mercredi 24 avril 2013

Rafaat Mrad Dali : "Le cumul des mandats et des salaires existe, hélas, dans certaines démocraties mais la Tunisie se doit d'être innovante et exemplaire"

Le contexte de la transition démocratique qui exige l'exemplarité et la transparence des référents ( députés et membres du gouvernement ) oblige la gouvernance de la Troïka ( Ennahda, CPR et Ettakatol) à prendre les mesures rapides et nécessaires pour mettre fin au cumul des mandats et des salaires issus de l'argent public tout en assurant des revenus acceptables et honorables aux représentants du peuple. La situation économique en cette période délicate, exige des sacrifices de chacun. Rien n'empêche dans le futur, en cas de croissance, de réviser à la hausse les salaires des décideurs politiques.

Pédagogie et lectures recommandées :  

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Cumul_des_mandats_en_France
- http://fr.myeurop.info/2013/04/09/cumul-des-mandats-un-mal-bien-francais-et-persistant-7618
- http://fr.myeurop.info/2012/07/13/pourquoi-faut-il-mettre-fin-au-cumul-des-mandats-5695

رفعت مراد الدال : إن تراكم الولايات والأجور هي، للأسف، موجودة في بعض الديمقراطيات لكن تونس يجب أن تكون مبتكرة ومثالية 


vendredi 19 avril 2013

Christine Lagarde : « bonnes nouvelles d’ici la fin de semaine »


La présidente du FMI Christine Lagarde
La présidente du FMI a tenu personnellement à faire cette annonce au cours d’une conférence de presse, témoignant ainsi sa confiance en la Tunisie post- révolutionnaire et sa transition.
Comme nous l’avions souligné dans le post précèdent, Christine Lagarde a vivement soutenu la révolution tunisienne pour la démocratie et la dignité et y compte des amis sûrs.
RMD

mercredi 17 avril 2013

Rafaat Mrad Dali : le FMI et "le vrai et le faux" de Chedly Ayari, Gouverneur de la banque centrale de Tunisie.

Siège du FMI

Suite à la déclaration de Chedly Ayari le 16 avril 2013 en prévision du prêt FMI en cours de négociation et dans laquelle il précise les faits suivants : «La Tunisie a besoin de ce matelas de sécurité, mais elle n’est pas pour autant au bord de la faillite». « C'est le premier recours au FMI depuis 1986, mais les conditions ne sont pas les mêmes. En 1986, nous étions au bord de la faillite et n'avions pas de devises, alors qu’aujourd'hui, nous avons l'équivalent de 8,6 milliards de dollars de réserves et une croissance de 3,6% en 2012 »(voir le site Leaders : http://www.leaders.com.tn/article/la-tunisie-et-le-fmi-proches-d-un-accord-pour-l-octroi-d-un-pret-de-1-75-milliard-de-dollars?id=11228#commentSection),
je souhaite apporter, en tant que témoin actif de cette période des années 80, les précisions suivantes :

Christine Lagarde

le Vrai : le FMI accordera sans aucun doute et incessamment le prêt de 1.75 milliard de dollars. La présidente Christine Lagarde (qui a été une des premières personnalités internationales à visiter notre pays en post révolution) et le bureau du FMI soutiennent particulièrement cette initiative en faveur de la Tunisie post-révolutionnaire en plein cheminement démocratique tout en encourageant vivement les autorités tunisiennes à mettre en place tous les outils nécessaires et performants permettant d'accompagner avec plus de rigueur la gestion future de ce fonds et à améliorer les conditions et l'environnement compatibles avec une meilleure croissance économique, comme l'a d'ailleurs justement souligné le ministre des finances Elyes Fakhfakh.

