Un premier témoignage et d’autres qui vont suivre, à propos des rôles que jouaient certaines personnalités tunisiennes de la "ligue tunisienne des droits de l’homme" dès les années 90 et qui se reconnaîtront, comme "vitrine et façade criminelles" de Ben Ali pour l'extérieur, pour un dictateur déjà chargé de sang dans les mains et qui torturait entre-temps toutes les oppositions et contestations.
Voici donc ce premier témoignage: celui de "la conférence sur la Tunisie" à l’Institut du Monde Arabe le 15 mars 1992 à Paris et le vibrant hommage rendu par les représentants tunisiens des droits de l’homme et de partis d'opposition de ce temps qualifiant Ben Ali « d’homme génial » et ce en présence également de Mr Pisani, Charles André Julien et de 200 personnalités toutes sorties scandalisées et émues..
Un enregistrement sonore des interventions et du débat houleux qui les a suivi est disponible. Des intervenants présents avaient qualifié ces personnalités de « doubles criminels », criminels une fois, en tant que membre de gouvernement ou officiels de partis d'opposition venant tromper l’auditoire présent en défendant et justifiant l’indéfendable et l’injustifiable (crimes de sang, crimes contre l'humain, crimes contre des innocents), en soutenant et travestissant la politique scientifiquement répressive de Ben Ali, criminels une deuxième fois parce que officiellement attitrés de « défenseurs des droits de l’homme" donnant ainsi plus de crédibilités à ces mensonges. Cet enregistrement sera publié prochainement sans le moindre commentaire et sans aucune volonté de nuire à quiconque, sinon pour garder vivante la mémoire des Tunisiens.
Par ailleurs, parmi ce carré d'amis "qui ont collaboré" dont les archives et les lettres à conviction ne sont pas tendres, il est à noter que Mr xxxxxxx est actuellement Ambassadeur de Tunisie à lxxxxxxxxx (ère post- révolution tunisienne), remercié pour « son combat révolutionnaire » et que Pr xxxxxxx, déjà sanctionné par ses pairs pour actes non éthiques (mais remercié par le dictateur tortionnaire Zine Ben Ali pour bons et loyaux services en le nommant ministre) s’est vu honorer par le Pr xxxxxx ( qui est, par ailleurs, un médecin et enseignant honorable), Doyen de la faculté de médecine de Tunis, par l’appellation d’une salle de cours de la faculté de médecine de Tunis par son nom, xxxxxxx. « Bel exemple » de déontologie et d’éthique pour nos étudiants et futurs médecins et insulte à la mémoire des victimes de Ben Ali. Mais on ne peut travestir indéfiniment l'histoire...
Pour la suite et d’autres détails, voir le lien suivant : http://www.tunisnews.net/14mars04.htm dernier chapitre de la page intitulé "compilation".
Et voici son contenu :
« Le 15 mars 1992, l’Institut du Monde Arabe (IMA) a convié M. Mohamed CHARFI, Ministre Tunisien de l’Education nationale, pour débattre avec MM Edgar PISANI, J. LACOUTURE et Claude JULIEN des relations entre le Monde Arabe et l’Europe en présence de Serge ADDA et autres représentants tunisiens à la tribune.
La Coordination pour la Défense des Libertés en Tunisie, aujourd’hui disparue, a tenu en son temps à informer ces personnalités de la situation en Tunisie et du rôle qu’y jouait ces champions de la ligue des droits de l’homme, vitrine criminelle de Ben Ali qui massacrait entre-temps toutes les oppositions et contestations.
MM. J. LACOUTURE et Claude JULIEN ont fini par décliner l’invitation et c’est M. Jamel Eddine Ben Cheikh qui les a remplacés. Le débat a dérapé dès le début de l’intervention de M. CHARFI qui a « tenu à rendre un hommage solennel au génie du Président Ben Ali ».
Pressé par la salle de se prononcer sur la peine de mort, après l’exécution de trois condamnés islamistes en octobre 1991, l’éminent juriste, ancien Président et Président d’Honneur de la LTDH, déclara que « c’étaient les islamistes qui étaient contre son abolition ». Quant à la torture, érigée en sport national depuis le début des années quatre vingt dix, Monsieur Charfi avoua, à sa sortie, qu’il la déplorait certes, mais qu’il ne pouvait le dire publiquement !
M. Alain Chenal, le secrétaire général de l’IMA, déclara sur le coup, que « c’était une erreur d’inviter M. Charfi ; qu’il l’avait vivement déconseillé mais qu’il n’avait pas été écouté ».
M. Pisani quant à lui, mettra douze longues années pour ne se prononcer sur cette affaire qu’en 2004 : « Je ne sais pas ce qui se passe en Tunisie. J’ai invité un intellectuel, je me suis retrouvé face à un ministre » ! Ainsi donc, l’homme que son illustre ami Jean Daniel considère « qu’il est de la race des Abderrahim Bouabid au Maroc et de Ahmed Taleb Ibrahimi en Algérie », n’était, qu’un ministre dans le gouvernement, selon l’expression d’un Gilles Perrault, « d’un voyou de sous- préfecture »…
Nous avons conservé un enregistrement des interventions et du débat houleux qui les a suivies. Il sera retranscrit prochainement et publié aussitôt, sans le moindre commentaire et sans aucune volonté de nuire à quiconque, sinon pour garder vivante la mémoire des Tunisiens.
