Rafaat Mrad Dali :
L’IVD
(Instance vérité dignité) et Sihem Ben Sedrine se sont fait piéger en se faisant laisser
noyer sous le poids de dossiers des multiples et incessants dépôts venant d’organisations
ou partis : UGTT, Ligues, associations,
partis politiques, etc qui ont, pour la plupart, cautionné et collaboré un
certain temps avec le régime mafieux et injuste de Ben Ali alors que la priorité, oui
la première des priorités, devrait être donnée aux nombreuses victimes
individuelles de sévices et d’injustice de tous genres (emprisonnement,
tortures, éliminations, perte d’emploi etc…).
On comprend alors que depuis
2014, 55 000 dossiers sont encore en instance et que les choses traînent en
longueur, que rien d’important n’est achevé et que les dépenses exponentielles
se conjuguent en fumée. .
Ces organisations bousculant ainsi le droit des plus démunis
devraient avoir honte de s’afficher
ainsi avec leur demande dépôt sous projecteurs.
Il est clair qu’encore une fois
les « loubards véreux » de l’ex système et les naïfs politiques, à l’image
du reste…, ont gagné de vitesse Sihem Ben Sedrine en l’amenant à fouiller dans
le même temps depuis l’indépendance noyant ainsi la période de la plus atroce
dictature personnelle qu’ai connu la Tunisie
sous Zaba.
Piégée, elle se contente de gagner du temps dans ses
bureaux recevant en grande pompe ces organisations ou partis alors que les
vraies victimes attendent.
J’affirme haut et fort que L’IVD, à ce rythme est
déjà un mort- né.
Je demande aux
instances nationales et internationales qui soutiennent l’IVD et Sihem Ben Sedrine de
prendre en considération cet appel et de lui fixer, dans les meilleurs délais, une
évaluation, une éthique, un délai et une
stratégie claire et pragmatique. Ceci est un appel et une alerte.
Rafaat Mrad
Dali
L’Appel républicain : observatoire vigilantPS :
Tout ceci est à l’image du pays et de
son système actuel qui éloigne toute confiance de la part de nos partenaires
historiques. Les politiques locaux n’ont alors rien compris.
Voilà également une leçon pratique pour
les spécialistes politologues qui explique comment une personnalité (Sihem Ben Sedrine) qui a été malmenée par la dictature
(et que nous avions défendu ainsi que d’autres opposants en ce temps) devient l’allié
inconscient et très actif en faveur de
ces dictatures immondes et de leurs sbires et qui font tout pour empêcher le pays de réussir
sa transition.
La Tunisie hélas mérite mieux.