Le Faux : Contrairement aux affirmations de Chedly Ayari qui évoque injustement "la faillite de fin 86", en 1986 et ce depuis les années 80, sous l’initiative du gouvernement Mzali ( Mohamed Mzali était alors premier ministre de l'époque), la Tunisie a connu en faveur de l'économie et de l'emploi, une avalanche de méga-projets sans précédents dont je cite quelques uns à toutes fins utiles :
  • les dizaines de banques européennes et arabes de développement qui se sont installées pour la première fois en Tunisie avec dans leurs paniers des fonds en devises importants.
  • C'est ainsi que de grands projets économiques ont vu le jour en ce temps là (ex : l'énorme projet du Lac (assainissement et urbanisation) qui a crée des milliers d'emploi, l'installation de centaines d'entreprises exportatrices, la réalisation de l'autoroute principale longeant le littoral, les multiples infrastructures mixtes avec l'Algérie soeur, le grand canal creusé par les chinois qui traverse le Cap Bon et qui a enrichi l'irrigation, la fourniture en eau potable et l' agriculture, les forages profonds multiples pour les cultures dans le sud du pays (développement de la culture sous serre), les dizaines de facultés, universités, hôpitaux, lycées, infrastructures touristiques créées dans tous le pays etc..
    Feu Mzali Mohamed, ancien PM
  • Bien sûr, tout grand économiste de renommée qu'il soit, Monsieur Chedly Ayari n'en dit rien et parle de faillite et pourtant il en sait quelque chose et nous aussi. Son CV sur Wikipedia fait silence comme par hasard de sa carrière durant toute cette période et celle qui vient après, comme si les anciens réflexes persistaient.
  • Pour la vérité historique, en somme, en cette période, rarement autant de devises étaient rentrées dans le pays,  les finances étaient là accompagnant les multiples projets sus-cités et d'autres mais la diminution des réserves de la banque centrale était une opération organisée de manipulation classique de chiffres montée par la bande à Ben Ali avec également la complicité du Gouverneur de la Banque centrale de l'époque ( qui s'en est mordu les doigts ensuite et a fait son mea culpa depuis (Hamadi Skhiri))  pour une déstabilisation politique du gouvernement de l'époque rentrant dans le cadre de la lutte classique du pouvoir autour d'un Habib Bourguiba vieillissant et qui préparait déjà, inconsciemment, dès 1986 la gouvernance pour la mafia politico-financière qui a sévi durant 23 ans et servi "la famille et les alliés" aux dépens de tout le reste et des autres régions déshéritées. Il s'est effectivement suivi, dès fin 1986, de la prise de contrôle de tous les rouages de l’état par le clan du dictateur déchu, encerclant et isolant dans son palais de Carthage un Bourguiba laissé aux « bons soins » de sa nièce « aux ordres » Saida Sassi. La meilleure preuve, c'est que 3 mois après la supposée "faillite", Rchid Sfar installé fin 86 par cette même mafia, Premier ministre de façade sans prérogatives, annonce avec grand fracas, haute voix et preuves à l'appui, que l’économie et les finances tunisiennes se portaient désormais très bien. (Voir journaux de l’époque). C'était tout bonnement "un miracle de la nature" jamais observé dans aucune référence économique ou financière de ce bas monde et c'est ce qui confirme le coté « farce » de la chose. Hélas, l'honnêteté intellectuelle fait toujours défaut et l'on continue à diffuser le refrain de la tromperie Ben Alienne aux tunisiens.

Je ne souhaite pas dire plus sur Chédly Ayari que je connaissais bien mais celui-ci ayant eu le courage de présenter récemment ses excuses au peuple tunisien avant sa nomination en tant que Gouverneur de la banque centrale, il a donc désormais mon respect et je persiste à croire qu'a son âge avancé, l’intérêt général et la conscience prévalent désormais sur les intérêts de lobbies et les ambitions personnelles.
Enfin pour conclure, à partir de fin 1986, c'est bien avec le gouvernement de Rchid Sfar, que la Tunisie est entrée doucement et sûrement dans la difficile phase de la faillite politique qui s'est associée, dès le complot médical de 1987,  à celle de la dictature de la mafia familiale politico-financière qui a sévi durant 23 ans grâce, entre autres,  aussi au silence complice de certains politico-technocrates très « compétents » et très « galonnés ».
Chedly Ayari



