mercredi 24 juillet 2013

Tunisie : Le délire absolu des procédures judiciaires dans toutes leurs splendeurs mais aussi un signal dangereux significatif...

Voilà ce que l'on peut lire, entre autres, à travers la presse tunisienne dont vous trouverez ci-dessous le contenu..
Il s'agirait d'une plainte "originale" déposée par un certain syndicat de la police crée par Béji Caid Essebssi à l'époque où il était chef du gouvernement avant les premières élections post révolutionnaires afin de faire juger prochainement, tenez vous bien, Rachid Ammar, (celui qui a refusé de tirer sur le peuple le 14 janvier et qui a sauvé la révolution), et d'autres hauts responsables pendant que l'on libère, la semaine dernière tous les anciens symboles et tortionnaires de l'ancien régime sans que cela fasse frémir ce fameux « syndicat de sécurité intérieure. ».. L'information peut paraître loufoque mais c'est le signe d'une belle conspiration contre- révolutionnaire qui commence et qui confirme d'autres données non moins suggestives sur l'infiltration rampante de la justice et de la police..C'est le début de la nouvelle revanche de Ben Ali sur ses délogeurs.
Une alerte significative.......

Lien sur Kapitalis: http://www.kapitalis.com/politique/17303-tunisie-politique-d-anciens-hauts-responsables-devant-le-tribunal-militaire.html
Titre de l'article : D'anciens hauts responsables devant le tribunal militaire
Contenu de l'article paru dans la presse :
« Le général Rachid Ammar, chef d'Etat major des trois armées démissionnaire, et d'autres symboles de l'ancien régime seront entendus par le tribunal militaire permanent de Tunis.



La plainte déposée par le Syndicat des forces de sécurité intérieure contre le général Rachid Ammar et d'autres responsables de l'ancien régime, notamment l'ex-Premier ministre Mohamed Ghannouchi, l'ex-président par intérim Foued Mebazaa, le général Ahmed Chabir, ex-Directeur général de la Sûreté nationale, ainsi que Larbi Nasra, patron de Hannibal TV, pour complot contre la sûreté de l'Etat.

Le syndicat accuse ces anciens hauts responsables de l'Etat d'avoir commis, ordonné et participé à des meurtres, propagé de fausses informations et incité les citoyens à s'entretuer.

La requête sera examinée dans les jours qui viennent par le tribunal militaire.

Selon le Syndicat, les présumés accusés seront poursuivis selon les articles 32, 70, 71, 74, 201 et 205 du Code pénal. Par cette action en justice, il souhaite lever définitivement le voile sur ce qui s'est exactement passé les jours suivants le 14 janvier 2011, après la fuite de l'ancien président Ben Ali, qui a enregistré plusieurs morts et blessés par balles. »

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