mardi 25 décembre 2012

Rafaat Mrad Dali: "Mohamed Morsi conduit l’Egypte au triple galop et surprend…


Élaborée à la hussarde mais judicieusement simplifiée et ouverte, la nouvelle constitution est adoptée par référendum au 2/3 des voix, résultat confirmé officiellement  par la commission de recours.
Mohamed Morsi a pris de vitesse tous les pronostics et toutes les forces d’inerties positives et négatives.
L'Égypte divisée ? Non, l'Égypte, aujourd’hui s’exprime librement, elle est en démocratie.
Il a franchi, en un temps record, 2 des  4 murailles  dressées sur le cheminement d’une transition démocratique.
Bon stratège ? Incontestablement oui. 
De la tête ? oui si entre-temps, le pouvoir ne lui "prend pas la tête".
Le chemin est encore long mais la voie est à présent mieux balisée pour mettre le pays au travail et engager les réformes de modernisation indispensable.
Un Rais dans une démocratie ? A suivre.
Surprenant ce Morsi, n’est - ce pas ?

mercredi 19 décembre 2012

Tunisie : Rafaat Mrad Dali : « ce remaniement sera un quitte ou double pour la troïka et Ennahda en particulier. Le choix des hommes sera déterminant ».


Rafaat Mrad Dali-رفعت مراد الدالي
Ce remaniement sera un quitte ou double d'ici aux prochaines élections pour la Troïka : CPR, Ettakatol, et Ennahda en particulier en tant que premier parti élu sur l’échiquier politique.
J’ai naturellement (en observateur ayant côtoyé de près le politique passé et présent, en Tunisie et ailleurs) soutenu et respecté la décision des urnes en encourageant l’action des décideurs et du gouvernement issus des élections ainsi que leur réussite dans la gouvernance et ce malgré mon opposition à leur tenue (élections) à l’époque (voir mes interviews et déclarations) pour cause d’opacité des règles du jeu électoral et de non transparence financière de la période précédent ces élections.
Certains étaient trop pressés, le peuple a voté, on connaît la suite… la gouvernance gouverne dans des conditions de grandes souffrances, le peuple s’impatiente à juste titre, les nostalgiques du Benalisme jubilent et relèvent la tête...
En ce qui concerne ce remaniement en cours qui constitue une priorité, tout dépendra, en premier, du choix des « hommes et femmes », à savoir des personnalités expérimentées*, compétentes*, rassembleuses*  et non impliquées avec l’ex régime ( comme la mafia, le système de la dictature vous colle à la peau), qu’il faut engager à la place qu’il faut, pour ramener, avant tout, la confiance à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
La résultante, oui la résultante de ces qualités aboutit à une valeur sûre qui est l'Exemplarité.
Dans les négociations intraTroïka en cours,  il est nécessaire et recommandé de privilégier l’évaluation forte, déterminée et sans états d'âme, des faiblesses de la gouvernance actuelle pour corriger le tir et dépasser  la surenchère apologique improductive des points positifs des uns et des autres. Quels que soient la composition et le profil du gouvernement ainsi composé,  l’ANC, malgré ses points faibles, reste souveraine, et l’équilibre du choix des urnes précédentes continue d’être ainsi respecté et préservé en attendant les prochaines élections.
Ces négociations doivent d’abord  tourner le dos à la prédominance de la course aux postes et regarder en premier  dans une direction unique, celle de l’intérêt général du pays et je mesure mes mots, n’ayant pas l’habitude du double langage et encore moins de la langue de bois. A défaut donc, c’est la caution déjà avancée aux contre- révolutionnaires et partisans du chaos.
Pour assurer le choc salvateur nécessaire dans les conditions actuelles, ce remaniement doit être conséquent et écarter tous détenteurs de portefeuille, sujet à doute dans le cumul des mandats, des privilèges et des intérêts avec la fonction. Certains ministres sont dans ce cas, ils tirent leur parti vers le bas et leur impopularité est sans ambiguïté. Ils doivent céder la place pour oxygéner le système. Le prochain gouvernement et son action seront observés et contrôlés à la loupe par l’opinion publique et toutes les bonnes volontés.
Sans exemplarité, il n’y a pas de confiance. Sans confiance, il n’ y a pas de soutient. Sans soutient… on est seul et, seul, on est quantité négligeable.
رفعت مراد الدالي

 Mots clés : remaniement, Troika, Ennahda, PCR,  Ettakatol, compétences techniques et politiques, opposition, opinion publique, le citoyen, contre-révolution
تونس، تحوير وزاري، صلتة، تريكة، النهضة، حزب المئتمر، التكتل، المثالية، معارضة، ري العام، المواطن، 
الثورة  المضادة

 Quelques recommandations pratiquées par les officines politiques de pays avancés.
* Expérimentées : l’art de bien gérer son « moi », son entourage proche ainsi que son environnement sociétal,  professionnel et politique
* Compétentes :  et reconnues comme telles
 * Rassembleuses:   image et pédagogie ++



mercredi 12 décembre 2012

mardi 11 décembre 2012

Négociations UGTT - Gouvernement : signaux positifs. Vers l’annulation de la grève générale prévue pour Jeudi

Le reste dépendra des exigences et concessions demandées ou accordées par chacune des parties.
Il faut espérer que l'artificiel et les égos, hérités de l'ère de la dictature,  laisseront place,  pour cette fois-ci, à l'essentiel et à l'intérêt général.
La mère des batailles est celle des valeurs et la seule révolution indispensable actuellement est culturelle pour reformater certaines mentalités figées sur le superflu.

vendredi 7 décembre 2012

Rafaat Mrad Dali : UGTT : « Nous voulons croire à un sursaut de sagesse de la part de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT dont la fonction, nous le savons, est assujettie à toutes les pressions.