Oui, comme le souligne Chedly Ayari dans son dernier communiqué, c'était le premier recours au FMI depuis 1986 mais il aurait du ajouter que, contrairement à la situation actuelle dans laquelle la conjoncture difficile nous presse d'intervenir auprés du FMI, Mr Mzali jugeait que l'octroi de ce prêt n'était pas nécessaire au vu de la conjoncture de l'époque et ce malgré les demandes pressantes du FMI pour qui la Tunisie était considérée largement crédible pour un prêt encore plus important que celui-ci. En effet, la Tunisie en ce temps là, en plein développement et croissance avec un surplus de projets en chantiers, ne nécessitait pas, d'après lui, de prêt institutionnel à l’époque, des prêt d'ajustement classiques ponctuels étaient suffisants. Mais la cabale politique était déjà en marche fin 1986 pour une grande tromperie des tunisiens et du pays qui devait durer de longues années avec son lot d'inégalité sociale criante, de déliquescence des valeurs, de manipulation, bref tous les ingrédients d'un état mafieux. Vous connaissez tous la suite et nous en payons encore les conséquences.
Ceci dit, ce prêt actuel du FMI vient à point pour aider la Tunisie à traverser cette période de tempête provisoire sachant qu'elle a tout pour réussir sa démocratie dans les meilleurs délais, j'en reste convaincu.

J'ai tenu à écrire ce témoignage en hommage à un grand patriote qui a servi longuement et loyalement son pays aux cotés du leader Habib Bourguiba. Sa trace, il l'a laissé à travers les multiples réalisations sociales, éducatives, économiques, politiques et sportives qui portent toujours son empreinte. C'est ainsi que l'on juge le passage d'un homme politique. Comme aujourd'hui dans nos sociétés, les médiocres cherchent vainement à s'imposer sur les meilleurs, le mal veut prendre le dessus sur le bien. C'est ainsi qu'ils avaient cherché désespérément à le salir parce qu'il était propre et n'était esclave d'aucun lobby malfaisant. Mais jusqu'au bout, Mohamed Mzali est resté debout. 

samedi 13 avril 2013

بن جعفر : رغم حملة التشويه التكتّل عازم على توحيد صفوفه

Source : Babnet : http://www.babnet.net/rttdetail-63472.asp


Mustapha Ben Jaafar :  « L’opinion publique et surtout nos partisans ne tarderont pas à se persuader de notre apport dans le maintien de la sécurité, la mise en place de la législation et le progrès accompli dans la rédaction de la constitution » et ce malgré les apparences et les énormes difficultés inhérentes à toutes transitions post-révolutionnaires.

jeudi 11 avril 2013

Rafaat Mrad Dali : le Qatar est un fidèle allié de la Tunisie et de sa révolution et il a notre considération

  Une campagne médiatique diaboliquement orchestrée contre ce petit pays du golfe qui réussit, est entrée dans la démesure avec son lot de petites vérités mêlées aux gros mensonges, à la rumeur, la calomnie, bref le défouloir de tous les complexes et de tous les complexés, fragiles populations exploitées par les puissants lobbies qui ne supportent plus la montée en puissance de ce petit état qui ne leur fait pas allégeance. C'est la mode aujourd'hui : on tire sur tout ce qui est positif ( constructif, rassembleur, synergique) pour faire l'apologie du négatif ( destructeur, diviseur, catalyseur de l'inertie). Les médias électroniques et les réseaux sociaux sont, bien sûr, mis à large contribution mais ce qui est triste pour la liberté de la presse si nécessaire en démocratie, c'est que leur crédibilité n'a jamais été aussi secouée auprès des opinions publiques. En postant que l'excessif, ces médias deviennent, petit à petit, insignifiant. Je l'ai remarqué après une visite de deux semaines en Tunisie dans la capitale et l'intérieur du pays. Les gens en en marre de ce qu'ils appellent le premier parti de Tunisie, le PRID, parti de la Rumeur, de l'Intox, et de la Désinformation.
Il est utile, pour l'équilibre des choses, de se souvenir de ceci :
- Qui a crée la première chaîne TV internationale en langue arabe ( El Jazira) rivalisant ainsi avec les meilleurs chaînes d'information de ce monde ? C'est le Qatar. Cela dérange les monopoles.
- Qui a tenu tête aux grands monopoles de l'information et de l'image et qui faisaient la pluie et le beau temps sur nos esprits et nos comportements durant des décennies ? C'est le Qatar.  Cela dérange les intérêts des puissants trusts financiers plus puissants que les Etats (crise financière qui a affaiblie les États).
- Qui a, durant le soulèvement des tunisiens contre leur dictateur, soutenu aux cotés de nos autres alliés, leur mouvement de révolte du début à la fin, à travers cette même chaîne largement écoutée, en rapportant les paroles et les actes des révolutionnaires contrebalançant ainsi la propagande de la mafia politico-financière proBenaliste? C'est le Qatar. Cela dérange la mafia et les mafias qui corrompent les justices, les politiques, les flics et les médias véreux.
- Quel est le pays à qui Ben Ali et ses fidèles contre-révolutionnaires rendent aujourd'hui en partie responsable de leur départ précipité du pouvoir après 23 ans de règne totalitaire ? C'est le Qatar. Cela dérange le dictateur et les sangsues du peuple.
- Quel est le pays auquel s'attaquent les régimes qui veulent que la révolution tunisienne échoue ? C'est le Qatar. car il dérange les dictatures outrancières qui servent les intérêts d'une minorité engraissée au dépens des peuples.
 
