jeudi 11 avril 2013

Rafaat Mrad Dali : le Qatar est un fidèle allié de la Tunisie et de sa révolution et il a notre considération

  Une campagne médiatique diaboliquement orchestrée contre ce petit pays du golfe qui réussit, est entrée dans la démesure avec son lot de petites vérités mêlées aux gros mensonges, à la rumeur, la calomnie, bref le défouloir de tous les complexes et de tous les complexés, fragiles populations exploitées par les puissants lobbies qui ne supportent plus la montée en puissance de ce petit état qui ne leur fait pas allégeance. C'est la mode aujourd'hui : on tire sur tout ce qui est positif ( constructif, rassembleur, synergique) pour faire l'apologie du négatif ( destructeur, diviseur, catalyseur de l'inertie). Les médias électroniques et les réseaux sociaux sont, bien sûr, mis à large contribution mais ce qui est triste pour la liberté de la presse si nécessaire en démocratie, c'est que leur crédibilité n'a jamais été aussi secouée auprès des opinions publiques. En postant que l'excessif, ces médias deviennent, petit à petit, insignifiant. Je l'ai remarqué après une visite de deux semaines en Tunisie dans la capitale et l'intérieur du pays. Les gens en en marre de ce qu'ils appellent le premier parti de Tunisie, le PRID, parti de la Rumeur, de l'Intox, et de la Désinformation.
Il est utile, pour l'équilibre des choses, de se souvenir de ceci :
- Qui a crée la première chaîne TV internationale en langue arabe ( El Jazira) rivalisant ainsi avec les meilleurs chaînes d'information de ce monde ? C'est le Qatar. Cela dérange les monopoles.
- Qui a tenu tête aux grands monopoles de l'information et de l'image et qui faisaient la pluie et le beau temps sur nos esprits et nos comportements durant des décennies ? C'est le Qatar.  Cela dérange les intérêts des puissants trusts financiers plus puissants que les Etats (crise financière qui a affaiblie les États).
- Qui a, durant le soulèvement des tunisiens contre leur dictateur, soutenu aux cotés de nos autres alliés, leur mouvement de révolte du début à la fin, à travers cette même chaîne largement écoutée, en rapportant les paroles et les actes des révolutionnaires contrebalançant ainsi la propagande de la mafia politico-financière proBenaliste? C'est le Qatar. Cela dérange la mafia et les mafias qui corrompent les justices, les politiques, les flics et les médias véreux.
- Quel est le pays à qui Ben Ali et ses fidèles contre-révolutionnaires rendent aujourd'hui en partie responsable de leur départ précipité du pouvoir après 23 ans de règne totalitaire ? C'est le Qatar. Cela dérange le dictateur et les sangsues du peuple.
- Quel est le pays auquel s'attaquent les régimes qui veulent que la révolution tunisienne échoue ? C'est le Qatar. car il dérange les dictatures outrancières qui servent les intérêts d'une minorité engraissée au dépens des peuples.
 
Chacun d'entre-nous a tout à fait le droit de critiquer mais il est recommandé de disposer d' un minimum d'honnêteté intellectuelle pour rappeler aussi l'apport considérable du Qatar à la Tunisie.
Pour toutes ces raisons transparentes, nous ne pouvons que nous insurger contre les détracteurs hystériques de ce pays frère et ami et rappeler à ceux de bonne foi, de ne pas se laisser manipuler par les "jusqu'au boutistes" et de se concentrer sur la construction de notre démocratie et non sur son affaiblissement à travers les vaines tentatives de certains irresponsables.
Par la même, je dis à nos frères qataris de ne pas se laisser impressionner par ceux qui tirent les ficelles du désordre et de l'isolement du pays en orchestrant, à travers certains réseaux sociaux ou portails électroniques connus, une cacophonie bruyante ça et là ; cela fait partie des grains de sable inhérents à toute transition post révolutionnaire et ils finiront par se disperser dans la nature. Une partie de l' opposition tunisienne, en soutenant ces courants improductifs, démontrent qu'elle se contente d’être une opposition de blocage et non de construction et qu'elle privilégie ses ambitions partisanes au dépens de l’intérêt général. En cherchant l'excessif, elle ne récoltera que le superflu.
En stigmatisant systématiquement l'action du gouvernement, en laissant de coté toute critique constructive, elle se stigmatise elle même et ne réussira pas à égratigner l'image du pays et des tunisiens.
La mise en garde de Moncef Marzouki, est claire et justifiée. Le président de la république provisoireen dehors hélas de son déficit chronique évident de communication, n'a pas jeté un pavé dans la mare, il a mis les points sur les "i" et a invité les "partisans de l'excessif" à assumer leurs responsabilités devant leurs consciences mais aussi devant la loi.


Attention : critiquer, oui, manifester oui, mais la démocratie n'est pas la liberté d'insulter sans limites. La violence verbale comme physique est condamnable.

 رفعت مراد الدالي
Appel Républicain : Observatoire vigilant de propositions et d'alertes contre toutes voies ou dérives

antidémocratiques d'où qu'elles viennent... « Les Valeurs au cœur de toutes les Actions et Réformes »
 

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