Le champ de travail et d’imagination des artistes et des créateurs
est immense. Alors, pourquoi provoquer en se plaçant au niveau de « la
mare » à coté ?
La Tunisie de la transition post- révolutionnaire, en pleine
reconstruction, pourrait se passer des pinceaux provocateurs et diviseurs qui dérangent
la grande majorité des tunisiens dans ce qu’ils considèrent sacré.
Dans tous les pays du monde, démocratiques compris, il y a carrément
des lois qui protègent le sacré et la
diversité raciale. En Inde, comme en France ( loi Gayssot) comme aux USA ou en Amérique
du sud.
L’art et le respect des croyances de l'autre sont tout à
fait compatibles. La Tunisie ne doit pas faire l’exception pour faire plaisir à
quelques malins provocateurs. Les nombreux talentueux artistes tunisiens doivent
se protéger de ces "bruyants collègues" dont l’imagination navigue plus pour le désordre
politique que pour la créativité artistique en ces temps fragiles où tous les
tunisiens doivent se tenir le coude.
On connaît hélas la chanson de la manipulation et pour cette fois-ci, bravo la
technique et l’irresponsabilité des tireurs de ficelle. Tout cela est désolant de manque de civisme et de respect de l'autre. A qui profite, toutes ces violences et ces invectives de toutes parts condamnables ? Les voies du Seigneur sont impénétrables mais celles qui risquent de mener au chaos sont déjà balisées par des "déséquilibrés de l'ombre" pour "mener les tunisiens en bateau......". Bien sûr, ils ne réussiront pas et la majorité des tunisiens en connaissent les vrais enjeux. La manipulation en politique a toujours été un sport national.
Quand, enfant, je risquais de faire une bêtise, ma grand-mère me rappelait, amusée, à l'ordre : "attention, mon fils, sois prudent, le diable est omniprésent" (Echittane hadhar); traduction locale : "chacun a son diable dans la poche".
Quand, enfant, je risquais de faire une bêtise, ma grand-mère me rappelait, amusée, à l'ordre : "attention, mon fils, sois prudent, le diable est omniprésent" (Echittane hadhar); traduction locale : "chacun a son diable dans la poche".
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