Rafaat Mrad Dali : Il n’ y aura pas de « dégage » le 23 octobre.

La transition démocratique productive impose le respect des institutions élues associé à un « contre pouvoir » responsable et non de blocage systématique, l’instauration impérative de la sécurité sur toute parcelle du territoire avec l’application de la loi pour tous afin d’aboutir à l’étape 1 de la confiance.

Parallèlement, la gouvernance doit faire l’effort "d’exemplarité" sur tous les plans pour sa crédibilité afin de réussir dans l’efficacité à maintenir le bon cap du navire dans une mer agitée. Ce n'est pas encore le cas aujourd’hui"hui.

Tout sera alors plus facile si le cheminement démocratique est également associé aux valeurs de « respect et de civisme » de la part de tous les acteurs de la scène politique tout à fait compatible avec les actions d’opposition et de critiques anti-gouvernementales. Ces valeurs sont à mettre au premier plan du « vivre ensemble». Alors, aucune force ne pourra l'arrêter en attendant les urnes.

Nul parmi "l'élite politique" de l'opposition comme de la gouvernance, ne réussira à monter les tunisiens les uns contre les autres dans la violence pour récupérer "les chaises".

Les contre-révolutionnaires Ben Alistes à visages multiples, jaloux de leurs passe-droits de l'époque sévissent encore ouvertement, en prônant ostensiblement la violence. C'est à eux de dégager..ainsi que leur volonté de chaos.

En l'absence de valeurs sus- cités et en attendant, le rouleau compresseur fonctionne et n'épargnera personne parmi une partie de celles et ceux surnommés " élites politiques" dont certains cherchent à corrompre la démocratie par l'argent à tout va et non contrôlé, par les postes sans profil correspondant et par l'entretien exagéré de la sinistrose systématique..en connivence avec les médias papiers, télévisés et électroniques."L'excessif et le superflu" gagnants sur le rationnel et l'essentiel.

رفعت مراد الدالي