Affaire Mahmoudi Baghdadi devenu subitement un héros,
déclarations intempestives sur le rôle du gouvernement, la tête de la banque centrale à
décapiter en urgence, l’appel au remaniement avec la liste nominative, la loi
des finances écorchées etc…les conseillers ont ôté les gants, c'est l'appel au loup, la meute est lâchée, le maître, semble t'il, n'y est pour rien..
En Équipe, on privilégie la
confiance et l’intérêt général à l’ingratitude et aux égos..La Tunisie est face
à de grands défis sociaux et économiques, auxquels est confronté en première
ligne le chef du gouvernement Hamadi Jebali qui manage les équipes sur le front. Il fait son devoir. A vous, aurait du être alors le rôle du sage qui conseille, qui représente, qui désamorce les crises et celui qui tourne le dos à toutes réactions épidermiques.
La Tunisie post-
révolutionnaire, en pleine convalescence,
peut - elle se permettre un gouvernement parallèle en compétition avec autant de
conseillers que les ministres en action ?.
Mettre les bâtons dans les
roues à ce gouvernement, en interne en cette période, est - ce
raisonnable ?
Je dis ceci à Moncef Marzouki,
si ce n'est pas déjà trop tard « Attention au chant trompeur des sirènes ! Ne l’écoutez pas. Il vous mènera
hors du bateau, vers les profondeurs obscures aux courants agités et
incertains.."
Laissez l’ANC arbitrer et juger en cas de désaccords inextricables
et laissez à l’opposition, le soin de s’opposer. La confiance n'a pas de prix.
Rafäat Mrad dali
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