Les incidents survenus ces derniers jours à la faculté de Manouba n’avaient pas lieu d’être pour cause de Niqab.
La quête du savoir est également sacrée. Nul n’a le droit d’empêcher un(e) étudiant(e) inscrit(e) d’assister au cours et de participer aux examens sauf raisons extrêmement graves. Ceci est un principe.
Le mouvement "l’Appel Républicain » « Ennida El Jomhouri » appelle les acteurs politiques et universitaires, la société civile au sens de la mesure.
Les tunisiens, quelles que soient leurs sensibilités, sont une même et unique famille et toute problématique doit trouver sa solution dans le respect de chacun et non dans les coups d’éclat politicien ou de tête partisan. Refuseriez-vous l’accès des cours ou des examens à votre propre fille parce qu’elle a décidé un jour de porter le niqab avec ou sans votre accord malgré vos conseils et recommandations ?
Le niqab, on est contre ou on est pour, mais nous ne devons pas oublier que nous sommes face à une liberté personnelle qui ne peut être interdite ou limitée qu’en cas de force majeure ou bien si elle empiète sur la liberté ou le sacré des autres.
Seuls le dialogue et la tolérance sont en mesure d’avoir raison de toutes formes de manipulation ou de division qui nous entraînent inconsciemment sur des discussions passionnées religieuses sans lendemain aux dépens des véritables solutions aux préoccupations des tunisiens.
Que l’on exige, pour des raisons de sécurité (le visage étant voilée) l’identification exacte de la personne à l’entrée de l’université, cela est légitime et obligatoire.
Nous rappelons que les extrêmes appellent les extrêmes qui nous éloignent des vrais problèmes et solutions pour le pays..L’extrémisme appelle l’extrémisme. Les passions nous mènent à la division. Oui pour la critique constructive et non pas les débats passionnés improductifs.
S’il y a une belle image qui m’a toujours marquée en Tunisie, c’est celle de deux sœurs ou amies, l’une cheveux au vent, l’autre voilée se promenant la main dans la main le long de l’avenue ou attablées ensemble à la terrasse d’un café. C’est ça la Tunisie que j’aime, celle du respect de chacun et de la tolérance.
L’enlèvement du drapeau tunisien en est un exemple de l'extrême et est un acte hautement condamnable, le drapeau étant le symbole de la cohésion et de l’unité nationale. L’auteur de cet acte odieux doit être dévoilé et remis à la justice qui enquêtera sereinement sur « les tenants et aboutissants » de ce geste et qui jugera.
« l’Appel Républicain » « Ennida El Jomhouri » rappelle malgré tout, que la liberté d’expression et le débat qui règnent sur la vie politique tunisienne sont un indicateur positif du cheminement démocratique malgré les dépassements, les embûches et les goulots d’étranglement.
Le grand danger est le silence des cimetières mais plus aucune tunisienne ou tunisien libre n’est prêt de s’y soumettre.
Mots clés : université de la Manouba, niqab, religion, manipulation, liberté personnelle, le drapeau
Rafaat Mrad Dali
Le mouvement "l’Appel Républicain » « Ennida El Jomhouri » appelle les acteurs politiques et universitaires, la société civile au sens de la mesure.
Les tunisiens, quelles que soient leurs sensibilités, sont une même et unique famille et toute problématique doit trouver sa solution dans le respect de chacun et non dans les coups d’éclat politicien ou de tête partisan. Refuseriez-vous l’accès des cours ou des examens à votre propre fille parce qu’elle a décidé un jour de porter le niqab avec ou sans votre accord malgré vos conseils et recommandations ?
Le niqab, on est contre ou on est pour, mais nous ne devons pas oublier que nous sommes face à une liberté personnelle qui ne peut être interdite ou limitée qu’en cas de force majeure ou bien si elle empiète sur la liberté ou le sacré des autres.
Seuls le dialogue et la tolérance sont en mesure d’avoir raison de toutes formes de manipulation ou de division qui nous entraînent inconsciemment sur des discussions passionnées religieuses sans lendemain aux dépens des véritables solutions aux préoccupations des tunisiens.
Que l’on exige, pour des raisons de sécurité (le visage étant voilée) l’identification exacte de la personne à l’entrée de l’université, cela est légitime et obligatoire.
Nous rappelons que les extrêmes appellent les extrêmes qui nous éloignent des vrais problèmes et solutions pour le pays..L’extrémisme appelle l’extrémisme. Les passions nous mènent à la division. Oui pour la critique constructive et non pas les débats passionnés improductifs.
S’il y a une belle image qui m’a toujours marquée en Tunisie, c’est celle de deux sœurs ou amies, l’une cheveux au vent, l’autre voilée se promenant la main dans la main le long de l’avenue ou attablées ensemble à la terrasse d’un café. C’est ça la Tunisie que j’aime, celle du respect de chacun et de la tolérance.
L’enlèvement du drapeau tunisien en est un exemple de l'extrême et est un acte hautement condamnable, le drapeau étant le symbole de la cohésion et de l’unité nationale. L’auteur de cet acte odieux doit être dévoilé et remis à la justice qui enquêtera sereinement sur « les tenants et aboutissants » de ce geste et qui jugera.
« l’Appel Républicain » « Ennida El Jomhouri » rappelle malgré tout, que la liberté d’expression et le débat qui règnent sur la vie politique tunisienne sont un indicateur positif du cheminement démocratique malgré les dépassements, les embûches et les goulots d’étranglement.
Le grand danger est le silence des cimetières mais plus aucune tunisienne ou tunisien libre n’est prêt de s’y soumettre.
Mots clés : université de la Manouba, niqab, religion, manipulation, liberté personnelle, le drapeau
Rafaat Mrad Dali
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