Lors d’une récente interview avec l’agence Reuters, Hamadi Jebali, chef du gouvernement tunisien ne mache pas ses mots :
"Je pense que certains partis politiques dits laïques sont
plus dangereux que les salafistes, car au moins, avec les extrémistes, nous
pouvons toujours contrôler le phénomène par des mesures adéquates, alors que « les
menées négatives » de ces « élites dites politiques » ont
des conséquences incommensurables pour le pays», a martelé Hamadi Jebali. " Elle s‘en prennent délibérément
à nos relations avec le Qatar ... la Turquie… et affirment gratuitement par
ailleurs que nous avons une obligation d'allégeance à «l'Est». Mais lorsque
nous avons signé un accord préliminaire pour avoir le rang de partenaire privilégié
avec l'Union européenne, voilà qu’ils nous critiquent violemment pour cela également". Je vous laisse le soin de
conclure...
Concernant le radicalisme islamique, Hamadi Jebali a déclaré : " le gouvernement ne permettra pas aux salafistes de
faire valoir leur vision dans un pays aux prises avec le rôle de l'islam". "Nous allons faire face au fanatisme religieux par la
loi et nous serons fermes avec tous les contrevenants, sans exception, mais
nous nous attaquerons aux causes profondes de nature culturelle et sociale en
luttant contre la pauvreté et en créant des emplois."
"Les militants qui ont recours à la violence sont
rares, mais ils ne peuvent pas imposer leur vision sur notre pays et notre
peuple. Nous n'allons pas les laisser faire ... La Tunisie restera une société modéré
»
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