mercredi 27 juin 2012

Rafâat Mrad Dali : J’attendais de Moncef Marzouki, plus de calme, de réserve et de prudence..

Affaire Mahmoudi Baghdadi devenu subitement un héros, déclarations intempestives sur le rôle du gouvernement, la tête de la banque centrale à décapiter en urgence, l’appel au remaniement avec la liste nominative, la loi des finances écorchées etc…les conseillers ont ôté les gants, c'est l'appel au loup, la meute est lâchée, le maître, semble t'il,  n'y est pour rien.. 

En Équipe, on privilégie la confiance et l’intérêt général à l’ingratitude et aux égos..La Tunisie est face à de grands défis sociaux et économiques, auxquels est confronté en première ligne le chef du gouvernement Hamadi Jebali qui manage les équipes sur le front. Il fait son devoir. A vous, aurait du être alors le rôle du sage qui conseille, qui représente, qui désamorce les crises et celui qui tourne le dos à toutes réactions épidermiques.
La Tunisie post- révolutionnaire, en pleine convalescence,  peut - elle se permettre un gouvernement parallèle en compétition avec autant de conseillers que les ministres en action ?. 
Mettre les bâtons dans les roues à ce gouvernement, en interne en cette période, est - ce raisonnable ?
Je dis ceci à Moncef Marzouki, si ce n'est pas déjà trop tard « Attention au chant trompeur des sirènes ! Ne l’écoutez pas. Il vous mènera hors du bateau, vers les profondeurs obscures aux courants agités et incertains.."
Laissez  l’ANC arbitrer et juger en cas de désaccords inextricables et laissez à l’opposition, le soin de s’opposer. La confiance n'a pas de prix.

Rafäat Mrad dali

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