mardi 25 décembre 2012

Rafaat Mrad Dali: "Mohamed Morsi conduit l’Egypte au triple galop et surprend…


Élaborée à la hussarde mais judicieusement simplifiée et ouverte, la nouvelle constitution est adoptée par référendum au 2/3 des voix, résultat confirmé officiellement  par la commission de recours.
Mohamed Morsi a pris de vitesse tous les pronostics et toutes les forces d’inerties positives et négatives.
L'Égypte divisée ? Non, l'Égypte, aujourd’hui s’exprime librement, elle est en démocratie.
Il a franchi, en un temps record, 2 des  4 murailles  dressées sur le cheminement d’une transition démocratique.
Bon stratège ? Incontestablement oui. 
De la tête ? oui si entre-temps, le pouvoir ne lui "prend pas la tête".
Le chemin est encore long mais la voie est à présent mieux balisée pour mettre le pays au travail et engager les réformes de modernisation indispensable.
Un Rais dans une démocratie ? A suivre.
Surprenant ce Morsi, n’est - ce pas ?

mercredi 19 décembre 2012

Tunisie : Rafaat Mrad Dali : « ce remaniement sera un quitte ou double pour la troïka et Ennahda en particulier. Le choix des hommes sera déterminant ».


Rafaat Mrad Dali-رفعت مراد الدالي
Ce remaniement sera un quitte ou double d'ici aux prochaines élections pour la Troïka : CPR, Ettakatol, et Ennahda en particulier en tant que premier parti élu sur l’échiquier politique.
J’ai naturellement (en observateur ayant côtoyé de près le politique passé et présent, en Tunisie et ailleurs) soutenu et respecté la décision des urnes en encourageant l’action des décideurs et du gouvernement issus des élections ainsi que leur réussite dans la gouvernance et ce malgré mon opposition à leur tenue (élections) à l’époque (voir mes interviews et déclarations) pour cause d’opacité des règles du jeu électoral et de non transparence financière de la période précédent ces élections.
Certains étaient trop pressés, le peuple a voté, on connaît la suite… la gouvernance gouverne dans des conditions de grandes souffrances, le peuple s’impatiente à juste titre, les nostalgiques du Benalisme jubilent et relèvent la tête...
En ce qui concerne ce remaniement en cours qui constitue une priorité, tout dépendra, en premier, du choix des « hommes et femmes », à savoir des personnalités expérimentées*, compétentes*, rassembleuses*  et non impliquées avec l’ex régime ( comme la mafia, le système de la dictature vous colle à la peau), qu’il faut engager à la place qu’il faut, pour ramener, avant tout, la confiance à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
La résultante, oui la résultante de ces qualités aboutit à une valeur sûre qui est l'Exemplarité.
Dans les négociations intraTroïka en cours,  il est nécessaire et recommandé de privilégier l’évaluation forte, déterminée et sans états d'âme, des faiblesses de la gouvernance actuelle pour corriger le tir et dépasser  la surenchère apologique improductive des points positifs des uns et des autres. Quels que soient la composition et le profil du gouvernement ainsi composé,  l’ANC, malgré ses points faibles, reste souveraine, et l’équilibre du choix des urnes précédentes continue d’être ainsi respecté et préservé en attendant les prochaines élections.
Ces négociations doivent d’abord  tourner le dos à la prédominance de la course aux postes et regarder en premier  dans une direction unique, celle de l’intérêt général du pays et je mesure mes mots, n’ayant pas l’habitude du double langage et encore moins de la langue de bois. A défaut donc, c’est la caution déjà avancée aux contre- révolutionnaires et partisans du chaos.
Pour assurer le choc salvateur nécessaire dans les conditions actuelles, ce remaniement doit être conséquent et écarter tous détenteurs de portefeuille, sujet à doute dans le cumul des mandats, des privilèges et des intérêts avec la fonction. Certains ministres sont dans ce cas, ils tirent leur parti vers le bas et leur impopularité est sans ambiguïté. Ils doivent céder la place pour oxygéner le système. Le prochain gouvernement et son action seront observés et contrôlés à la loupe par l’opinion publique et toutes les bonnes volontés.
Sans exemplarité, il n’y a pas de confiance. Sans confiance, il n’ y a pas de soutient. Sans soutient… on est seul et, seul, on est quantité négligeable.
رفعت مراد الدالي