Chacun d'entre-nous a tout à fait le droit de critiquer mais il est recommandé de disposer d' un minimum d'honnêteté intellectuelle pour rappeler aussi l'apport considérable du Qatar à la Tunisie.
Pour toutes ces raisons transparentes, nous ne pouvons que nous insurger contre les détracteurs hystériques de ce pays frère et ami et rappeler à ceux de bonne foi, de ne pas se laisser manipuler par les "jusqu'au boutistes" et de se concentrer sur la construction de notre démocratie et non sur son affaiblissement à travers les vaines tentatives de certains irresponsables.
Par la même, je dis à nos frères qataris de ne pas se laisser impressionner par ceux qui tirent les ficelles du désordre et de l'isolement du pays en orchestrant, à travers certains réseaux sociaux ou portails électroniques connus, une cacophonie bruyante ça et là ; cela fait partie des grains de sable inhérents à toute transition post révolutionnaire et ils finiront par se disperser dans la nature. Une partie de l' opposition tunisienne, en soutenant ces courants improductifs, démontrent qu'elle se contente d’être une opposition de blocage et non de construction et qu'elle privilégie ses ambitions partisanes au dépens de l’intérêt général. En cherchant l'excessif, elle ne récoltera que le superflu.
En stigmatisant systématiquement l'action du gouvernement, en laissant de coté toute critique constructive, elle se stigmatise elle même et ne réussira pas à égratigner l'image du pays et des tunisiens.
La mise en garde de Moncef Marzouki, est claire et justifiée. Le président de la république provisoireen dehors hélas de son déficit chronique évident de communication, n'a pas jeté un pavé dans la mare, il a mis les points sur les "i" et a invité les "partisans de l'excessif" à assumer leurs responsabilités devant leurs consciences mais aussi devant la loi.


Attention : critiquer, oui, manifester oui, mais la démocratie n'est pas la liberté d'insulter sans limites. La violence verbale comme physique est condamnable.

 رفعت مراد الدالي
Appel Républicain : Observatoire vigilant de propositions et d'alertes contre toutes voies ou dérives

antidémocratiques d'où qu'elles viennent... « Les Valeurs au cœur de toutes les Actions et Réformes »
 

mardi 9 avril 2013

Séquestration de Bourguiba : Rafaat Mrad Dali : "la réalité, c’était le silence complice de toute la classe politique de l'époque et la sourde colère de tout le peuple"