Quand aux attaques des locaux de l’UGTT, laissons la justice délimiter les responsabilités des événements de la place Mohamed Ali au vu des multiples séquences vidéos et des interrogatoires de témoins.., ne sanctionnons pas toute la Tunisie et son économie et regardons tous ensemble de l’avant en gardant tout notre sang-froid.
 

mercredi 5 décembre 2012

UGTT : Rafaat Mrad Dali : « mettre le pays à genoux par une grève générale, n’a absolument rien à voir avec l’idéal de Farhat Hached ». « Ca suffit ».


 Quand les ambitions politiques des hommes vont jusqu’à mener à la violence verbale et physique, voilà le résultat ; En bombant chacun le torse et montrer avantageusement et ostensiblement leurs muscles, ils mettent en otage le peuple et l’intérêt général du pays. Ils ont perdu le sens de la mesure car la violence appelle la violence et la force réelle n'est pas dans le muscle, mais dans l'esprit..
Le peuple, innocent de tout cela mais conscient, refuse d’être trompé davantage et de voir ses acquis, ceux du pays et du peuple, manipulés par des irresponsables prêts à mettre le feu au patrimoine difficilement acquis, car aveuglés par les ego et les ambitions personnelles...
Faire perdre la confiance des investisseurs en notre savoir-faire, nos emplois, nos compétences est devenu le dernier de leur souci et c’est criminel.
Oui pour la critique constructive contre le gouvernement, oui pour le droit de manifester, oui pour porter un brassard pour remplacer la grève, oui pour laisser la JUSTICE trancher en cas de conflits et délimiter les responsabilités des "attiseurs de feu" de tous genres et de toutes les parties, NON aux manipulations irresponsables, aux déviations pathologiques, et à la tromperie sans vergogne, non à la substitution de l’UGTT, syndicat historique, en parti politique. A ceux dont la conscience, oui la conscience, est devenue voilée ou même éteinte en cette période de transition, on leur dit : « réveillez vous, ça suffit ».
Nous voulons croire à un sursaut de sagesse de la part de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT dont la fonction, nous le savons, est assujettie à toutes les pressions.
 
Mots clés : UGTT – syndicats -  Farhat Hached – violences – ambitions personnelles – confiance – conscience - économie – libertés
الاتحاد  العام التونسي للشغل- النقابة - فرحات حشاد - العنف - الطموحات الشخصية - الثقة - الضمير - الإقتصاد


رفعت مراد الدالي

samedi 1 décembre 2012

Tunisie : Rafaat Mrad Dali : « sur fond de revendications sociales légitimes à Siliana et ailleurs, c’est la lutte sans merci, pour le pouvoir, qui prend forme face à l’horizon des prochaines échéances électorales ».



رفعت مراد الدالي
Le peuple, exaspéré, est pris en otage dans la course folle des ambitions partisanes sur fond de sordides manipulations de déstabilisation. A Siliana où le calme est enfin revenu, il a salué vivement l’entrée rassurante dans la ville, des blindés de la garde nationale et de l’armée. La vue des postes de police et bâtiments publics incendiés, ne réjouit pas le passant qui s'interroge sur ses dépassements.

La vraie bataille est sur un tout autre terrain. Tous les coups sont permis, moyens financiers douteux compris (certains milieux bien informés en connaissent l'origine), pour une stratégie scientifiquement ficelée de manipulation généralisée de la violence verbale sur les réseaux, les médias, les commissions d'une part et physique en marge des manifestations pacifiques autorisées d'autre part.
.
En face, à coté des réels opposants référents et constructifs,  hélas peu sollicités, des pseudo élites d’opposition politiques, ambitieuses sans limites, globalement inexpérimentées, surmenées nerveusement ont volontairement perdu les fils directeurs de l’essentiel pour cacophoner sur le « secondaire ». Et pourtant, dite en toute honnêteté, la liberté d'expression n'a jamais été aussi facilitée dans l'histoire du pays qu'en cette mandature. Ces "élites dites politiques", vous les entendrez exceptionnellement s’exprimer sur les enjeux fondamentaux, ceux de la croissance économique, de la compétitivité des entreprises, de la stabilité budgétaire, de l’encouragement aux investissements productifs, de la modernisation de la justice et des administrations, de la lutte contre la corruption, des réformes des universités, de la mobilisation de la jeunesse et des associations dans des actions de solidarité..etc. Ils se permettent même de critiquer violemment et d'insulter sans gêne tous les alliés historiques de la Tunisie sous prétexte de « non acceptation d’allégeance » confondue allègrement avec partenariat économique» mais dans le but savamment tracé d’isolement du pays.
Hier, c’était le concentré sur les salafistes, actuellement  muets, que l’on accusait à boulets rouges d’être à l’origine de tous les maux de la société et de toutes les violences (leurs chefs et lieutenants sont en prison en attendant le verdict de la justice), aujourd’hui c’est le manque (réel) de moyens financiers dans les régions pour « comprendre » les violences des uns, demain quels autres boucs émissaires…pour lancer d’autres opérations de casse de biens publics ou privés avec les confrontations d’usage assaillants-police...

