Si la troïka ne se ressaisit pas par l’action et la
communication coordonnées au quotidien face à la vague contre-révolutionnaire
scientifiquement organisée et financée, par l’application, sans atermoiements de la loi pour
tous et par l’exemplarité dans la gestion et le comportement, alors, nous risquons
de nous acheminer sur le chemin de l’aventure. Comme l’a souligné dernièrement
Mustapha Ben Jaafar, "il est du devoir de tous d’éviter le vide politique".
La gouvernance doit gouverner pleinement et assumer
pleinement. A défaut, et avec la multiplication des erreurs et des
valses-hésitations, elle se positionnera,
malgré elle et aux dépens de tous les tunisiens, comme le meilleur allié de Ben
Ali et de son système mafieux devenus soudain crédibles en regard de certains
tunisiens à forte myopie et amnésie.
Rached Ghannouchi, en particulier, doit comprendre ce message
car, il n’est un secret pour personne quand à l’autorité dont il dispose sur le
gouvernement de Hamadi Jebali et le poids réel dont il se sert vis-à-vis des autres
partenaires de la Troïka, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafar.
Par ailleurs, je lui dis clairement et amicalement que ce ne
sont pas les copains ou les amis de circonstance placés ça et là mais plutôt les
compétences au sens large du terme, qui boosteront le résultat des urnes puisque celles-ci sont à l'ordre du jour des premières motivations de nos "élites politiciennes"..
Pensez-vous qu'un gouverneur Nahdhaoui défaillant dans une région et non apprécié dans sa
gestion, soit un point fort pour vous ( et pour la troïka par la même) pour les prochaines élections y compris dans
le gouvernorat correspondant? Lisez l'histoire. Ce n'est pas la quantité ou l'hégémonie qui fait la performance ou la force, mais bien la compétence des hommes et des femmes.
La côte d'Ennada au sein de l'opinion bat de l'aile. La responsabilité personnelle de Rached Ghannouchi est
fortement engagée pour les événements en cours et ceux à venir. Il n’a pas droit à de nouvelles erreurs, c’est tout ou rien. « un
homme averti en vaut deux ».
NB : ce point de vue est dicté uniquement dans l’intérêt général, par respect de la légalité constitutionnelle et pour éviter "le mur".
Dans l'intérêt général, toute structure élue est condamnée à réussir sa gestion des affaires du pays, le temps des prochaines élections dont le calendrier et les conditions doivent être fixés clairement .
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