui disent qu’ils sont capables de fournir plus de 650 000 postes de travail, je dirai qu’ils manquent de crédibilité et d’éthique parce qu’ils sont en train de vous mentir. La relance de l’emploi reste tributaire de plusieurs facteurs, dont la garantie d’une véritable relance de l'économie au niveau national, mais tout en tenant compte des retombées de la situation économique mondiale, notamment celle de  l’Europe avec qui nous avons plusieurs rapports de coopération et d’entraide. Sur un autre côté, je parlerai de la Libye. Si ce pays voisin se stabilise prochainement, cela aiderait à résoudre la problématique du chômage en Tunisie " a-t-il expliqué.
M.Moncef Marzouki a également tenu à expliquer qu'il a demandé à chaque expert économique ou social qui a participé à l’élaboration du programme électoral du Congrès pour la République (CPR) de ne jamais donner des promesses qu’il ne pourrait pas tenir à l’avenir : " Notre parti a négocié le programme électoral avec l'aide de plus de 20 comités qui ont étudié point par point la faisabilité des promesses données "
Evoquant les programmes économiques et sociaux présentés par plusieurs autres partis politiques Tunisiens, M.Moncef Marzouki a relevé deux défauts majeurs qui font toujours surface : " Les fausses promesses (nombre d’emplois) et la contradiction enregistrée au niveau des objectifs proclamés (emplois, financements …). Comment peut on promettre autant de postes d’emploi sans tenir compte des ressources financières limitées ?! "
par H.Manel-  Tuniscope

vendredi 14 octobre 2011

Les grands axes du programme de « l’Appel Républicain », (« Ennida ElJamhouri ») : un projet citoyen et humain


Rafaat Mrad Dali, 



A toutes fins utiles, et pour répondre à certains posts, nous rappelons les grands axes du programme de "l’Appel Républicain" (Ennida ElJamhouri) : un projet citoyen et humain


Nous avons un idéal républicain mais pas d’idéologie politique classique si ce n'est :

les 3 mots clés : Action, réformes et Valeurs ( authenticité arabo-musulmane et modernité - civisme - démocratie)
C’est le parti de l’action, des réformes et des valeurs situé bien sûr au centre.

L’humain et le citoyen sont au centre de nos projets de réformes et nos stratégies. Ils sont au dessus de toutes les considérations ou pouvoirs.

.Notre révolution n’a pas droit à l’échec car elle est l’exemple. Et parce qu’elle est l’exemple, elle porte en elle une lourde  responsabilité, celle de la défendre de ses ennemis et détracteurs à l'intérieur et à l'extérieur du pays et de faire en sorte qu’elle réussisse sans heurts, ni violences, ni déchirures. Ce parti s’attellera à la réussite de cette tâche.

Observatoire vigilants contre toutes dérives antidémocratiques.