Voici donc ce premier témoignage: celui de "la conférence sur la Tunisie" à l’Institut du Monde Arabe le 15 mars 1992 à Paris et le vibrant hommage rendu par les représentants tunisiens des droits de l’homme et de partis d'opposition de ce temps qualifiant Ben Ali « d’homme génial » et ce en présence également de Mr Pisani, Charles André Julien et de 200 personnalités toutes sorties scandalisées et émues..
Un enregistrement sonore des interventions et du débat houleux qui les a suivi est disponible. Des intervenants présents avaient qualifié ces personnalités de « doubles criminels », criminels une fois, en tant que membre de gouvernement ou officiels de partis d'opposition venant tromper l’auditoire présent en défendant et justifiant l’indéfendable et l’injustifiable (crimes de sang, crimes contre l'humain, crimes contre des innocents), en soutenant et travestissant la politique scientifiquement répressive de Ben Ali, criminels une deuxième fois parce que officiellement attitrés de « défenseurs des droits de l’homme" donnant ainsi plus de crédibilités à ces mensonges. Cet enregistrement sera publié prochainement sans le moindre commentaire et sans aucune volonté de nuire à quiconque, sinon pour garder vivante la mémoire des Tunisiens.
Par ailleurs, parmi ce carré d'amis "qui ont collaboré" dont les archives et les lettres à conviction ne sont pas tendres, il est à noter que Mr xxxxxxx est actuellement Ambassadeur de Tunisie à lxxxxxxxxx (ère post- révolution tunisienne), remercié pour « son combat révolutionnaire » et que Pr xxxxxxx, déjà sanctionné par ses pairs pour actes non éthiques (mais remercié par le dictateur tortionnaire Zine Ben Ali pour bons et loyaux services en le nommant ministre) s’est vu honorer par le Pr xxxxxx ( qui est, par ailleurs, un médecin et enseignant honorable), Doyen de la faculté de médecine de Tunis, par l’appellation d’une salle de cours de la faculté de médecine de Tunis par son nom, xxxxxxx. « Bel exemple » de déontologie et d’éthique pour nos étudiants et futurs médecins et insulte à la mémoire des victimes de Ben Ali. Mais on ne peut travestir indéfiniment l'histoire...
Pour la suite et d’autres détails, voir le lien suivant :
« Le 15 mars 1992, l’Institut du Monde Arabe (IMA) a convié M. Mohamed CHARFI, Ministre Tunisien de l’Education nationale, pour débattre avec MM Edgar PISANI, J. LACOUTURE et Claude JULIEN des relations entre le Monde Arabe et l’Europe en présence de Serge ADDA et autres représentants tunisiens à la tribune.
La Coordination pour la Défense des Libertés en Tunisie, aujourd’hui disparue, a tenu en son temps à informer ces personnalités de la situation en Tunisie et du rôle qu’y jouait ces champions de la ligue des droits de l’homme, vitrine criminelle de Ben Ali qui massacrait entre-temps toutes les oppositions et contestations.
MM. J. LACOUTURE et Claude JULIEN ont fini par décliner l’invitation et c’est M. Jamel Eddine Ben Cheikh qui les a remplacés. Le débat a dérapé dès le début de l’intervention de M. CHARFI qui a « tenu à rendre un hommage solennel au génie du Président Ben Ali ».
Pressé par la salle de se prononcer sur la peine de mort, après l’exécution de trois condamnés islamistes en octobre 1991, l’éminent juriste, ancien Président et Président d’Honneur de la LTDH, déclara que « c’étaient les islamistes qui étaient contre son abolition ». Quant à la torture, érigée en sport national depuis le début des années quatre vingt dix, Monsieur Charfi avoua, à sa sortie, qu’il la déplorait certes, mais qu’il ne pouvait le dire publiquement !
M. Alain Chenal, le secrétaire général de l’IMA, déclara sur le coup, que « c’était une erreur d’inviter M. Charfi ; qu’il l’avait vivement déconseillé mais qu’il n’avait pas été écouté ».
M. Pisani quant à lui, mettra douze longues années pour ne se prononcer sur cette affaire qu’en 2004 : « Je ne sais pas ce qui se passe en Tunisie. J’ai invité un intellectuel, je me suis retrouvé face à un ministre » ! Ainsi donc, l’homme que son illustre ami Jean Daniel considère « qu’il est de la race des Abderrahim Bouabid au Maroc et de Ahmed Taleb Ibrahimi en Algérie », n’était, qu’un ministre dans le gouvernement, selon l’expression d’un Gilles Perrault, « d’un voyou de sous- préfecture »…
Nous avons conservé un enregistrement des interventions et du débat houleux qui les a suivies. Il sera retranscrit prochainement et publié aussitôt, sans le moindre commentaire et sans aucune volonté de nuire à quiconque, sinon pour garder vivante la mémoire des Tunisiens.
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