Une campagne
médiatique diaboliquement orchestrée contre ce petit
pays du golfe qui réussit, est entrée dans la démesure avec son lot
de petites vérités mêlées aux gros
mensonges, à la rumeur, la calomnie, bref le défouloir de tous
les complexes et de tous les complexés, fragiles populations
exploitées par les puissants lobbies qui ne supportent plus la
montée en puissance de ce petit état qui ne leur fait
pas allégeance. C'est la mode aujourd'hui : on tire sur tout ce qui est positif ( constructif, rassembleur, synergique) pour faire l'apologie du négatif ( destructeur, diviseur, catalyseur de l'inertie). Les médias électroniques et les
réseaux sociaux sont, bien sûr, mis à large
contribution mais ce qui est triste pour la liberté de la presse si nécessaire en démocratie, c'est que leur crédibilité
n'a jamais été aussi secouée auprès des
opinions publiques. En postant que l'excessif, ces médias
deviennent, petit à petit, insignifiant. Je l'ai remarqué
après une visite de deux semaines en Tunisie dans la capitale
et l'intérieur du pays. Les gens en en marre de ce qu'ils
appellent le premier parti de Tunisie, le PRID, parti de la Rumeur,
de l'Intox, et de la Désinformation.
Il est utile, pour l'équilibre des choses, de se souvenir de ceci :
Il est utile, pour l'équilibre des choses, de se souvenir de ceci :
- Qui a crée la
première chaîne TV internationale en langue arabe ( El
Jazira) rivalisant ainsi avec les meilleurs chaînes d'information de ce monde
? C'est le Qatar. Cela dérange les monopoles.
- Qui a tenu tête
aux grands monopoles de l'information et de l'image et qui faisaient
la pluie et le beau temps sur nos esprits et nos comportements durant
des décennies ? C'est
le Qatar. Cela dérange les intérêts des puissants trusts financiers plus puissants que les Etats (crise financière qui a affaiblie les États).
- Qui a, durant le
soulèvement des tunisiens contre leur dictateur, soutenu aux
cotés de nos autres alliés, leur mouvement de révolte
du début à la fin, à travers cette même
chaîne largement écoutée, en rapportant les
paroles et les actes des révolutionnaires contrebalançant
ainsi la propagande de la mafia politico-financière
proBenaliste? C'est le Qatar. Cela dérange la mafia et les mafias qui corrompent les justices, les politiques, les flics et les médias véreux.
- Quel est le pays à
qui Ben Ali et ses fidèles contre-révolutionnaires
rendent aujourd'hui en partie responsable de leur départ
précipité du pouvoir après 23 ans de règne
totalitaire ? C'est le Qatar. Cela dérange le dictateur et les sangsues du peuple.
- Quel est le pays auquel
s'attaquent les régimes qui veulent que la révolution
tunisienne échoue ? C'est le Qatar. car il dérange les dictatures outrancières qui servent les intérêts d'une minorité engraissée au dépens des peuples.
Chacun
d'entre-nous a tout à fait le droit de critiquer mais il est recommandé de disposer d'
un minimum d'honnêteté intellectuelle pour rappeler
aussi l'apport considérable du Qatar à la Tunisie.
Pour toutes ces raisons
transparentes, nous ne pouvons que nous insurger contre les
détracteurs hystériques de ce pays frère et ami et rappeler à ceux
de bonne foi, de ne pas se laisser manipuler par les "jusqu'au boutistes" et de se concentrer sur
la construction de notre démocratie et non sur son
affaiblissement à travers les vaines tentatives de certains
irresponsables.
Par la même, je dis
à nos frères qataris de ne pas se laisser impressionner
par ceux qui tirent les ficelles du désordre et de l'isolement
du pays en orchestrant, à travers certains réseaux
sociaux ou portails électroniques connus, une cacophonie
bruyante ça et là ; cela fait partie des grains de
sable inhérents à toute transition post
révolutionnaire et ils finiront par se disperser dans la
nature. Une partie de l' opposition tunisienne, en soutenant ces
courants improductifs, démontrent qu'elle se contente d’être
une opposition de blocage et non de construction et qu'elle
privilégie ses ambitions partisanes au dépens de
l’intérêt général. En cherchant
l'excessif, elle ne récoltera que le superflu.
En stigmatisant
systématiquement l'action du gouvernement, en laissant de coté
toute critique constructive, elle se stigmatise elle même et ne
réussira pas à égratigner l'image du pays et des
tunisiens.
La mise en garde de Moncef
Marzouki, est claire et justifiée. Le président de la
république provisoire, en
dehors hélas de son déficit chronique évident de
communication, n'a pas jeté un
pavé dans la mare, il a mis les points sur les "i"
et a invité les "partisans de l'excessif" à
assumer leurs responsabilités devant leurs consciences mais
aussi devant la loi.
Attention
: critiquer, oui, manifester oui, mais la démocratie n'est pas
la liberté d'insulter sans limites. La violence verbale comme
physique est condamnable.
رفعت
مراد الدالي
Appel Républicain :
Observatoire vigilant de propositions et d'alertes contre toutes
voies ou dérives
antidémocratiques d'où qu'elles viennent... « Les
Valeurs au cœur de toutes les Actions et Réformes »
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