La spécificité ou la différence avec les autres formations
- Nous sommes le prolongement du premier parti historique d’opposition à la dictature de Ben Ali « le FTSN » Front Tunisien de Salut National, crée en 1989 et  qui a été un farouche mouvement d’opposition réelle et non de façade à la dictature et à la corruption. Voir les chroniques tunisiennes du CNRS et le rôle de ce parti dans la dénonciation de la répression et la corruption ainsi que la mobilisation de l’opposition. Nous poursuivrons cette démarche dans le cadre légal. Son président fondateur le Dr Rafaet Dali a été, dès 1990, le premier réfugié politique de l’ère Ben Ali, exilé durant 12 ans en France après avoir échappé à la condamnation à mort pour le fameux faux "complot des blouses blanches"de 1986, accusation montée de toutes pièces par Ben Ali alors secrétaire d'état à l'intérieur et homme fort du pays, complot supposé vouloir renverser le président de la république de l'époque...
- Nous n’avons jamais collaboré, ni de près ni de loin,  avec le système politico mafieux de Ben Ali. Nous veillerons à ce qu'il laisse la place à la république des valeurs.
- Notre programme est dénué de  promesses sans fins, ni d’objectifs de croissance fictifs ni des chiffres d'emploi incompatibles avec les réalités du court -moyen terme et les structures  actuelles. Pas de Bla Bla Bla mais des propositions et des solutions pratiques et pragmatiques.
- Loin de toutes énumérations standards et chiffres hasardeux (portant en particulier sur les centaines de milliers d’emplois à venir et les taux de croissance à 2 chiffres) caractérisant les programmes classiques, nous rappelons que le contenu du programme du parti « l’Appel Républicain » « Ennida El Jamhouri » comporte un volet important d’ »Action Pédagogique »  ayant pour objectif de renforcer la conscience politique du citoyen et rappeler les démarches, les droits, les devoirs et les valeurs qui organisent la vie en commun en démocratie afin que le peuple puisse choisir, en toute connaissance, en toute conscience, et sans intermédiaires, son projet de  constitution ( référendum), son président de la république, son régime, son député et ses élus locaux et territoriaux ( suffrage universel).
- Nous nous sommes fixés, entre-autres, le rôle d’observatoire d’alertes et de  lutte, aux cotés de toutes les bonnes volontés, contre toutes dérives de dictature politico-mafio-financières et médiatiques ainsi que de ses racines encore présentes dans tous les rouages du système. 
- Nous considérons que la marche vers le pouvoir est secondaire et que la restauration des  valeurs et l'intérêt général du pays priment sur toute autre considération. La mère des batailles sera « la bataille des valeurs » qui, elle seule, peut désormais ramener la confiance et l’unité nationale.

"L'Appel Républicain" pédagogique : la constitution tunisienne sous Ben Ali. Quelles réformes ?

 Par Rafaat Dali
Alors que l'unanimité est faite pour apporter des ajustements à la constitution Tunisienne héritée de l'époque Bourguibienne, et ce  afin de mettre en place les gardes fous nécessaires pour l'instauration d'une véritable démocratie, éliminant ainsi tout retour possible de la gouvernance dictatoriale, l'Appel Républicain ( Ennida El Jamhouri)  s'interroge sur l'absence dans les médias télévisés et les journaux de la place, du texte et du contenu de la constituante actuelle appelée à modification. Il semblerait qu'aucune recommandation dans ce sens n'a été faire de la part du ministère concerné, ni de la part des instances en charge de ces élections. Volontaire ou involontaire ? Le citoyen est en droit de comprendre cette importante démarche, ainsi que les objectifs et les chapitres pouvant être particulièrement visés par ces ajustements.
Afin de combler cette lacune regrettable, voici donc, à toutes fins utiles, les liens à la disposition de nos lecteurs pour consulter les 78 chapitres de la constitution actuelle en français et en arabe et mieux comprendre les enjeux et les dispositions à revoir par rapport à celles d’entre elle à caractères universelles.
Bonne lecture.
Voici les liens ainsi que les deux documents PDF en arabe et en français.
http://e-lawyerassistance.com/LegislationsPDF/tunisia/ConstitutionAr.pdf

Rappel : extraits du programme de l'Appel Républicain ( Ennida ElJamhouri)
Loin de toutes énumérations standards et chiffres hasardeux (portant en particulier sur les centaines de milliers d’emplois à venir et les taux de croissance à 2 chiffres) caractérisant les programmes classiques, nous rappelons que le contenu du programme du parti « l’Appel Républicain » « Ennida El Jamhouri » s'appuie sur un volet important d’ »Action Pédagogique »  ayant pour objectif de renforcer la conscience politique du citoyen et rappeler les démarches, les droits, les devoirs et les valeurs qui organisent la vie en commun en démocratie afin que le peuple puisse choisir, en toute connaissance, en toute conscience, et sans intermédiaires, son projet de  constitution ( référendum), son président de la république, son régime, son député et ses élus locaux et territoriaux ( suffrage universel).

