Réponse du PAR à l'article : Tunisie – L’UPL de Slim Riahi déclare «l’état d’alerte économique» lu sur "Business News"
Par Abou Bouyasmine
Slim Riahi et l'UPL font une entrée fracassante et sonnante en politique. Les milliards pleuvent pour un certain nombre de partis. On ne connait pas leur provenance. Les lois internationales, pas de soucis....
Ben Ali, les Trabelsi, Moubarek, Kadhafi étaient aussi des milliardaires...
Leurs milliards, replacés ailleurs, c'est la sueur de millions de pauvres gens détroussés et laissés pour compte. Leurs fauteuils du pouvoir, ils les ont défendus au prix du sang et des larmes de milliers de leurs sujets dont les fils révoltés ont été massacrés. L'exemple libyen, hautement significatif, vous connaissez la suite lorsqu'il n'y a plus de valeurs. Idem pour l'argent du "m'as tu vu" et dont on ignore l'origine.
L'opinion publique est également traumatisée par ces faits d'armes de certains avocats dirigeants de partis fraîchement enregistrés ou de personnalités politiques connues qui, moyennant des sommes faramineuses à leurs victimes, les assurent de les blanchir totalement dans des palabres et négociations discrètes au tribunal l'après midi, si ce n'est que ces victimes escroquées sont des grands symboles de la corruption de l'ancien système qu 'ils combattent dans leurs discours politiques (à l'intention du public) le matin.
C'est ce qu'on appelle faire de la politique pour corrompre la démocratie..
Pauvre révolution et rebelote à la mafia qui achète les âmes, les consciences et les voix pour mieux les exploiter ensuite. Certains n'ont encore rien compris à la leçon.. Le tunisien aurait-il ainsi le choix entre Ennahdha d'une part et les autres marionnettes de l'ancien régime ou de la mafia d'autre part qui forment le gros contingent des partis autorisés. C'est ce que l'on appelle "l'échiquier politique" sur mesure pour des "élections sur mesure"..Bonjour les dégâts et le risque de dire "adieu la révolution"...
Si on ne réagit pas avec la plus grande fermeté pour exiger la transparence des financements de ces partis qui, à coups de centaines de millions pour leur image, font honte à celle de la Tunisie révolutionnaire et à son peuple. Le silence des autorités et d'un grand nombre de partis satellites, instances et médias aux ordres.. à ce sujet est hautement significatif de l'omniprésence de cette mafia politico-financière. Cela ne va pas être rassurant ni pour le présent, ni pour l'avenir, ni pour l'intérieur, ni pour l'étranger, qu'on se le dise. Il est temps d'y mettre de l'ordre et de l'éthique. La transparence des élections d'octobre risque déjà de battre de l'aile..à moins que cela ne soit déjà un objectif planifié..
Lien : http://www.businessnews.com.tn/Tunisie-%E2%80%93-L%E2%80%99UPL-d%C3%A9clare-%C2%ABl%E2%80%99%C3%A9tat-d%E2%80%99alerte-%C3%A9conomique%C2%BB,520,26366,1#2
Par Abou Bouyasmine
Slim Riahi et l'UPL font une entrée fracassante et sonnante en politique. Les milliards pleuvent pour un certain nombre de partis. On ne connait pas leur provenance. Les lois internationales, pas de soucis....
Ben Ali, les Trabelsi, Moubarek, Kadhafi étaient aussi des milliardaires...
Leurs milliards, replacés ailleurs, c'est la sueur de millions de pauvres gens détroussés et laissés pour compte. Leurs fauteuils du pouvoir, ils les ont défendus au prix du sang et des larmes de milliers de leurs sujets dont les fils révoltés ont été massacrés. L'exemple libyen, hautement significatif, vous connaissez la suite lorsqu'il n'y a plus de valeurs. Idem pour l'argent du "m'as tu vu" et dont on ignore l'origine.
L'opinion publique est également traumatisée par ces faits d'armes de certains avocats dirigeants de partis fraîchement enregistrés ou de personnalités politiques connues qui, moyennant des sommes faramineuses à leurs victimes, les assurent de les blanchir totalement dans des palabres et négociations discrètes au tribunal l'après midi, si ce n'est que ces victimes escroquées sont des grands symboles de la corruption de l'ancien système qu 'ils combattent dans leurs discours politiques (à l'intention du public) le matin.
C'est ce qu'on appelle faire de la politique pour corrompre la démocratie..
Pauvre révolution et rebelote à la mafia qui achète les âmes, les consciences et les voix pour mieux les exploiter ensuite. Certains n'ont encore rien compris à la leçon.. Le tunisien aurait-il ainsi le choix entre Ennahdha d'une part et les autres marionnettes de l'ancien régime ou de la mafia d'autre part qui forment le gros contingent des partis autorisés. C'est ce que l'on appelle "l'échiquier politique" sur mesure pour des "élections sur mesure"..Bonjour les dégâts et le risque de dire "adieu la révolution"...
Si on ne réagit pas avec la plus grande fermeté pour exiger la transparence des financements de ces partis qui, à coups de centaines de millions pour leur image, font honte à celle de la Tunisie révolutionnaire et à son peuple. Le silence des autorités et d'un grand nombre de partis satellites, instances et médias aux ordres.. à ce sujet est hautement significatif de l'omniprésence de cette mafia politico-financière. Cela ne va pas être rassurant ni pour le présent, ni pour l'avenir, ni pour l'intérieur, ni pour l'étranger, qu'on se le dise. Il est temps d'y mettre de l'ordre et de l'éthique. La transparence des élections d'octobre risque déjà de battre de l'aile..à moins que cela ne soit déjà un objectif planifié..
Lien : http://www.businessnews.com.tn/Tunisie-%E2%80%93-L%E2%80%99UPL-d%C3%A9clare-%C2%ABl%E2%80%99%C3%A9tat-d%E2%80%99alerte-%C3%A9conomique%C2%BB,520,26366,1#2
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