De l’autre coté, un gouvernement de ministres et conseillers effectivement pléthorique qui tente globalement et non sans difficultés à restaurer la sécurité et à moderniser la justice face à la force mafieuse et les ficelles des corrupteurs et contre-révolutionnaires encore puissants, soutenus de l’extérieur (par les régimes et lobbies refusant le risque de contagion des printemps arabes) et qui souhaitent clairement, dans leur logique,  l’échec de toute stabilité et de tout développement qu’il soit économique, financier, social ou culturel. C’est, sans ménagement et en clair le « ôte toi que je m’y mette ».

Oui le discours du président Moncef Marzouki tente de calmer le jeu mais.... propose une batterie de traitements ...palliatifs dont certains mériteraient d'être mieux clarifiés. Encore faut-il  que la gouvernance garde son sang froid et que, tout en respectant scrupuleusement les libertés démocratiques, elle réagisse avec calme et détermination à la fois, par la prévention parallelement à l'action efficace face à toutes ces forces puissantes d’inertie et de blocage, pas toutes sans arrière-pensées. Certes, l’exercice n’est pas facile mais c’est ainsi que l’on évalue la qualité et la capacité d’une gouvernance. Peux t’on imaginer un cheminement positif de développement ou de démocratie sans la restauration de la sécurité et de la justice ? 
Oui, l’ANC doit impérativement accélérer ses travaux mais dans ce contexte d’offensives contre-sécuritaires, il serait utile de savoir par quel coup de baguette magique, on pourrait voir enfin s’organiser convenablement des élections transparentes et sans fautes d’ici la fin de l’été. Peux t’on imaginer que les contre-révolutionnaires et leurs alliés de conjoncture, aux aguets, aient la patience et la volonté de jouer le jeu démocratique et d’attendre d’ici les élections sans renverser la donne ?
Ceci dit, peut-on citer un exemple de transition démocratique paisible et sereine ? 
Une note positive au final :  la Tunisie, contre vents et marées s'en sortira convenablement sans aucun doute, tant que les voix du peuple ne sont pas étouffées et résonnent à plein poumon, sans violences, dans le respect de chacun.
 
 رفعت مراد الدالي
في خلفية المطالب الإجتماعية المشروعة في سليانة و أماكن أخرى, هنك صراع عنيف عل السلطة يتشكل أمام أفاق
 الانتخابات المقبلة

vendredi 30 novembre 2012

Tunisie : Rafaat Mrad Dali : « la sphère médiatique est inondée par des torrents de mensonges et de désinformations. La crédibilité de la presse est en voie de disparition ».


et avec les journaux
Bientôt, on ne pourra que lire la presse internationale pour disposer d’une information crédible sur la Tunisie. L’exemple de la couverture des évènements de Siliana, dans la forme et le fond, est, de ce fait,  riche en enseignements quant à la volonté délibérée de tromper.
Les syndicats et représentants de la presse devraient mettre un terme à ce souk anarchique qui sous prétexte de liberté d’information est en train de tuer l’information. Il y va de la survie de la presse locale et du métier de journaliste. Les dégâts sont déjà aux portes.. »
Quand aux montagnes de vulgarité érigés ça et là dans les commentaires de quelques portails électroniques, elles vous donnent une idée du chemin à parcourir....

jeudi 29 novembre 2012

Tunisie - Siliana : communiqué de la Troika : « attachement au droit d’expression et de protestation pacifique » mais aussi « respect de l’Etat, de ses institutions légitimes ainsi que des biens publics et privés »


Dans un communiqué  publié mercredi 28 novembre 2012, à propos des violences survenues à Siliana  cette semaine, la coordination de la Troïka a indiqué qu’elle « regrette les conséquences de ces violences » qui ont fait plusieurs blessés parmi les manifestants et les forces de l’ordre et ayant provoqué des dégâts  matériels dans les biens publics et privés.
 Elle a appelé à former une commission chargée d’enquêter dans ces événements pour révéler les circonstances de ces incidents et déterminer les responsabilités « dans les plus brefs délais ».

La Troïka au pouvoir a mis en  garde contre les « dangers de la situation actuelle », indiquant que «  les forces contre-révolutionnaires ne pouvaient  réapparaître que dans un contexte de  chaos et de violences ».

La coordination dit, cependant, qu’elle « comprend les revendications légitimes relatives au développement et de l’emploi » et exprime « son attachement au droit d’expression et de protestation pacifique ».

Elle souligne par la même « l’obligation  du  respect de l’Etat et ses institutions légitimes »  ainsi que « ses symboles ». Elle appelle en outre à préserver la paix sociale.

Gouvernorat de Siliana (dir. flèche)
Siliana, zone agricole
Tout dépassement et toute agression qui va à l’encontre de ce principe représentent  un obstacle devant la concrétisation des objectifs de la révolution et les plans de développement,  conclut le communiqué. 