 Mots clés : remaniement, Troika, Ennahda, PCR,  Ettakatol, compétences techniques et politiques, opposition, opinion publique, le citoyen, contre-révolution
تونس، تحوير وزاري، صلتة، تريكة، النهضة، حزب المئتمر، التكتل، المثالية، معارضة، ري العام، المواطن، 
الثورة  المضادة

 Quelques recommandations pratiquées par les officines politiques de pays avancés.
* Expérimentées : l’art de bien gérer son « moi », son entourage proche ainsi que son environnement sociétal,  professionnel et politique
* Compétentes :  et reconnues comme telles
 * Rassembleuses:   image et pédagogie ++



mardi 11 décembre 2012

Négociations UGTT - Gouvernement : signaux positifs. Vers l’annulation de la grève générale prévue pour Jeudi

Le reste dépendra des exigences et concessions demandées ou accordées par chacune des parties.
Il faut espérer que l'artificiel et les égos, hérités de l'ère de la dictature,  laisseront place,  pour cette fois-ci, à l'essentiel et à l'intérêt général.
La mère des batailles est celle des valeurs et la seule révolution indispensable actuellement est culturelle pour reformater certaines mentalités figées sur le superflu.

vendredi 7 décembre 2012

Rafaat Mrad Dali : UGTT : « Nous voulons croire à un sursaut de sagesse de la part de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT dont la fonction, nous le savons, est assujettie à toutes les pressions.


Quand aux attaques des locaux de l’UGTT, laissons la justice délimiter les responsabilités des événements de la place Mohamed Ali au vu des multiples séquences vidéos et des interrogatoires de témoins.., ne sanctionnons pas toute la Tunisie et son économie et regardons tous ensemble de l’avant en gardant tout notre sang-froid.
 

mercredi 5 décembre 2012

UGTT : Rafaat Mrad Dali : « mettre le pays à genoux par une grève générale, n’a absolument rien à voir avec l’idéal de Farhat Hached ». « Ca suffit ».


 Quand les ambitions politiques des hommes vont jusqu’à mener à la violence verbale et physique, voilà le résultat ; En bombant chacun le torse et montrer avantageusement et ostensiblement leurs muscles, ils mettent en otage le peuple et l’intérêt général du pays. Ils ont perdu le sens de la mesure car la violence appelle la violence et la force réelle n'est pas dans le muscle, mais dans l'esprit..
Le peuple, innocent de tout cela mais conscient, refuse d’être trompé davantage et de voir ses acquis, ceux du pays et du peuple, manipulés par des irresponsables prêts à mettre le feu au patrimoine difficilement acquis, car aveuglés par les ego et les ambitions personnelles...
Faire perdre la confiance des investisseurs en notre savoir-faire, nos emplois, nos compétences est devenu le dernier de leur souci et c’est criminel.
Oui pour la critique constructive contre le gouvernement, oui pour le droit de manifester, oui pour porter un brassard pour remplacer la grève, oui pour laisser la JUSTICE trancher en cas de conflits et délimiter les responsabilités des "attiseurs de feu" de tous genres et de toutes les parties, NON aux manipulations irresponsables, aux déviations pathologiques, et à la tromperie sans vergogne, non à la substitution de l’UGTT, syndicat historique, en parti politique. A ceux dont la conscience, oui la conscience, est devenue voilée ou même éteinte en cette période de transition, on leur dit : « réveillez vous, ça suffit ».
Nous voulons croire à un sursaut de sagesse de la part de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT dont la fonction, nous le savons, est assujettie à toutes les pressions.
 
Mots clés : UGTT – syndicats -  Farhat Hached – violences – ambitions personnelles – confiance – conscience - économie – libertés
الاتحاد  العام التونسي للشغل- النقابة - فرحات حشاد - العنف - الطموحات الشخصية - الثقة - الضمير - الإقتصاد


رفعت مراد الدالي

samedi 1 décembre 2012

Tunisie : Rafaat Mrad Dali : « sur fond de revendications sociales légitimes à Siliana et ailleurs, c’est la lutte sans merci, pour le pouvoir, qui prend forme face à l’horizon des prochaines échéances électorales ».



رفعت مراد الدالي
Le peuple, exaspéré, est pris en otage dans la course folle des ambitions partisanes sur fond de sordides manipulations de déstabilisation. A Siliana où le calme est enfin revenu, il a salué vivement l’entrée rassurante dans la ville, des blindés de la garde nationale et de l’armée. La vue des postes de police et bâtiments publics incendiés, ne réjouit pas le passant qui s'interroge sur ses dépassements.