Rappel : qu'est ce qu'une assemblée constituante (Wikipédia) :  
Une assemblée constituante est une institution collégiale avec pour tâche la rédaction, ou l'adoption, d'une constitution, c'est-à-dire le texte fondamental d'organisation des pouvoirs publics d'un pays. La façon dont les membres de l'assemblée sont désignés dépend des circonstances et des pays. Ils peuvent être désignés expressément pour cette tâche, ou bien avoir d'autres fonctions institutionnelles, voire s'autoproclamer. En effet, l'assemblée peut détenir le pouvoir constituant en vertu de la précédente constitution (on parle alors plutôt de révision), ou bien par les circonstances de faits, suite à une crise de régime (révolution, guerre civile, coup d'État, invasion…).Le résultat des travaux de l'assemblée peut n'être qu'un projet qui devra être entériné par le détenteur du pouvoir (par exemple un référendum). Il peut être une constitution entièrement nouvelle ou une simple modification plus ou moins importante.



jeudi 13 octobre 2011

Archives : IIe Congrès International pour la santé de la mère et de l'enfant..

Archives du parcours de Refaat Mrad Dali, en tant que Président du congrès et membre du Bureau exécutif de la IAMANEH (Association Internationale pour la Santé de la Mère et de l'Enfant)
http://tropej.oxfordjournals.org/content/31/4/237.extract
Nous rappelons par ailleurs que :
- le Dr Refaat Dali dirige un observatoire "l’Appel Républicain" et est Président fondateur du parti historique d’opposition« Front Tunisien de Salut National » (FTSN) 
-Le FTSN est un  parti historique d’opposition à la dictature de Ben Ali « Front Tunisien de Salut National", crée en 1989 et  qui a été un farouche mouvement d’opposition réelle et non de façade à la dictature et à la corruption. Voir les chroniques tunisiennes du CNRS et le rôle de ce parti dans la dénonciation de la répression et la corruption ainsi que la mobilisation de l’opposition. Nous poursuivrons cette démarche dans le cadre légal.
- Son président fondateur le Dr Rafaet Dali a été, dès 1990, le premier réfugié politique de l’ère Ben Ali, exilé durant 12 ans en France après avoir échappé à la condamnation à mort pour le fameux faux "complot des blouses blanches"de 1986 (voir la une des revues de presse de l’époque), accusations montées de toutes pièces par Ben Ali (et ses hommes de main) alors secrétaire d'état à l'intérieur et homme fort du pays, complot supposé vouloir renverser le gouvernement de l'époque

lundi 10 octobre 2011

Tunisie : ces nouveaux milliardaires révolutionnaires qui veulent le pouvoir

 Par Hamda Ben Saïd
La plupart des fortunes rapides ont été acquises aux dépens des ressources d'un peuple et d'un pays. Ils veulent ensuite logiquement le pouvoir pour remettre leurs mains dans les poches des citoyens et s'enrichir davantage et toujours davantage  parce qu'au fond, de par leur soif sans limites,  ils sont pauvres et le resteront à jamais. .
Regardez les milliardaires Ben Ali, les Trabelsi, les Kadhafi, les Moubarek et certains de leurs complices, leurs milliards, étaient-ce la fortune de leur ancêtres acquises au fil des ans? Méditez sur la question..
Pensez-vous que les Trabelsi ou les Ben Ali ou certains de nos voisins vont nous laisser faire tranquillement notre démarche démocratique ? Ils sont déjà parmi nous pour foutre la zizanie et faire échouer la souveraineté du peuple. Sans compter que d’ores et déjà, les pays amis, surpris par ces milliardaires révolutionnaires et cet argent qui coule à flot,  ne peuvent qu'être davantage réservés quand à l’aide à fournir à la Tunisie considérant que nous avons nos surplus d’argent. Pour ce qui concerne leur célérité pour ramener les sous de Ben Ali déposés ça et là dans le monde, vous imaginez la suite, sans compter les procès de pacotille pour jouer les prolongations. Par ailleurs, Quelle souveraineté veulent-ils ces pseudo fans qui profitent comme ils peuvent du « dindon de la farce », une fois que sa tirelire, au service de l'ambition du pouvoir maintenant, se servira demain de ce pouvoir pour se remplir les poches de vos sous et de votre sueur.

