mercredi 22 mai 2013

Rafaat Mrad Dali : Il n' y a pas pire pour un humain que de vivre sous le joug d'une dictature féroce qui..


Rafaat Mrad Dali : en réponse à l’émission Tv France 3 : « Printemps arabes, la confiscation » programmée sur France 3 le mercredi 22 mai 2013 à 20h40 et dont voici, ci-dessous en fin de texte,  le synopsis alléchant publié à l’occasion.

Réponse
Il n' y a pas pire pour un humain que de vivre sous le joug d'une dictature féroce qui le déshumanise à petit feu comme ce fut le cas du temps de Ben Ali, Kadhafi et les autres. La Tunisie et les tunisiens en supportent aujourd’hui les conséquences avec cette ferme volonté de les surmonter. L’abcès a été traité chirurgicalement, place à la rééducation et à la convalescence non dénués de douleurs
Il n'y a pas non plus de transition tranquille mais jamais la liberté d’expression n’a été aussi significative et les contre pouvoirs (société civile et opposition) aussi présents. Nul ne peut le nier.
Les tunisiens en sont conscients et malgré les difficultés économiques, ils ne se laissent pas manipuler, ni par l’inquisition religieuse ni par l’inquisition laïque.
La Tunisie a déjà réussie sa révolution, il lui reste à surmonter sa transition au mieux et avec le minimum de dégâts, quand on sait ce que l’histoire des révolutions a engendré ailleurs, y compris en France. Et surtout, les espoirs de liberté, de démocratie et de justice sociale revendiqués par «les Printemps arabes» sont toujours, plus que jamais, présents...et d'avenir.
Quand à la diabolisation confusionnelle médiatique de l'islam, elle reste improductive et vouée à l'échec.

RMD


Synopsis de France 3 : Ces deux dernières années, les révolutions arabes ont destitué des dictateurs en Tunisie, en Egypte et en Libye, tandis qu'en Syrie elles se sont muées en une durable guerre civile opposant Bachar el-Assad à l'Armée syrienne libre. A Tunis et au Caire, le même constat : le pouvoir a été confisqué par des islamistes bien structurés et financés par le richissime Qatar : les Frères musulmans. Partout, les espoirs de liberté, de démocratie et de justice sociale revendiqués par «les Printemps arabes» semblent s'être évanouis... Et l'instabilité s'est installée.

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