lundi 13 août 2012

Tunisie - statut de la femme et le reste : l’opposition dans la démesure, déficit de communication de la troïka, les cafés et les plages sont bondés, le rami fait rage, la nonchalance ramadanesque de tous face à une certaine "hystérie" de certain(e)s..

Au loin, tard le soir, la musique des mariages, ça et là, fait écho.
L’opposition comme  la troika sont dans le cafouillage et n’ont pas encore bien affiné la technique de leur stratégie politique.
Ennahda, premier parti élu, véhiculant en plus la lourde responsabilité du religieux, devrait exiger de ses "élites" plus d’efficacité et de rigueur dans la gouvernance mais aussi plus de modestie à la fois dans leur comportement et dans l’usage de leurs nouveaux avantages statutaires. Les tunisiens sont très sensibles à l’image et à la communication. Sans réactivité innovante avec l’ensemble de ses alliés présents et futurs, la crédibilité d'Ennahda risque gros dans les semaines à venir. A défaut d'oxygéner sa sphère avec du neuf en première ligne, sa propre toile d’araignée pourrait se refermer sur elle.
Contrairement à l'avis de certains analystes peu regardants sur l'objectivité, la vitalité démocratique est toujours présente mais l’échiquier politique est épuisé, car il tourne en rond avec les mêmes "symboles" qui s'autosuggestionnent plus sur les détails que sur l'essentiel, le tout ronronnés à la sauce tunisienne par les mêmes médias. Résultat certain : un coup de frein au respect des futures échéances. Quand à l'échiquier, il est de toutes les façons, appelé à se mouvoir davantage dans les prochaines semaines.
Pour une Tunisie sereine et performante,
Rafaat Mrad Dali 

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