 

jeudi 22 novembre 2012

Phrase du jour. Hamadi Jebali : « il y a plus dangereux que les salafistes »


Lors d’une récente interview avec l’agence Reuters, Hamadi Jebali, chef du gouvernement tunisien ne mache pas ses mots :
"Je pense que certains partis politiques dits laïques sont plus dangereux que les salafistes, car au moins, avec les extrémistes, nous pouvons toujours contrôler le phénomène par des mesures adéquates, alors que « les menées négatives  » de ces « élites dites politiques » ont des conséquences incommensurables pour le pays», a martelé Hamadi Jebali. " Elle s‘en prennent délibérément à nos relations avec le Qatar ... la Turquie… et affirment gratuitement par ailleurs que nous avons une obligation d'allégeance à «l'Est». Mais lorsque nous avons signé un accord préliminaire pour avoir le rang de partenaire privilégié avec l'Union européenne, voilà qu’ils nous critiquent violemment pour cela également". Je vous laisse le soin de conclure...
Concernant le radicalisme islamique, Hamadi Jebali a déclaré : " le gouvernement ne permettra pas aux salafistes de faire valoir leur vision dans un pays aux prises avec le rôle de l'islam".  "Nous allons faire face au fanatisme religieux par la loi et nous serons fermes avec tous les contrevenants, sans exception, mais nous nous attaquerons aux causes profondes de nature culturelle et sociale en luttant contre la pauvreté et en créant des emplois."
"Les militants qui ont recours à la violence sont rares, mais ils ne peuvent pas imposer leur vision sur notre pays et notre peuple. Nous n'allons pas les laisser faire ... La Tunisie restera une société modéré »

lundi 19 novembre 2012

Tel - Aviv - Gaza : Ils sont devenus fous...plus de cent morts dont des enfants en six jours côté palestinien ...


L'opération "Pilier de Défense" de l'armée israélienne contre les tirs de roquettes à partir de la bande de Gaza est en train de virer en « pilier de la honte". 
2009 – 2010 – 2012, l’histoire se répète..
Encore une riposte disproportionnée du gouvernement d’Israël pour écraser un peuple déjà en cage, affamé et humilié au vu et au su du monde entier. Erreur : les victoires qui se comptent en nombre de morts du camp adverse, des civils, femmes et enfants sont des défaites pour leurs commanditaires…Car c'est l'humanité qui est assassinée.
Seul le chemin de la paix et lui seul constitue le pilier "celui de la victoire ».
Quelle réponse pouvons-nous donner à nos enfants du monde entier qui voient, à travers les médias, ces images terribles? Le monde a affaire à des adultes irresponsables qui ne seront plus respectables à leurs yeux. Ils banalisent la valeur de la vie humaine parce que eux mêmes sont en pertes de repères.
Quel héritage d’équilibre et de cœur pour les générations à venir ?
.Allez donc maintenant demander au médecin qui vous opère, à l’infirmière qui vous soigne, à l’avocat qui plaide votre bonne cause, à l'enseignant qui éduque vos enfants de respecter l’humain et la vie humaine au dessus de tout.
Une paix honorable pour tous les protagonistes sera bien signée demain pour faire de cette partie du monde un havre de prospérité et de paix. Aujourd’hui, elle ne fait pas encore  les intérêts à courtes vues de certains militaristes. Demain, sera un autre jour.  Entre-temps, dans les maisons, les rues, les administrations,  palestiniens et israéliens vivent un immense gâchis …Une voix dans le désert attend l’écho salutaire ?



Lecture : http://www.israel-infos.net/HamasBumperStickers--la-guerre-aussi-dans-les-reseaux-sociaux-9308.html

Rafaat Mrad Dali : Appel à tous les jeunes tunisiens grévistes de la faim

Deux morts de trop. Déjà d'autres séquelles irréversibles à venir pour certains qui les empêcheront de vivre comme "monsieur tout le monde", toutes les études le démontrent. .
Je leur dis : "Arrêtez cette automutilation improductive et contraire aux principes et traditions de l’islam car si elle évolue en suicide, elle devient hautement condamnable de ce fait".
Laisser la justice faire son travail et nul ne peut l'en empêcher.
Parallèlement, vous êtes en droit de vous exprimer et vous défendre sans violences face à toute injustice supposée ou présumée à votre égard et sachez aussi que, malgré ses difficultés de démarrage, la justice transitionnelle d’aujourd’hui, accompagnée de cette liberté de parole, n’est plus celle du « silence des cimetières d’hier ».
La patience est aussi un acte de foi.
Par leur hargne et leurs attaques passionnées et ciblées, certains "médias et élites  hystériques" sont, en premier,  responsables d'avoir poussé ces jeunes au désespoir total. L'insulte et la diabolisation ont été privilégiés aux dépens de  toutes les formes de dialogue ou de communication.


رفعت مراد الدالي

dimanche 18 novembre 2012

Rafaat Mrad Dali : « malgré ses difficultés de démarrage, la justice transitionnelle d’aujourd’hui, accompagnée de cette liberté de parole, n’est plus celle du « silence des cimetières d’hier ».



Mots clés : salafistes grévistes de la faim- justice transitionnelle - Mohammed Bakhti - Béchir el Golli - Cherif Jebali - CPR - Samia Abbou - Noureddine Bhiri
Commentaire de RMD A la suite d’un article analysant les réactions suite au décès de deux jeune salafistes tunisiens en grève de la faim et publié sur le net
Une nuance de taille pour 2 grandes souffrances évoquées dans cet article.


