Commentaire posté
sur le site ce matin mais non encore publié par le journal
« le Point »
"L'effort d'analyse est
incontestable.
Une certitude, le chaos n'est pas tunisien car,
méditerranéen et cultivé, peu enclin aux
agissements extrêmes. Le dialogue prendra du temps, le temps de
la confiance entre les protagonistes. Il est utile de rappeler par
ailleurs que le gouvernement n'est pas dirigé par des moallahs
ou des imams quoique dominé par un parti islamiste lié
à des formations de centre gauche ( Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar et le CPR de Moncef Marzouki).
Il est recommandé
de souligner que cette transition est post mafieuse
politico-financière ( cela veut tout dire) qui ne baisse pas
les bras pour récupérer ses passe droits perdus et ce
par tous les moyens (financiers, médiatiques, les infiltrés
dans la sécurité et la justice) y compris les
assassinats politiques maquillés en islamistes télécommandés
à partir de l'extérieur et qui, hélas, font le
jeu de certaines parties de l'échiquier politique local.
Chacun doit y mettre du
sien dans le cadre du dialogue national ( coordonné dans ses premières phases par le quartet: voir lien du plan de finalisation : http://lappel-republicain-tn.blogspot.fr/2013/09/rafaat-mrad-dali-dialogue-national-on.html) afin de trouver le consensus
qui "adoucit les extrêmes" et ouvre la voie à des
élections justes et transparentes sans risque de retour de
l'ancien système privilégiant l'injustice sociale, les
passe-droits et le bâton au service d'une minorité. Le
cas de l'Egypte, aujourd'hui, prête largement à une
profonde méditation."
Rafaat Mrad Dali