vendredi 28 mars 2014

Rafaat Mrad Dali : Egypte : la condamnation à mort de 529 personnes nous rappelle les pires épisodes des dictatures sanguinaires.

Le respect de l'humain a fait bond en arrière de la façon la plus spectaculaire. Nous sommes tristes  pour l'Egypte. Le général Sissi pourra t'il dormir un jour la conscience tranquille? Quel message compte t'il laisser aux enfants et à la jeunesse égyptienne ? Quelle comptabilité divine sera la sienne ?
Le peuple égyptien ne veut pas du sang des arènes des époques révolues ni des jugements collectifs. Le dialogue, même difficile, peut toujours aboutir au consensus. En condamnant radicalement le présent, il assombrit lourdement l'avenir.

Commentaires d'actualités tunisiennes lus et soulignés : Issam Chebbi ( El Jamhouri)

Issam Chebbi ou la politique de seconde zone
source : Dans une déclaration à Jawhara fm, Al Joumhouri appelle à revoir les nominations des diplomates tunisiens et plus..
Commentaire de Rifal Mrad :
Issam Chebbi
« Taper sur le tas, taper, toujours taper ». Voilà la réaction type du politique destructeur et diviseur qui détruit l'image, le prestige et la notion même de l'état. Les Omdas, les Délégués, les Gouverneurs, les Consuls, les Ambassadeurs, Monsieur Issam Chebbi du Parti Al Joumhouri veut les ballotter selon ses désirs en troupeau comme le bétail pour les mener à l'abattoir en communauté. Monsieur ne juge pas de la compétence ou des erreurs de tel ou tel responsable pour proposer, il décide de tous les changer ou les muter car ceux là sont des tunisiens à barbe et non imperbes, ou bien parce qu'ils sont petits et non grands, parce qu'ils sont blancs et pas jaunes. Si la Tunisie post révolutionnaire peine à avancer, si la Tunisie est divisée, le mérite en revient à ce type de profil de politiques immatures qui ont oeuvré eux véritablement contre l'assainissement de la vie et du climat politique, pour creuser davantage le fossé entre les tunisiens et pour empêcher toute gouvernance de gouverner. « Après moi le déluge », telle est leur devise. Nous en souffrons actuellement et ce n'est pas fini avec ce type d'élucubrations de seconde zone. Désolé pour Issam Chebbi qui dispose de hautes qualités par ailleurs.

mardi 4 mars 2014

Rafaat Mrad Dali : Ukraine : la fuite en avant hors du temps de Vladimir Poutine.

Il vient d'officialiser concrètement le retour à la guerre froide associée à une confrontation de modèle de civilisation. On pointe du doigt les excès de l'autre et le refuse en exemple. Poutine est allé vite et fort en besogne. Le pouvoir quasi absolu voile l'esprit et consolide le dogme. A l'heure où les peuples comprennent mieux les enjeux sociétaux et politiques, ils exigent plus du politique quitte à se révolter. Vladimir Poutine a raté un virage, celui du dialogue et de plus de  réformes chez lui et ses alliés pour amortir et traiter en douceur le choc sociétal qui est en fait un phénomène mondial. 
Avec la crise Ukrainienne, le juste milieu est dépassé et l'excessif a pris le dessus.. Paradoxalement, les choses sont clarifiées, l'abcès est crevé. Est-il en mesure de faire marche arrière ? Oui je le pense. Poutine est un testeur qui pousse à la limite. A l'heure de l'épanouissement des extrêmes et des déséquilibres sociétaux (favorisés par l'explosion anarchique des réseaux sociaux) avec son lot exponentiel d' inquiétudes au sein de toute les sociétés, nous devons tous nous engager pour les adoucir avant l'explosion et rendre la vie plus sereine. Il y va de l'intérêt du monde et l'affaire est à prendre au sérieux. La Russie avec Poutine, parce que c'est une grande nation et une puissance de ce monde, doit prendre la mesure des choses et s'engager avec les autres grandes puissances, USA, Europe et Chine à éviter le pire et donner l'exemple du dialogue constructif au reste du monde encore sous perfusion.
L'avertissement de Barack Obama et des grands dirigeants européens ( France, Allemagne et Grande Bretagne) est clair.  On ne peut laisser les choses ainsi.