Pour que les choses soient claires sur la forme et le fond : une agression (celle de madame Cherif Jebali, l’avocat), elle l’a subie, impuissante, par le fait de mains criminelles.
Une grève de la faim, on la décide par soi même et en toute conscience quel que soit le lieu.
Il est difficile de comparer ces 2 situations douloureuses et injustes à bien d’égards..
Dans le premier cas, on condamne fermement ( le CPR et Madame Samia Abbou ont bien raison de condamner l’agression de MMme Jebali et de prendre courageusement sa défense).
Dans le second cas, on ne peut que souffrir pour la mort de 2 tunisiens en souffrance, feu Mohammed Bakhti et feu Béchir el Golli en cours d’instruction, prier pour eux (paix à leurs âmes) et, pour éliminer tout doute, demander à la justice de faire la lumière sur les circonstances de leurs grèves de la faim (mesures de dissuasion), de leurs décès et les faits présumés qui leurs étaient reprochés. Nul n’est au dessus de la loi et le ministre Noureddine Bhiri, dont la mission est plus que difficile, doit y veiller. Il s'y est engagé ainsi que le président Moncef Marzouki dans sa dernière déclaration.
Oui la justice vaincra et on saura, nous l’espérons tous,  plus sur toutes les affaires en cours y compris celle de l’affaire de Soliman (dans laquelle Bakhti avait été injustement ou justement condamné) instruite par la justice criminelle de l’ex régime et véhiculée à l’opinion publique par les médias aux ordres tous concentrés comme un seul homme sur la version officielle dictée de l’époque.
Nous avons, de plus, la chance de pouvoir échanger nos avis contradictoires sans avoir à chuchoter ou à avoir un torticolis chronique à force de se retourner.
En conclusion, je fais un appel à tous les jeunes tunisiens grévistes de la faim pour leur demander d’arrêter cette automutilation improductive et contraire aux principes et traditions de l’islam car si elle évolue en suicide, elle devient hautement condamnable de ce fait. Vous êtes en droit de vous exprimer et vous défendre sans violences face à toute injustice supposée ou présumée à votre égard et sachez aussi que, malgré ses difficultés de démarrage, la justice transitionnelle d’aujourd’hui, accompagnée de cette liberté de parole, n’est plus celle du « silence des cimetières d’hier ».
 
رفعت مراد الدالي

jeudi 15 novembre 2012

VSD.fr : Adel Fekih, notre ambassadeur à Paris, invité aux « débats politiques et sociaux » de Paul Wermus aux cotés de la ministre Yamina Ben Guigui

Débats de Paul Wermus - VSD - Yamina Benguigui - Adel Fekih

Si François Hollande s’inspirait de Louis XIV, la crise serait-elle résolue ? Et la démocratie en Tunisie est-elle fragile ? Autant de questions qui agitent nos invités...A la Closerie des Lilas : Adel Fekih, nouvel ambassadeur de Tunisie en France. Yamina Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie. Gonzague Saint-Bris, historien.


Pas de doute,  notre ambassadeur à Paris est sur tous les fronts. Sans relâche, Adel Fekih est allé à la rencontre de multiples personnalités politiques françaises, des médias, de la société civile, des milieux économiques et financiers. Même le site de l’ambassade à Paris a fait peau neuve. (http://ambassade-tunisie.fr/index.php/fr/)
Le changement a bien eu lieu et il est de taille.

Par Tarak Ben Mrad

mercredi 14 novembre 2012

Remaniement. Rafaat Mrad Dali : « en démocratie comme en transition, tout gouvernement, présent ou à venir, qui ne sera pas en mesure de concilier le respect ferme de la loi avec celui des libertés démocratiques par tous et pour tous, est voué à la stagnation ».


 L'exercice n'est pas facile. Il faut, aux hommes compétents, de l'exemplarité, de l'humanisme, du courage et de l'audace.
Sécurité, justice, bon fonctionnement de l'économie et des administrations sont intimement liés.

 
رفعت مراد الدالي

vendredi 9 novembre 2012

Rafaat Mrad Dali : Les tunisiens vivant à l'étranger doivent pouvoir présenter leur candidature pour la prochaine ISIE


ANC assemblée nationale Constituante
 Les tunisiens vivant à l'étranger ou en Tunisie sont des citoyens tunisiens à part entière et ont les mêmes droits et les mêmes devoirs en Tunisie. Tout projet  politique ou politicien, d'où qu'il vienne, allant à l'encontre de ce principe fondamental est voué d’avance à l’échec, nous nous y opposerons fermement et pointerons du doigt tout candidat soutenant cette division.
Tahar Hmila
 Il est particulièrement triste que ce soit le doyen des députés de l’ANC, Tahar Hmila qui soit à l’origine de ce cloisonnement  en catégories de tunisiens face à la vie publique. Faire ainsi du bruit autour de soi et pour soi, sans argumentaire  pour entretenir la séparation et la division de ses enfants n’est pas digne d’un père ? Chacun de ses fils est une valeur ajoutée pour la Tunisie et les tunisiens qu’il soit résident ailleurs ou en Tunisie.