Ceci dit, faisons confiance aux tunisiens et comme me l'a souligné un ami journaliste: "ne vous en faites pas, dans le secret de l'urne, le tunisien, même multicarte comme beaucoup,  votera  selon sa conscience".

vendredi 7 octobre 2011

Chroniques tunisiennes du CNRS (1990) et le Front Tunisien de Salut National (FTSN)




Un  document historique (Chroniques tunisiennes du CNRS (1990) )contenant le communiqué N° 2 du Front Tunisien de Salut National (FTSN) d'une actualité brulante aujourd'hui. Et pourtant, son contenu avait été distribué en 1990. Voir page 6 et page 28 à 33.
Cliquez sur ce lien:
http://aan.mmsh.univ-aix.fr/volumes/1990/Documents/chro-tunisienne.pdf

jeudi 6 octobre 2011

Tunisie élections : Sommes nous partis pour le jeu des prolongations? retard de l'Aide internationale

En ce qui concerne le retard de l'aide internationale repris ça et là, l'Europe comme les USA et d'autres pays amis ont affiché leur volonté d'assurer cette aide tout en souhaitant une transparence affirmée du processus démocratique tunisien qui n'a pas droit à l'échec. Des efforts ont été réalisés entretemps mais le flou et le manque de visibilité persistants de cette transition ne sont pas pour arranger les choses....La confiance perd du terrain face à des manœuvres qui privilégient le jeu des prolongations et de la confusion comme cela risque d'être le cas avec le branle bas de l’assemblée constituante, véritable montagne chargée, au départ,  de modifier simplement  4 à 5 chapitres d’une constitution déjà existante, en bref appelée à accoucher d’une souris. Il suffisait de soumettre 2 ou 3 projets de réformes de la constitution à un référendum. La Pologne a mis une semaine pour le faire, l’Égypte , 1 mois.Qui va gouverner encore transitoirement. La constituante va t'elle dépasser sa définition et nommer un nouveau gouvernement encore transitoire? Comment les élus de la constituante ( 210 personnes) vont ils s'entendre et s'accorder ou bien allons nous pour le "bonjour les palabres sans fins"? les tunisiens veulent un réel changement alors que le rapport de forces a été établi de façon à n'avoir que le choix entre les anciens du système qui ont côtoyé Ben Ali sous différents tendances et qui préservent leurs intérêts ( des sommes énormes  ont été allouées à quelques privilégiés sous formes de dons pour une campagne publicitaire discutable en regard de la situation du pays et des régions défavorisées) comme ils ont préservé, directement ou indirectement, ceux de Ben Ali (qui a pu ainsi résister plus de 23 ans) et les rares partis indépendants du système qui l'ont combattu, dont le plus vorace "Ennahdha" qui a bénéficié comme par miracle "du beurre et de l'argent du beurre" dès le début de la part de la transition. Or le pays ne peut plus supporter ce manque de visibilité qui inhibe le fonctionnement des institutions ainsi que l'investissement et les investisseurs. Pourquoi le gouvernement tunisien transitoire et la haute instance ne sont-ils pas allés droit au but et n'ont pas privilégié la préparation directe du vote citoyen par le referendum et le suffrage universel (assurant à eux seuls la légitimité des élections en démocratie), et non par le biais d'une multitude d'intermédiaires qui vont peut être prolonger dangereusement le processus. Ont-ils été pris à leur propre piège ou bien la peur les a t'elle amenée à jouer les équilibristes suicidaires? Le tunisien, lui-même, ne doit-il pas placer lui même son bulletin dans l’urne pour voter le projet de constitution qu’il souhaite, le président qui l’incarne, le député de son choix et le conseil municipal qu’il choisit et ce, en toute transparence, sans passer par aucun intermédiaire et sans perdre de temps.Les choses ainsi étaient à portée du politique.Pourquoi avoir choisi la voie la plus difficile ? la plus longue, la plus couteuse et peut être celles qui nous mène possiblement vers les extrêmes. Dans tous les cas de figures, deux choses sont sures, ces élections constituent un test technique positif pour les prochains votes et la démocratie vaincra tôt ou tard. Mais quel sera le prix à payer pour le reste..
Ceci dit, je dois reconnaitre que "l'art est difficile et la critique est aisée". Ceci est un point de vue, il est discutable et il m'arrive de souhaiter, le matin en me levant, que l'avenir me contredise ou que le destin en fasse autrement pour que l'on soit tous optimistes et sereins.

