La liberté d’expression est un principe trop précieux en démocratie. Le renforcement de ce troisième pouvoir exige une grande transparence.
La floraisons de portails internet tunisiens fantômes faisant le tri antidémocratique des analyses et débats contradictoires conformes à la loi est devenu monnaie courante.
Tout novice en politique sait que derrière toute presse ou média, il y a une légitime tendance rédactionnelle. Cela fait partie des règles de jeu. Celle-ci, en contre partie, doit être porté à la connaissance des lecteurs en toute clarté.
C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’une loi portant obligation de faire connaître les responsables de ces médias et de leur rédaction, ainsi que leur mode de financement comme cela se pratique dans toutes les démocraties. Il n'est dans l'intérêt de quiconque que des groupes de pression puissent être portés à travailler en toute opacité leurs intérêts propres aux dépens de l’intérêt général. Ils ne peuvent tirer la société et la démocratie que vers le bas.
Il est ainsi recommandé au gouvernement de Monsieur Beji Caid Essebssi de mettre en place une charte d’éthique définissant les droits et devoirs de ces médias tout en favorisant les octrois d'autorisation et la libre conccurence.
Tout journal ou portail internet doit donc disposer d’une vitrine transparente en ce qui concerne les coordonnées des équipes qui la dirigent ainsi que leur financement. Ce sont là des principes de base pour une pérennité démocratique.Il est bon de rappeler que la démocratie et la liberté, c'est des droits mais aussi des devoirs.
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