Nous sommes convaincus que la prochaine instance indépendante pour les élections sera au dessus- et indépendante- de ces chamailleries de sous-développement.
Je fais confiance à l’ANC pour dépasser ces cloisonnements peu productifs et montrer l’exemple de l’ouverture, de la générosité et de la modernité « envers toutes les compétences tunisiennes ( professionnelles et personnelles) d’où qu’elles viennent.
Rafaat M Dali -
رفعت مراد الدالي

Chaque tunisien, par son comportement, ses capacités, est un ambassadeur à l'intérieur comme à l'extérieur de son pays et reflète son image…


PS : je ne suis pas candidat aux prochaines élections
 

jeudi 8 novembre 2012

Débat avec Rafaat Dali, toujours d’actualité : « démocratie : opacité et/ ou transparence » sous le gouvernement de Beji Caid Essebssi.


Rafaat Dali 
رفعت مراد الدالي

Beji Caid Essebssi

 L’opacité dans la gouvernance
RD : Quand il s’agit de l’opacité dans la gouvernance qui semble être à l’origine des soubresauts dans une transition démocratique post révolutionnaire, cela devient inquiétant  et les révolutions n’aiment pas l’opacité. Qu’on se le dise..
Le traitement des faits divers et violences que l’on doit distinguer des manifestations pacifiques légitimes et  auxquels on assiste presque quotidiennement dans le pays, touchant de multiples  secteurs, interpellent le plus novice des novices en politique. . .
Après un préjugé favorable accordé à l’expérience réelle et l’ancienneté de notre premier ministre Beji Caïd Essebssi, voila que s’installe progressivement le malheureux désenchantement.
L’homme de la rue vous dit que les anciennes manœuvres douteuses sont toujours présentes, l’état d’esprit qui oriente et guide les décisions si délicates soient t’elles  de cette transition est calqué sur celui de l’ex régime politico mafieux.
Conséquence logique, ça grince.
Qui a intérêt à jouer ce jeu, à gagner du temps, à jouer au quotidien avec les manœuvres de diversion télécommandées qui consistent à monter les tunisiens contre les autres, à placer au vu de tous, leurs amis et les amis des amis de la mafia politicofinancière encore omniprésente?. Les initiatives fortes nécessaires à toute transition post révolutionnaires sont rares et peu suivies d'effets réels. La rue observe, analyse, comprend ce jeu malsain d’« affaiblir la révolution et récupérer le pouvoir » et commence à s’impatienter sérieusement..

Poser les questions simples et d’actualité à ce gouvernement provisoire.
RD : L’appel Républicain, mouvement crée dans la suite du Front Tunisien de Salut National (FTSN), opposant historique à l’ex régime et dont le visa, par le saint esprit de la politique politicienne tunisienne n’est toujours pas accordé !!!!!!  a décidé à travers les colonnes  du journal « l’Audace » de poser les questions simples et d’actualité à ce gouvernement provisoire.
Celles, dans l’actualité pressante, qui  se posent actuellement suite à cette vidéo de Farhat Rajhi méritent des éclaircissements :
- qui est derrière cette intervention au cours de laquelle les questions posées n'étaient pas innocentes?
- qui a intérêt à la diffuser en ce moment?
- qui a intérêt à pointer du doigt une région par rapport aux autres et cacher ainsi d'autres dysfonctionnements régionalistes ?
- qui veut écarter l'armée ou l'affaiblir en ces moments délicats de la transition ou de la poussée de fièvre à nos frontières libyennes?

A propos de la sécurité, base de toute confiance
RD : la démocratie et les démocrates savent distinguer les manifestations de contestation respectant l’ordre public de celles avec violences sans raisons, paralysant le fonctionnement des établissements publics ou privés. Les premières sont légitimes et positives, les secondes sont inacceptables .
Question : Alors comment expliquer par quel miracle les premières sont rapidement et fermement dispersées alors que les secondes (telles que les fuites de prisons ou celles des stades) se voient assistées passivement par des forces de l’ordre semblant être missionnés en tant qu’observateur plutôt que de gendarmes ?
Question : Comment analyser l’absence d’informations quant aux résultats  des enquêtes supposées être diligentées, leur origine, leurs décideurs, leur objectif etc ?
La violence, ici et là, est citée ( fuites simultanées et organisées de prisons, mises à sacs, violences dans les stades etc..) mais pas d’enquête rapportée, aucun résultat n’est publié mais la rumeur bien manipulée dresse rapidement des pseudo coupables visés par la désinformation mais les vrais coupables, ils sont au poste de commandement. Sont t’ils toujours de connivence les « maîtres chanteurs », « les chantés » et l'argent roi des mafieux.
Est-ce la Tunisie des dossiers de la police politique et des services spéciaux de Ben Ali (Ganzoui, Sériati et compagnie) qui planent toujours sur la tête de ces décideurs qui, aux ordres par peur, distribuent les cartes et le jeu au cas par cas ?

