lundi 25 juin 2012

Extradition de Mahmoudi Baghdadi : la Libye d’aujourd’hui n’est plus «le silence des cimetières », ni la «terreur du bâton » de l’ère kadhafi – Baghdadi ou de celle de Ben Ali.

Il est de notre devoir de faire confiance en la parole des autorités révolutionnaires libyennes. Hamadi Jebali a fait son devoir.
 Nos sages disaient : « le voisin avant la maison - الجر قبل الدار».
Cette décision est douloureuse, certes, mais quand on est un homme d’état, on ne fait pas de la démagogie basique ni du populisme improductif.
C’est aux seuls libyens de juger les libyens.
De l'avis de tous les experts présents sur le sol libyen, la  situation politique évolue positivement de jour en jour, et nous avons le devoir et l'obligation de respecter le peuple libyen frère qui demande justice, nous devons du respect à sa révolution chèrement payée au prix de milliers de martyrs.
L’avenir donnera raison à Hamadi Jebali sur l'affaire Baghdadi.
Maintenant, c’est à toutes les forces démocratiques et humanistes de veiller et dénoncer toutes exactions à l’encontre de Baghdadi dans son pays au cours de l'instruction et pour le jugement, tout en ayant également en mémoire le sort et le droit de toutes les victimes des actes criminels.
Oui, la justice et le respect de l’humain suppose aussi d'être à l’écoute de la douleur des centaines de familles civiles des villes martyrs de Benghazi, Tripoli, Zaouiyah, Misrata, Syrte et ailleurs qui sont choqués par l’attitude de rétention en Tunisie de celui qui, présumé innocent, est supposé  (je dis bien supposé) avoir appelé officiellement et à travers les médias, au massacre et au viol   ….Et surtout pas du 2 poids 2 mesures ( Ben Ali - Baghdadi)(Tunisie-Libye), nous n’en avons pas le droit.
Je suis désolé pour mon ami Moncef Marzouki, "excellent canon-opposant" et peut être, pas assez de recul-politique » par ailleurs, mais dont les conseillers à la présidence de la république provisoire, toutes prérogatives gardées, baignent, au vu et au su de tout le monde, dans une certaine confusion.
Un consensus et une consolation cependant :
- la critique est facile, mais l’art est difficile.
-  tout ce débat passionné à la sauce méditerranéenne dans les médias et les réseaux sociaux est la signature d’une vitalité démocratique incontestable.

Rafâat Mrad Dali

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