Habib Bourguiba, leader de l'indépendance
A part les exaspérations et grondements sincères de son fils Bibi (Habib Bourguiba junior), de sa proche famille, et de quelques exceptionnelles tentatives feutrées d’alertes ( M. sayah) pour améliorer les conditions de détention du leader Habib Bourguiba cloîtré dans la résidence du gouverneur de Monastir, située seulement à 800 mètres du centre ville, voisinant l’avenue principale, la vérité était la sourde colère du citoyen lambda et le silence complice des politiques sans exceptions, occupés à leurs affaires et à la bénédiction du dictateur et de sa famille. Nous les avions croisés en France et en Europe ( nous étions en exil), ces politiques ou pseudo référents, hommes et femmes à qui Bourguiba a tout donné, véhiculant durant les années 90 et 2000 à nos amis occidentaux le même message anesthésiant, « que Bourguiba allait bien » et qu’il disposait de la sollicitude bienveillante et filiale de Ben Ali » et que « la Tunisie allait irrémédiablement vers la démocratie et la prospérité ». On connaît la suite, l’intérieur du pays déshérité et appauvri au dépens d’une classe privilégiée, engraissée à outrance chargée de constituer la belle façade entourant l’indignité.
En fait, Bourguiba et son peuple, c’était une fusion de fait et de destin. Sous Ben Ali, Ils étaient ainsi tous deux encagés autorisés seulement à vaquer au quotidien et à se taire.
De passage à Monastir ce samedi de soleil, je me suis mêlé à cette foule immense, sincère et enthousiaste rendant hommage à son libérateur.
Un vieux monastirien, pointant malicieusement du doigt certaines « personnalités officielles anciennes et nouvelles », se bousculant pour la visibilité et la première place, me glissa à l’oreille : « si Bourguiba se réveillait soudain de sa tombe et qu’il venait à observer le spectacle de certains partisans ou personnalités politiques se prévalant aujourd’hui, plus que les vrais, de la première ligne de ses fidèles et héritiers (du Bourguibisme) et s’exprimant à qui mieux en son nom, il retomberait sûrement en syncope… » ils l’ont trahi eux aussi, les BCE et compagnie et l’ont laissé moisir et on trompe toujours le peuple aujourd’hui », a t’il ajouté.
Mais Grâce à Dieu, en dépit de tous les fardeaux, ce peuple fier et généreux, s’exprime aujourd’hui. Le reste suivra..
PS : pour la vérité historique, bien avant le coup d’état médical de 1987, le vieillard fatigué, n’était déjà plus le grand Bourguiba. Dépouillé adroitement de ses plus proches fidèles, encerclé par les loups malfaisants et les mafieux qui tenaient en laisse serrée l’omniprésente nièce, Saïda Sassi, maladroite mégalomane (chargée de ses petits soins et de « siffler à ses oreilles » les ordres précis de la mafia de l’époque aux aguets pour faire le vide autour de lui), le complot était déjà programmé dès 1986 et Bourguiba était déjà confiné bien cadré dans son palais de Carthage.. Il aurait du se retirer de lui même, bien avant, dans le respect de sa personne et de notre patrimoine car Bourguiba, c’est notre patrimoine, c’est notre Napoléon avec ses victoires innombrables, en dépit de ses quelques faiblesses et défaites.
J’espère que ce message sera entendu par tous nos gouvernants actuels et futurs, y compris celles et ceux qui ont subi les foudres de Bourguiba. Nul n’est parfait en ce bas monde, mais dans la balance, le jugement est sans appel. La Tunisie a eu à sa tête un grand parmi les meilleurs de ce monde.

Rafaat Mrad Dali (رفعت مراد الدالي)
Témoin proche, actif et discret de 12 ans de pouvoir au plus haut sommet de l’état aux cotés de Bourguiba et de ses plus proches fidèles. Une grande école de la vie et des hommes qui m’a accompagné tout au long de mon parcours politique en Tunisie, en France et à l’international. Si je suis un élu actuellement en France (en tête de liste, indépendante, cas unique en France pour un maghrébin arabe), je le dois, en très grande partie, à cette école Bourguibienne. 

Publié dans JournalTunisie.info :  http://journaltunisie.info/2013/04/08/sequestration-de-bourguiba-rafaat-mrad-dali-la-realite-cetait-le-silence-complice-de-toute-la-classe-politique-de-lepoque/