Depuis on est en droit de se méfier de tout y compris du scénario etabli pour cette transition
RD : Question : Pourquoi ne pas imaginer que le scénario de la haute assemblée constituante après le 24 juillet, oui on dit bien après le 24 juillet, celui qui va donner naissance à la nouvelle constitution et au second prochain gouvernement transitoire, n’aura été qu’une grande farce pour gagner du temps, beaucoup de temps et laisser les palabres pointilleuses sur tel ou tel article juridique,  occuper la haute assemblée, la rue et l’opinion publique ?.
Pendant ce temps, la mafia se réorganise et elle croit laisser s'installer progressivement la fatigue et la lassitude..
Ainsi les dossiers de justice et la transition démocratique prendront, selon leur volonté, le temps qui faudra.. ??
Oui, maintenant ils semblent être prêts pour la date du 24 juillet, leur système étant confortablement mis en place pour que la prochaine assemblée constituante, qui décidera au nom du peuple, soit majoritairement de leur couleur..

Quelle justice nous voulons ?
RD : Ce n’est un secret pour personne, la justice post révolutionnaire est la première institution à renforcer et mettre en place. Elle doit rendre rapidement justice aux milliers de victimes de l’appareil tortionnaire politicomafiofinancier de l’ex président déchu.
Question : comment expliquer ces parodies de procès déjà édifiés contre des gardes rapprochés de l’ex système et qui constituent une insulte a l’intelligence des tunisiens ? ces hommes de main, inutile de les citer maintenant, les tunisiens avertis les connaissent par cœur et attendent la suite et du concret..

Refus de visa pour l’Appel Républicain et d’autres partis : un acte politique malsain et peu éthique
RD : En transition démocratique, l’on retrouve en première ligne les anciens partis ceux vitrines d’appui et ceux d’opposition gérés anciennement par les ex locataires du palais ( ce n'est plus un secret de polichinelle)  puis les nouveaux arrivants qui se présentent au fur et à mesure. Les uns sont  authentiques, d’autres recrutés par les cabinets ministériels spécialisés toujours en partie aux ordre des tireurs de ficelles de l’ancienne mafiapoliticofinancière.
En démocratie donc, on ne limite jamais les autorisations de visas sauf risque pour la sécurité ou l’ordre public.
Alors Pourquoi le gouvernement provisoire lui même n’ayant pas de légitimité démocratique  refuse d’accorder de façon égale les visas de constitution à toutes les demandes de partis?
Selon quelle logique éthique, peut il retirer le droit de s’exprimer pour un parti et permettre aux autres amis de s'exprimer? d’autant plus qu’il semblerait que le motif de refus visé par l'administration (..vous ne répondez pas à l’article 6 et 11 ???) est un copié-collé pour être attribué de la même façon aux malheureux destinataires du refus..
Mais c’est quoi exactement les articles 6 et 11, aucune explication ou point précis n'est formulé ???
Sur quelle base transparente les visas aux partis sont accordés ?
En poussant plus loin la logique, selon quelle légitimité, monsieur Béji Caïd Essebssi, ses hommes et les cabinets occultes peuvent t' ils interdire de nouveaux partis?
Nous nous interdisons de pousser plus loin l’analyse et nous laissons à d'autres le soin de dévoiler d’autres procédures douteuses dans ce premier temps et ce afin de respecter la cohésion nationale. 

Plus jamais les anciennes méthodes et stratégies. Oui au pragmatisme transparent non aux manœuvres opaques.
RD : Il n’y a pas une famille tunisienne qui n’ai pas un fils, un parent, un voisin qui n’a pas subi l’injustice, l’humiliation ou des traitements dégradants ordonnés par la machine infernale Ben Aliste.
Nous aussi, partisans, membres et amis de l’Appel Républicain ex Front Tunisien de Salut National (FTSN) avons, pour certains d’entre nous, partagé cette souffrance, connu les caves du ministère de l’intérieur, côtoyé des Ganzoui, des Hammi, des Sériati, et la liste est longue ( ils sont tous fichés tous à Interpol avec d'autres et le journal « L’audace » a le grand mérite de les avoir repris depuis longtemps) de la direction de la sûreté d‘état, les chaises des renseignements généraux, les coups des tortionnaires et les humiliations des inhumains, les insultes des déséquilibrés aux services des tyrans, les exactions et injustices faites à nos familles, à nos proches et aux centaines de nos amis. Nous avons connu l’exil et l’opposition pour alerter l’opinion internationale, avec d’autres mouvements, et faire savoir que le peuple tunisien est en cage, qu’il est exploité,  opprimé, réprimé, violenté et que les amis de Ben Ali ( ils se reconnaîtront ) vous mentent en vous disant que c’est une "dictature minime" qui tient en respect un peuple potentiellement dangereux, encore immature pour une démocratie et qui peut à tout moment se transformer en islamiste terroriste du fait de leur religion.."Nous sommes les remparts de l'occident contre les extrémismes de nos peuples" se réclament les tyrans, slogans relayés par leurs sbires de la sphère politique et d'une partie de la société civile de l'époque.   
Alors messieurs et mesdames de la gouvernance, ne volez pas cette révolution si vous avez un brin de conscience.
Plus jamais les anciennes méthodes et stratégies.
Oui au pragmatisme transparent non aux manœuvres opaques.

