mardi 10 janvier 2012

Tunisie : des anciens journalistes mercenaires de Ben Ali nommés par le Premier Ministère de Jebali ?


Par quel coup du destin, Ennahda et Jebali sont-ils arrivés à nommer  certains anciens  journalistes corrompus et criminels à la tête de rédactions de médias publics au grand dam de la majorité des gens de la profession logiquement indignés?
Qui n’a pas vécu "les unes" assassines des journaux d’époque désinformant grossièrement l’opinion publique tunisienne en publiant des tsunamis de  diffamations, accusations gratuites, rumeurs infamantes, autant de manipulations touchant l’honneur des personnalités et familles politiques opposées au régime criminel de Ben Ali, cela sans qu'elles puissent, d'une quelconque manière, disposer du droit de réponse ou de réagir. La lâcheté des bourreaux dans toute sa splendeur...
Qui n’a pas été indigné en parcourant les pages au vitriol des montagnes de mensonges appelant à tromper et à détourner l’attention des tunisiens sur la vraie réalité d’un système scientifiquement organisé pour maquiller une des plus horribles dictatures mafieuses et main mise familiale du pouvoir de notre temps.
Des mercenaires sans âme ni conscience ont fait tourner la machine médiatique aux ordres.
Comme il y a une justice divine sur terre et dans l’au-delà, les principaux décideurs donneurs d'ordre sont actuellement sous terre, en fuite ou en prison. Ils vont devoir payer moralement et juridiquement les dégâts occasionnés à des centaines de personnes et familles.
Quand aux mercenaires aux ordres, voilà que certains d’entre eux sont rappelés au service par ceux là même qui en ont été aussi un certain temps leurs victimes. Se sont t’ils convertis au nadhaouismes entre temps pour expliciter cette grâce Jébaliste et cette décision farfelue?
Les analyses vont alors bon train. En est- t’on amené à faire appel à leur service et compétences en la matière pour organiser de nouvelles campagnes de  propagande ou de dénigrement?
Voilà, encore et hélas, une erreur inexcusable et inacceptable de la part de la Troika qui déçoit ses amis et les partisans de la rupture.
Au delà de cette "presse poubelle" et de ses multiples victimes, j'ajouterai mon témoignage personnel en cours de publication et ces découvertes surprises à travers la presse de l’époque (comme tout citoyen lamda et ordinaire) des lignes infamantes faisant prévaloir que je complotais contre le pouvoir (faux complot construit dans l'imagination destructrice de Ben Ali), que je disposais d’une milice ( une hallucination qui a fait interroger par la police politique sans résultats plus de  500 personnes absolument innocentes), que j’avais acquis une villa à Gammarth dans laquelle j’organisais des soirées luxueuses ( alors qu’à l’époque, je n’étais propriétaire d’aucun logement d’une part et que par ailleurs, loin de toute mondanité, je ne recevais jamais d’étrangers chez moi à part la famille proche comme peuvent le confirmer tous ceux qui me connaissent) et enfin qu’avec un certain prestigieux  Institut Mérieux, j’exportais, écrivaient- t’ils, des placentas pour fabriquer des vaccins ( désinformation plus que grossière dont j’ai eu connaissance comme tout citoyen à travers la presse criminelle). L'objectif étant, bien sûr, de salir toutes celles et ceux qui s'opposaient ou qui refusaient de faire allégeance à la pieuvre.
Quand aux mercenaires aux ordres des décideurs mafieux, ils ont bien intérêt à se faire oublier car toutes les prières de circonstance n'effaceront jamais leur lâcheté et leurs méfaits. Esprit tourmenté, ils le resteront, ils payent déjà au quotidien s’ils leur restent encore un brin de conscience.

Alors Monsieur Jebali, en vertu du respect que nous devons à cette révolution et à ses martyrs, évitez autant que possible de nous ramener ces profils de brebis galeuses, regardons de l'avant, la Tunisie ne manque pas de compétences.
Par Rafaat Mrad Dali


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