La vraie bataille est sur un tout autre terrain. Tous les coups sont permis, moyens financiers douteux compris (certains milieux bien informés en connaissent l'origine), pour une stratégie scientifiquement ficelée de manipulation généralisée de la violence verbale sur les réseaux, les médias, les commissions d'une part et physique en marge des manifestations pacifiques autorisées d'autre part.
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En face, à coté des réels opposants référents et constructifs,  hélas peu sollicités, des pseudo élites d’opposition politiques, ambitieuses sans limites, globalement inexpérimentées, surmenées nerveusement ont volontairement perdu les fils directeurs de l’essentiel pour cacophoner sur le « secondaire ». Et pourtant, dite en toute honnêteté, la liberté d'expression n'a jamais été aussi facilitée dans l'histoire du pays qu'en cette mandature. Ces "élites dites politiques", vous les entendrez exceptionnellement s’exprimer sur les enjeux fondamentaux, ceux de la croissance économique, de la compétitivité des entreprises, de la stabilité budgétaire, de l’encouragement aux investissements productifs, de la modernisation de la justice et des administrations, de la lutte contre la corruption, des réformes des universités, de la mobilisation de la jeunesse et des associations dans des actions de solidarité..etc. Ils se permettent même de critiquer violemment et d'insulter sans gêne tous les alliés historiques de la Tunisie sous prétexte de « non acceptation d’allégeance » confondue allègrement avec partenariat économique» mais dans le but savamment tracé d’isolement du pays.
Hier, c’était le concentré sur les salafistes, actuellement  muets, que l’on accusait à boulets rouges d’être à l’origine de tous les maux de la société et de toutes les violences (leurs chefs et lieutenants sont en prison en attendant le verdict de la justice), aujourd’hui c’est le manque (réel) de moyens financiers dans les régions pour « comprendre » les violences des uns, demain quels autres boucs émissaires…pour lancer d’autres opérations de casse de biens publics ou privés avec les confrontations d’usage assaillants-police...

De l’autre coté, un gouvernement de ministres et conseillers effectivement pléthorique qui tente globalement et non sans difficultés à restaurer la sécurité et à moderniser la justice face à la force mafieuse et les ficelles des corrupteurs et contre-révolutionnaires encore puissants, soutenus de l’extérieur (par les régimes et lobbies refusant le risque de contagion des printemps arabes) et qui souhaitent clairement, dans leur logique,  l’échec de toute stabilité et de tout développement qu’il soit économique, financier, social ou culturel. C’est, sans ménagement et en clair le « ôte toi que je m’y mette ».

Oui le discours du président Moncef Marzouki tente de calmer le jeu mais.... propose une batterie de traitements ...palliatifs dont certains mériteraient d'être mieux clarifiés. Encore faut-il  que la gouvernance garde son sang froid et que, tout en respectant scrupuleusement les libertés démocratiques, elle réagisse avec calme et détermination à la fois, par la prévention parallelement à l'action efficace face à toutes ces forces puissantes d’inertie et de blocage, pas toutes sans arrière-pensées. Certes, l’exercice n’est pas facile mais c’est ainsi que l’on évalue la qualité et la capacité d’une gouvernance. Peux t’on imaginer un cheminement positif de développement ou de démocratie sans la restauration de la sécurité et de la justice ? 
Oui, l’ANC doit impérativement accélérer ses travaux mais dans ce contexte d’offensives contre-sécuritaires, il serait utile de savoir par quel coup de baguette magique, on pourrait voir enfin s’organiser convenablement des élections transparentes et sans fautes d’ici la fin de l’été. Peux t’on imaginer que les contre-révolutionnaires et leurs alliés de conjoncture, aux aguets, aient la patience et la volonté de jouer le jeu démocratique et d’attendre d’ici les élections sans renverser la donne ?
Ceci dit, peut-on citer un exemple de transition démocratique paisible et sereine ? 
Une note positive au final :  la Tunisie, contre vents et marées s'en sortira convenablement sans aucun doute, tant que les voix du peuple ne sont pas étouffées et résonnent à plein poumon, sans violences, dans le respect de chacun.
 
 رفعت مراد الدالي
في خلفية المطالب الإجتماعية المشروعة في سليانة و أماكن أخرى, هنك صراع عنيف عل السلطة يتشكل أمام أفاق
 الانتخابات المقبلة