Les valeurs d’abord, le reste suit
 RD : les valeurs doivent guider en premier toutes nos réflexions, actions et stratégies ; les valeurs qui rassemblent la majorité des tunisiens et non celles d’une catégorie privilégiée.
Ces valeurs spécifiquement tunisiennes savamment associées à celles universelles donneront l’essence de la démocratie à la tunisienne.
Il ne s’agit pas de singer bêtement les points faibles, ceux qui risquent de nous mener à l’individualisme, la solitude, le matérialisme débordant, l’éclatement de la famille, le déficit de valeurs, mais de ne  retenir que les points forts, ceux qui tirent « l’homme » et l’humanité vers le haut.
Le mental des "dirigeants sous contrôle" ne doit plus fonctionner selon le modèle Ben Aliste pré-révolutionnaire et il doit évoluer vers celui qui manage une authentique démocratie. A défaut nous revoilà parti pour une démarche intellectuelle déficiente associée à  un sacré déficit de valeurs...

Quelle légitimité nous voulons ?
N’oublions jamais que la seule légitimité est celle du peuple, ce peuple qui s’est soulevé comme un seul homme dans toutes ses composantes et ce ne sont pas les plus nantis qui ont été les premiers au front.
La légitimité démocratique ne peut être que celles du référendum  et des urnes. Nous y parviendrons après cette transition démocratique, cela prendra un peu de temps mais commençons d’ores et déjà à exercer pleinement la transparence réelle en travaillant l’intérêt général loin de tout clanisme ou régionalisme. La vison donnée de certains privilèges que nous éviterons de citer,  sont contraires à  cette démarche qui doit être une règle fondamentale en démocratie, qu’on se le dise aussi et le plus souvent possible.

Révolution, démocratie, quel avenir ?
RD : Monsieur Béji Caid Essebssi a le choix maintenant entre la transparence, le courage et l’indépendance totale à l’égard de ces forces quasi mafieuses d’une part ou bien l’échec assuré.
 Il est grand temps de réfléchir à l'hypothèse de faire rapidement le ménage que ce soit avec ce gouvernement s'il en a le courage réel  ou avec un autre authentiquement carapacé pour démanteler la branche politicoMafioFinancière du Ben Alisme, quitte à repartir à zéro, avant que cela ne s’enlise de nouveau..
Nul doute qu’au final, la Tunisie aura sa démocratie. Mais elle a entre-temps été dupée et un temps précieux  (gagné par la mafia) a été perdu pour la révolution. 
Ce gouvernement transitoire, s’il n’est pas en mesure de rectifier le tir (et tous les signaux, hélas, ne sont pas au vert) doit-il laisser la place à un gouvernement révolutionnaire provisoire "sans peur ni reproche" n’ayant eu aucune accointance ni de près ni de loin  avec le passé de Ben Ali et son appareil politico-mafieux ??
Les tunisiens dans leur immense majorité privilégient le sens de la mesure et le font prévaloir sur les passions.  La révolution tunisienne a su éviter le chaos et la guerre civile. Ce n’est pas un hasard.
Il est toujours temps de corriger le tir. A défaut, le champs est libre pour la fuite en avant.
C’est déjà pour nous tous un grand bonheur d’avoir vécu cette révolution et de pouvoir assister encore à ces révoltes pour la dignité et la liberté autour de nous. Après les perturbations d’usage post-révolutionnaires que les tunisiens sont à même de corriger, les jeunes pourront espérer vivre  dans un monde meilleur.
Le tunisien a toujours su marier intelligemment ses propres valeurs et sa culture avec la modernité et les principes  universelles..
Faisons tous ensemble pour que ce soit ainsi avec la dignité et la liberté en plus.
 « La révolution tunisienne est un modèle pour toute la région, qui ne doit pas échouer ».
La révolution vaincra et la démocratie réelle s'installera quel qu'en soit le prix.


رفعت مراد الدالي
Débat avec Rafaat Mrad Dali. Paru dans le journal l’Audace N°6  du 12 au 26 mai 2011

dimanche 4 novembre 2012

Rafaat Mrad Dali : la récréation est terminée..

Force restera à la loi au dessus de toutes les mafias.
On ne peut laisser ainsi la démocratie naissante briser son élan et se corrompre par les vieux démons du régime déchu.

رفعت مراد الدالي

lundi 29 octobre 2012

Camps d’entraînement jihadistes en Tunisie : démenti formel du ministère des affaires étrangères


« La Tunisie n’est pas l’Afghanistan » a démenti Rafik Abdesselem, ministre des affaires étrangères suite aux informations publiées dans le journal «Marianne» et relayés par des médias locaux affirmant l’existence en Tunisie de camps d'entrainement Jihadistes.

Aucun des journaux cités n’a donné à ce jour, de précisions ou de localisations claires à cette information restée vague et qui passe pour farfelue et sans fondements pour la partie officielle.
Sur les ondes de Shems Fm, lundi 29 octobre 2012, le ministre a rappelé que « les forces de l'ordre et l'armée accomplissent convenablement leur mission afin d'assurer la sécurité du pays ».
Désinformation en vue de saper la confiance en ce pays ou rumeur entretenue par certaines officines obscures ou information vérifiée mais pas étayée publiée par "Marianne", dans tous les cas, l’effet est  négatif à l’extérieur pour l’image. Il était temps de réagir.
 
Rappel : un camp d’entraînement armé suppose l’existence d’une zone géographique déterminée, avec des groupes d’individus organisés, des armes, une logistique d’action et de déplacement et bien sûr des moyens financiers.