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رفعت مراد
الدالي
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Le peuple, exaspéré, est pris en otage dans la course folle des ambitions partisanes sur fond de sordides manipulations de déstabilisation. A Siliana où le calme est enfin revenu, il a salué
vivement l’entrée rassurante dans la ville, des blindés de la garde nationale
et de l’armée. La vue des postes de
police et bâtiments publics incendiés, ne réjouit pas le passant qui s'interroge sur ses dépassements.
La vraie bataille est sur un tout autre terrain. Tous les
coups sont permis, moyens financiers douteux compris (certains milieux bien informés en connaissent l'origine), pour une stratégie scientifiquement
ficelée de manipulation généralisée de la violence verbale sur les réseaux, les
médias, les commissions d'une part et physique en marge des manifestations pacifiques autorisées d'autre part.
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En face, à coté des réels opposants référents et
constructifs, hélas peu sollicités, des pseudo
élites d’opposition politiques, ambitieuses sans limites, globalement inexpérimentées,
surmenées nerveusement ont volontairement perdu les fils directeurs de l’essentiel
pour cacophoner sur le « secondaire ». Et pourtant, dite en toute honnêteté, la liberté d'expression n'a jamais été aussi facilitée dans l'histoire du pays qu'en cette mandature. Ces "élites dites politiques", vous les entendrez exceptionnellement
s’exprimer sur les enjeux fondamentaux, ceux de la croissance économique, de la compétitivité
des entreprises, de la stabilité budgétaire, de l’encouragement aux
investissements productifs, de la modernisation de la justice et des
administrations, de la lutte contre la corruption, des réformes des
universités, de la mobilisation de la jeunesse et des associations dans des
actions de solidarité..etc. Ils se permettent même de critiquer violemment et d'insulter sans gêne tous les alliés historiques
de la Tunisie sous prétexte de « non acceptation d’allégeance » confondue
allègrement avec partenariat économique» mais dans le but savamment tracé
d’isolement du pays.
Hier, c’était le concentré sur les salafistes, actuellement muets, que l’on accusait à boulets rouges d’être
à l’origine de tous les maux de la société et de toutes les violences (leurs
chefs et lieutenants sont en prison en attendant le verdict de la justice),
aujourd’hui c’est le manque (réel) de moyens financiers dans les régions pour « comprendre »
les violences des uns, demain quels autres boucs émissaires…pour lancer d’autres
opérations de casse de biens publics ou privés avec les confrontations d’usage
assaillants-police...
De l’autre coté, un gouvernement de ministres et conseillers effectivement pléthorique qui tente globalement et non sans difficultés
à restaurer la sécurité et à moderniser la justice face à la force mafieuse et les ficelles des
corrupteurs et contre-révolutionnaires encore puissants, soutenus de
l’extérieur (par les régimes et lobbies refusant le risque de contagion des
printemps arabes) et qui souhaitent clairement, dans leur logique, l’échec de toute stabilité et de tout développement
qu’il soit économique, financier, social ou culturel. C’est, sans ménagement et
en clair le « ôte toi que je m’y mette ».
Oui le discours du président Moncef Marzouki tente de calmer
le jeu mais.... propose une batterie de traitements ...palliatifs dont certains mériteraient d'être mieux clarifiés. Encore faut-il que la
gouvernance garde son sang froid et que, tout en respectant scrupuleusement les
libertés démocratiques, elle réagisse avec calme et détermination à la fois, par la prévention parallelement à l'action efficace face à toutes ces
forces puissantes d’inertie et de blocage, pas toutes sans arrière-pensées. Certes,
l’exercice n’est pas facile mais c’est ainsi que l’on évalue la qualité et la
capacité d’une gouvernance. Peux t’on imaginer un cheminement positif de
développement ou de démocratie sans la restauration de la sécurité et de la
justice ?
Oui, l’ANC doit impérativement accélérer ses travaux mais dans
ce contexte d’offensives contre-sécuritaires, il serait utile de savoir par
quel coup de baguette magique, on pourrait voir enfin s’organiser convenablement
des élections transparentes et sans fautes d’ici la fin de l’été. Peux t’on
imaginer que les contre-révolutionnaires et leurs alliés de conjoncture, aux
aguets, aient la patience et la volonté de jouer le jeu démocratique et d’attendre
d’ici les élections sans renverser la donne ?
Ceci dit, peut-on citer un exemple de transition
démocratique paisible et sereine ?
Une note positive au final :
la Tunisie, contre vents et marées s'en
sortira convenablement sans aucun doute, tant que les voix du peuple ne sont pas étouffées et résonnent à plein
poumon, sans violences, dans le respect de chacun.
رفعت مراد
الدالي
في خلفية المطالب الإجتماعية المشروعة في سليانة و أماكن أخرى, هنك صراع عنيف عل السلطة يتشكل أمام أفاق
الانتخابات المقبلة