Rafaet Dali

mardi 4 octobre 2011

Tunisie élections : le point de vue de l’Ambassadeur d’Allemagne en Tunisie

Interrogé et publié par Leaders, nous avons tenu à poster le contenu de cet interview que nous avons jugé hautement précis, franc et conforme au contexte actuel.  Les mots sont pesés et à bon entendeur...
Qu’attend l’Allemagne des élections du 23 octobre 2011 ?
 Les attentes de l’Allemagne des élections en Tunisie sont, je crois franchement, plutôt secondaires.
En revanche, il est primordial et très important pour la Tunisie, pour la situation dans le pays et pour sa position au sein de la communauté internationale, qu’un scrutin libre, secret, loyal et calme comme dans tous les autres États démocratiques du monde, soit organisé, à savoir des élections au cours desquelles le peuple tunisien décide lui-même pour la première fois dans son histoire conformément aux principes démocratiques comment les fondements de la nouvelle Constitution seront fixés, qui les fixera et par qui les Tunisiens veulent être gouvernés.
Je félicite la Tunisie de sa grandeur et de sa souveraineté d’accepter des observateurs internationaux, suivant les usages internationaux et comme il se fait dans les autres démocraties.

Quel serait, d’après vous, l’index de leur réussite ?

Le scrutin du 23 octobre 2011 et les premières élections qui le suivront, peut-être dans un délai d’une année, pour composer un parlement véritablement durable, constitueront, à mon avis, les deuxièmes importantes dates-clés pour la Tunisie après son indépendance et la proclamation de sa République.
L’index de leur réussite dépendra de l’accomplissement des critères susmentionnés, à savoir la tenue d’un scrutin libre, secret, démocratique, sain et loyal, bien préparé et bien organisé en vertu des règles et critères internationaux, c’est-à-dire des élections sans menaces, sans corruption et sans ingérence inadmissible dans la décision des électeurs, ni dans les médias, des élections caractérisées par l’objectivité et l’exactitude du processus électoral, notamment en ce qui concerne le dépouillement et la proclamation des résultats ainsi que la faculté et la disposition de tous d’accepter un résultat final correct. Toute forme d’extrémisme antidémocratique serait d’ailleurs, au vu des règles internationales universelles, inacceptable et porterait gravement atteinte au pays.

En conclusion, je voudrais faire remarquer que j’ai confiance aussi bien en les organisateurs tunisiens des élections qu’en les électeurs de mon pays hôte, tout en étant persuadé que toutes les parties assumeront leur responsabilité particulière et créeront, par conséquent, pour la première fois une Tunisie démocratique et libre qui possède de grandes opportunités de développement. L’Allemagne est comme toujours du côté de ses amis tunisiens et maintenant, après la révolution, elle est également du côté d’un gouvernement démocratique du pays.

Leaders : 2011-10-02
Dr. Horst-Wolfram Kerll Ambassadeur d’Allemagne à Tunis